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sémantique générale

  • Analyse systémique et communication

    Le moment de rappeler ou de préciser quelques fondamentaux sur ce blog et au delà !

    « L’approche systémique comporte trois axes (pôles) en interaction : communication managériale, organisationnelle ou thérapeutique. La combinaison des trois approches procure aux individus entrainés une formidable efficacité personnelle et collective. Cette efficacité ne réside pas dans un savoir, mais dans un faisceau d’attitudes qui détermine des comportements efficaces. » 

    Francis NERI

    L’analyse systémique sert  à appréhender la complexité d'un système dynamique composé d'un grand nombre d'éléments (objets) qui doivent être étudiés simultanément dans le cadre de leur évolution. 

    L’appréhension d'un évènement, ou la compréhension d’un phénomène, passe par l'acquisition d'une connaissance appropriée des caractéristiques de  l’évènement (EV) considéré. Une de ces méthodes d'acquisition est l'analyse qui consiste à déduire des principes sous-jacents à travers la réflexion ou l'observation de l’évènement (ou phénomène considéré).

    L’analyse systémique englobe les systèmes d’analyses issues de la pensée d’Aristote et de Descartes.

    L’analyse cartésienne, destinée à l'étude séquentielle d'objets  (et EV) statiques, est insuffisante à appréhender la complexité d'un système en interaction dynamique composé d'un grand nombre d'objets qui doivent être étudiés simultanément et en continu dans le cadre de leur évolution si l’on veut en tirer un « modèle » pour l’agir (rendre réelles nos projections en traitant, ici et maintenant, avec le passé et l’avenir). 

    « S’élever pour mieux voir, relier pour mieux appréhender (dans le sens de comprendre), situer pour mieux agir ». 

    Dans l’univers physique, un but est un absolu. Une particule élémentaire est toujours en mouvement et manifeste toujours ce but. L’objectif de la recherche est de trouver le but, d’appréhender des conséquences, y compris les conséquences de nos actions au sein des systèmes en interactions, y compris les systèmes « humains » : économiques, financiers, sociaux, culturels, ainsi que « l’écologie de l’esprit ».

    L’analyse systémique s’applique indifféremment à l’étude d’un phénomène physique, philosophique, psychologique, psychiatrique, sociologique, économique, financier, politique, culturel etc…

    Pour simplifier, l’on pourrait dire que l’analyse systémique c’est l’étude de la communication entre objets de toutes natures

    Elle vaut donc la peine d’apprendre à nous en servir correctement afin d’améliorer notre existence quotidienne et devenir un acteur conscient des changements se produisant en continu au sein de notre environnement proche ou lointain.

    Francis NERI 

    A suivre ….

  • Manière de voir

    Quand le cartographe invente la réalité, la « carte » mentale est le territoire qu’elle représente.

    Comment rendre compte du monde nouveau qui naît et se recompose sans cesse sous nos yeux ?

    Comment en dégager les principales tendances, les courants et contre-courants ?

    Dans ce magma en ébullition, on pense souvent que la cartographie offre une copie objective, une juste représentation.

    Il n’en est rien : le cartographe invente une vision du monde. Ce qui ne veut pas dire que son rôle n’est pas important et que sa représentation ne va pas devenir réalité.

    Un ami, Pierre Karli, disait récemment, à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage « Devenir un homme » qu’il n’avait pas l’ambition de « changer le monde », contrairement à ce qu’affirmait son éditeur dans la plaquette de présentation.

    Pierre Karli est trop modeste et il doit avoir un instant oublié la complexité, celle du battement d’ailes du papillon qui, par action et rétroaction dans l’environnement, change le monde.

    C’est la multiplicité des actes quotidiens, des évènements reliés les uns aux autres, des interactions qui nous transforment ainsi que notre environnement. Et ma foi ! Il y a des actes et des évènements qui nous changent plus que d’autres.

    Pierre Karli et quelques autres inventent une vision du monde et leur rôle est décisif. Je pense avec eux que la raison et la connaissance ne sont pas suffisantes pour changer les comportements, il faut y ajouter la qualité de nos émotions et, si nous savons les organiser, les rendre cohérentes avec la raison et la connaissance, et bien oui, nous pouvons changer le monde !