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francis neri

  • Vous avez dit « gauche » ?

    Je reçois actuellement des courriels, de plus en plus nombreux de Suisse, de Belgique, du Canada et même des USA qui prennent part au débat et qui en ont bien compris l'enjeu.

    Comme nous, ils craignent un retour insidieux au totalitarisme et à l'éthnicisme.

    Comme nous ils constatent que la démocratie est pour certains un médicament impossible à prescrire à des peuples encore enfants (nous sommes un de ces peuples, n'en doutez pas) et qu'il vaut mieux revenir à des pouvoirs forts, capables d'imposer leur vision du monde.

    L'avocat de Martine Brochen a dit cette chose extraordinaire démontrant à quel point il était loin des réalités et ses amis sur le chemin du totalitarisme.

    Je disais avoir "ouvert une porte" et j'invitais mes amis blogueurs à s'y engouffrer et relayer, expliquer, débattre sur la nécessité de maintenir ouverts nos espaces de liberté, en particulier notre liberté d'opinion qui ne peut s'exercer sans liberté d'expression.

    Comment croyez vous qu'il ait interprété cela ? Tout simplement comme l'expression de ma "haine" envers Martine Brochen.

    Il trouvait cela "odieux" et "abject" tentant vainement, je l'espère, de démonter que j'étais un homme odieux, abject, islamophobe et ennemi de Martine Brochen.

    Il m'a un instant regardé avec des yeux ronds, comme s'il contemplait l'innommable.

    C'est à ce moment là que j'ai compris que s'en était fini de la gauche telle que nous la connaissons aujourd'hui." Ne m'appelez plus jamais gauche" Cette gauche est devenue l'ennemie du peuple.

    Je comprends de mieux en mieux mon ami Jacques Philarcheim, un pur Marxiste qui dénonce avec insistance et courage la collusion entre une certaine mondialisation libérale, une certaine gauche et un certain islamisme.

    Je comprends mieux ceux qui affirment haut et fort qu'il faut dépasser les partis politique et s'allier pour faire l'union des forces patriotiques, nationalistes et identitaires.

    C'est pour elles que nous devons lutter pour garder notre liberté d'opinion et d'expression.

    Courage mes amis une porte s'est ouverte, ne la laissons pas se refermer.

    Francis NERI

    Une Info de nos amis belges !

    "Un ami vous recommande l'adresse suivante" : 

  • La Martine de Lille 9

    La Martine de Lille 9

    Après réflexion et une fois le choc émotionnel de l’assignation passé, je ne suis plus aussi  inquiet qu’au début par ces poursuites. En diffusant une chronique de mon ami Bertrand, j’ai la ferme conviction d’avoir utilisé la liberté d'expression, que nous reconnaît la loi. Nous pensons l’avoir fait de manière adulte, citoyenne et responsable et nous avons le sentiment de ne pas en avoir abusé, ce que la loi ne nous permet pas.

    Mais puisqu'il y a doute, manifestement, puisque Mme Aubry se plaint, le mieux est en effet de laisser un juge indépendant, agissant "au nom du peuple", de... juger. C'est son métier et son indépendance est garantie. En tout cas chez nous bien plus que dans bien des pays du monde.

    Alors sommes-nous en mesure de prouver ce que Bertrand a avancé ? Je crois que oui, mais est-ce bien nécessaire ?  Bertrand a des informations et manifestement, ce n'est pas des ragots. Faut-il pour autant  le démontrer, pour échapper à l'accusation de diffamation ?

    J’avoue que personnellement cela me pose problème, je n’ai nulle envie de « m’acharner » sur Madame Aubry et son époux car sa vie privée et publique en serait complètement brisée, et franchement ce n’était pas dans mes objectifs.

    Alors, même si ce que Bertrand et moi avons avancé est faux. Ça arrive, tout le monde peut de tromper, et la loi nous reconnaît ce droit - que : 

    - 1/ lui et moi sommes de bonne foi

    - 2/ il a écrit sans animosité

    - 3/ il a mené une enquête réelle et sérieuse.

    Alors même si ce que Bertrand dit de Mme Aubry et son époux ne peut être ni confirmé, ni infirmé, nous sommes de bonne foi, lui en l’écrivant, moi en le diffusant. Il a travaillé son billet sérieusement, je l’ai examiné sérieusement et diffusé dans l’intérêt général, et nous n'avons pas d'animosité envers elle.

    Dans l’intérêt de tous et probablement dans l’intérêt supérieur de Madame Aubry et son époux, cette assignation devrait être retirée. 

    La liberté d’expression resterait intacte, tout en rendant certains internautes plus attentifs à ce qu’ils postent, et l’avenir de Madame Aubry encore compatible avec celui de la République 

    Francis NERI

    12 Août 2011

    PS: Merci à l'internaute qui m'a inspiré cette chronique.

  • La Martine de Lille 8

    Je me suis amusé à relier quelques informations relativement récentes sur notre affaire, du moins celles qui n’ont pas été éliminées par l’autocensure. Elles concernent Martine Aubry.

