Crise structurelle
Pour ma part, je ne considère pas, comme beaucoup le pensent, qu'il s’agisse d'une crise de régime mais d’une crise "systémique" et structurelle, qui touche en cohérence, en concordance, un certain nombre de secteurs dit "en crise" dont les courbes se croisent et qui « rétroagissent » entre eux.
A commencer par le visible c'est à dire la finance, l'économie, la production et l'affectation des "richesses" pour faire court. Et en cause des causes les questions culturelles, identitaires, cultuelles, écologiques etc.
Le "reste" c'est la question de nos élites et de leurs pratiques. Il n'y en a pas une pour en racheter l'autre ; alors on voit les risques politiques et stratégiques se multiplier sans qu’ils lèvent le petit doigt pour y remédier. Ils ne pensent qu’à leurs prébendes et à piller ce qu’il reste de la France.
Une partie du peuple exacerbé et en rage estime qu’il faudrait en guillotiner quelques uns pour servir d'exemple et mettre au cachot le reste.
Certain réclament un De Gaulle comme un sauveur. Ce qui ne nous avance pas à grand chose sinon comme référence. Le contexte est si différent et, depuis 60 ans le système nous avait accoutumé à une gouvernance apaisée démocratique, libertaire, au libre échange, à une répartition des richesses acceptable pour le plus grand nombre grâce à la croissance, c’est fini et depuis un bon moment.
Depuis le premier choc pétrolier de 73 la donne à changée ...pour ce qui nous concerne nous ne l'avons pas encore intégré dans nos attitudes et nos comportements.
La démocratie, la liberté d'entreprendre, le marché et le libre échange ont besoin d’un Etat fort pour les protéger, les réguler, les contrôler et en permanence remédier aux écarts.
C’est cet Etat dont nous avons besoin et il me semble que seule Marine le Pen est en mesure d’en « reconstruire » un.
15 02 17