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disparition d'un monde bipolaire

  • La vision systémique

    La systémique est une façon de penser le monde et les relations entre les différents éléments qui le composent.

    L'homme vit dans un système complexe, anthropologique. Ce système est composé de sous-systèmes : démographique, politique, économique, social, culturel, scientifique, technologique, « naturel » et environnemental...

    C'est donc d'abord, cet ensemble complexe que l'on cherche à appréhender (comprendre), afin d'en anticiper les évolutions… (prospective).

    Il n'y a pas un futur, mais des futurs possibles. La question alors est de savoir pourquoi et comment l'infléchir.
    Surtout si des futurs possibles semblent nous conduire au désastre.

    Le rapport Meadow : « Halte à la croissance » de 1970 fut le premier essai - en France -  sur  la nécessité de penser le monde futur et de l’emménager.

    Le rapport conclut  à l'épuisement des ressources de la planète en l'espace d'un siècle.
    Ce travail, au demeurant très controversé en raison du mécanicisme des projections, a eu cependant un impact fort et a contribué à mettre en débat les aspects environnementaux.
    Furent exclues des conséquences pourtant explicites concernant l’économie, la finance, l’impact démographique etc.

    À la description doit succéder le questionnement pour l'action pour faire face à une configuration qui apparaît de plus en plus comme une transition entre deux États du monde plutôt qu'à une situation de crise classique.
    Se donner les outils pour passer d’un monde (d’un cycle évolutif) à un autre n’est pas une mince  affaire et suscite de formidables oppositions.

    La disparition d'un monde bipolaire, loin de simplifier la situation, la complique.
    La montée des incertitudes, la mondialisation, la démographie galopante, l’islamisation, l’immigration, la déculturation, la perte des identités, le fiasco Européen, rendent à la fois plus nécessaire et plus difficile l'anticipation et  l'évolution du rôle de l'État, sa légitimité, son autorité, sa souveraineté.

    Tout est fondu dans une UE impuissante, incapable de faire respecter ses frontières, de protéger son industrie, de s’organiser sous spéciation fédérale avec une organisation « fractale » et « subsidiaire » démontrant ainsi l’impuissance stratégique de l’Europe et de l’Occident.

    Un Occident vainqueur du nazisme puis du communisme qui fixait ses valeurs et ses lois au monde entier et qui ne cesse à présent de s’effriter et de s’effondrer.  

    La nature a horreur du vide. Les problèmes auxquels nous devons faire face créent l'obligation de combler la vacance.
    "L’espérance, comme le disait Georges Bernanos, est une détermination héroïque de l’âme et sa plus haute forme est le désespoir surmonté ».

    C'est probablement la raison pour laquelle nous  assistons  à une relance d’une approche systémique globale comme celle de Marion Maréchal, et de quelques autres, à partir de nos intérêts particuliers mis en ligne avec les intérêts de la « globalité ».

    Nous souhaitons à ces individus – jeunes pour la plupart – un plein succès et nous leur apportons, nous les anciens, notre total soutien.

    Francis-claude Neri

    08 03 18