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monseigneur di falco

  • Christianophobie

     

    Christianophobie

     

     

     

     

    Je partage au combien le “message” de Monseigneur Di Falco et il est “prudent” lorsqu’il parle de christianophobie. Il s’agit, pour moi, d’une tentative d’effacer les chrétiens de ce monde, ni plus ni moins et j’ai le sentiment que, globalement, ils sont prêts à accepter leur disparition.

    Oui la mémoire construit notre identité. Je me rappelle ce que je veux être, ce que je pense être, la vision que j’ai de moi, des autres et de Dieu, de mon bonheur privé et collectif. Bref, mémoire et identité, c’est un peu la même chose !

    Certains voudraient nous priver de notre mémoire chrétienne, humaniste et celle des lumières, qui nous dit d’où l’on vient et où l’on va, comment y emmener aussi les plus fragiles d’entre nous. Ils voudraient nous engluer dans une identité commune, identique pour tous, pendant que d’autres nous assassinent avec la leur !

    Il s’agit pourtant et toujours, pour nous, d’articuler la diversité des trajets individuels avec un horizon collectif. C’est sur cette base solide que se construisent notre morale, notre éthique, nos valeurs et notre “civilisation”.

    La France, selon certains, doit s’adapter à un contexte nouveau prenant en compte l’intégration Européenne, le dialogue des nations, des cultures et le partage des mémoires. Mais peut-on en 2012, par exemple, partager la mémoire Algérienne et celle des Français judéo et pagano-chrétiens ?

    Alors faut-il aller au secours des chrétiens persécutés du monde arabo-musulmans ? Tous les pays doivent-ils, veulent-ils et peuvent-ils nécessairement se rassembler et “fabriquer” une mémoire commune et atteindre l’idéal chrétien de la “paix universelle” et du “meilleur ”des mondes ?

    Francis NERI

    25/02/12