    Mon premier sentiment c’est qu’elle n’a pas vraiment « envie d’y aller » à la présidentielle.

    « Elle peut et sait tromper son monde, voire elle-même, avancer à couvert, comme si elle n’avait guère d’ambition. » dit le journal Marianne du 25 juin.

    Alors d’ici à ce qu’elle m’ait attaqué juste pour se donner un prétexte pour ne pas y aller, je m’interroge !

    Elle a peut être pensé qu’elle  n’avait pas « la maîtrise du temps » et qu’il fallait monter sur le ring pour en gagner : faire monter la pression médiatique, ne serait-ce que pour se mettre au pied du mur, pour voir si elle en était capable ou pas …ou alors pour masquer une absence de programme. C’est complexe…je ne l’ignore point. 

    Le problème c’est qu’il faut être prudent avec « les relais d’opinion » et lorsque l’on « touche » un support, la rétroaction est instantanée…le plus souvent.

    Quel visage offre t-elle à présent aux électeurs ? Je ne puis répondre à cette question, l’on pourrait prétendre que je n’ai pas l’objectivité nécessaire. Et puis est-elle en situation d’affronter le Président sortant ?

    Enfin, n’est-elle pas depuis trop longtemps en « terrain miné » comme le prétend Gérard Andrieu dans Marianne du 25 juin qui ajoute :

    « DSK listait lui-même ce qu’il appelait ses handicaps : l’argent, les femmes et la judaïté. Du coté d’Aubry, point besoin de gratter non plus. Ses proches se chargent eux-mêmes de répertorier ces histoires qui pullulent sur le net, que les français s’échangent par mail et que la campagne fera irrémédiablement resurgir.

    Première de ces « affaires » : son mari, Jean-Louis Brochen , présenté comme l’avocat « salafiste », l’avocat des islamistes, l’avocat « halal » pour avoir défendu en 1993 des jeunes filles voilées exclues de leur lycée et, quelques années plus tard, un membre du gang de Roubaix. L’opération déminage a été soigneusement pensée. A l’été 2010, Jean-louis Brochen a fini par couper court à ces rumeurs. Le média choisi pour s’exprimer n’a rien d’anodin : il s’agit du site non-fiction.fr dirigé par Frédéric Martel, un ancien du cabinet d’Aubry au ministère de l’emploi.

    Autre « affaire » récurrente : celle des créneaux horaires accordés à des femmes musulmanes à la piscine de Lille sud. Si, à l’origine elle déclarait voir là un moyen pour ces femmes de « s’émanciper », aujourd’hui elle confie à certains de ses interlocuteurs s’être fait avoir « par une association de femmes obèses » qui comptaient essentiellement des femmes musulmanes. Depuis, ce dispositif a été corrigé et les hommes ne seraient plus exclus.

    Enfin la dernière « affaire » est sans doute la plus délicate. Il suffit pour en avoir connaissance de taper « Aubry » dans google. La deuxième suggestion faite par le moteur de recherche est « Aubry alcoolique », preuve que cette requête est parmi les premières chez les internautes.

    Ses proches ont connaissance de ce qu’ils dénoncent comme une « odieuse rumeur », alimentée par des agents sarkozystes. Là encore, abordent d’eux-mêmes et sans détour le sujet. « C’est débile, je ne l’ai jamais vue saoule. Ce n’est pas une alcoolique », affirme un collaborateur. « C’est une connerie monumentale, explique un parlementaire. Ce n’est pas une ascète, elle aime le bon vin, les vins légers de Loire, mais dire qu’elle est alcoolique et qu’elle a fait des cures de désintoxication …

    D’ailleurs si elle avait fait une cure de désintoxication, elle ne pourrait pas boire un verre du tout ».

    Et c’est signé Gérard Andrieux.

    Un peu plus loin il écrit : « Martine Aubry c’est Janus en politique. Tel le Dieu romain, elle possède deux visages. Celui de la responsable politique qui a envie d’en découdre le mardi matin et celui aussi, qui veut tout plaquer …le mardi soir !

    Bref : « Seigneur occupez-vous de mes amis, mes ennemis je m’en charge » et puis comme propagation de « rumeurs », on ne fait pas mieux. Moi avec mes 500 amis j’ai l’air de quoi ?

    Question : « Madame Aubry poursuit-elle Gérard Andrieux et Marianne pour « diffamations ». Si quelqu’un en a entendu parler qu’il me le fasse savoir, enfin je ne serai plus seul car, qu’à t-il fait de plus ou de moins que moi : relayer des « rumeurs » s’il s’avère qu’elles en soient ! Il a pourtant les moyens lui de vérifier ses informations, d’enquêter, c’est un vrai journaliste non ? Il aurait pu confirmer ou infirmer, non il « rapporte » c’est tout ! 

    Tout çà n’est pas sérieux ! 

    Francis NERI