Et si Malthus avait raison ?
Curieuse convergence des esprits et ravie de trouver quelqu'un qui partage si largement mes points de vue concernant la démographie.
Et si Malthus avait raison ?
Il faudrait diminuer de moitié la population mondiale pour que la planète survive. Comment ? Tout est là. Je me bats pour le vivant et le respect de ce qui existe encore.
Allez dans www.chasse-a-courre.com Vous comprendrez ce qui se passe, en partie.
Cordialement
Ecrit par : Elena Lacroix 25/07/2008
Le malthusianisme selon Wikipédia est une politique prônant la restriction démographique, inspirée par les travaux de l'économiste britannique Thomas Malthus (1766–1834). Le terme est utilisé pour la première fois par Pierre Joseph Proudhon en 1849. Pour Malthus, seule la procréation des familles peu sûres de pouvoir nourrir leurs enfants devait être restreinte, et ceci par une chasteté volontaire fort éloignée des méthodes anticonceptionnelles et antinatales qui seront pourtant désignées ultérieurement comme néo-malthusiennes. Les préoccupations écologiques renouvellent aujourd'hui la problématique malthusienne. Ainsi, certains, comme le commandant Jacques-Yves Cousteau, voient dans l'excessive population humaine le principal obstacle à la sauvegarde des espèces animales et végétales.
Bonjour,
Merci, Amie du vivant, de votre commentaire qui fait de vous une alliée dans cette recherche du changement et qui me permet de développer « notre point de vue »
J’ai suivi votre conseil et me suis rendu en visite sur votre site que je vais ajouter à la liste de ceux que je recommande et visite régulièrement comme par exemple C.V.N. que vous connaissez déjà.
Permettez moi de vous dire, avant toute chose, que je n’appartiens (le mot m’a toujours semblé inconfortable et dangereux pour ma liberté de penser) à aucun parti, aucune idéologie, aucune religion. J’essaie de porter aux évènements, choses et au vivant MON regard et MA main et ce n’est pas une mince affaire que de se débarrasser de ses préjugés et de ses jugements de valeur.
Vous ayant précisé « d’ou je parle » je puis vous donner, puisque vous m’y invitez, mon sentiment sur votre site.
A partir d’une « entrée », la chasse à courre, vous abordez non seulement la défense des animaux, mais également les raisons pour lesquelles la chasse à courre doit être interdite et les animaux défendus.
Globalement, vous dites que sauver l’animal, c’est sauver l’homme et, poursuivant votre raisonnement, vous soutenez que pour sauver l’animal et l’homme, il faut réduire le nombre des hommes, car « il » pollue l’eau, les végétaux, « il » détruit l’habitat animal naturel, l’urbanisation mite le territoire, la circulation routière etc. Bref l’animal est « la proie sans défense de la croissance et du développement sans fin ».
Vous avez raison, car ce que « l’on » fait à l’animal, « on » le fait aussi à l’homme. Nous voilà donc d’accord sur l’essentiel.
Nous sommes trop nombreux, hommes et dans certains cas les animaux (par exemple les hommes, les pigeons et les rats dans les cités fortement urbanisées).
Commençons par « réduire » les hommes ! Et là vous posez la question qui tue si j’ose dire :
« Comment ? Tout est là » Se battre dites vous encore ! Mais je dirais : Pour aller ou ? Comment ? Avec qui ? Pour ma part, je pense :
1) Que nous ne changerons pas les hommes car ils sont pris comme l’animal dans la nasse de leurs attitudes et de leurs comportements. Nous pouvons tout au plus changer leurs pratiques et de ce fait les systèmes au sein desquels ils évoluent.
Il y a moi et le système, disait Thomas Crown, un banquier qui pensait que le système financier devait changer, mais c’était au cinéma.
2) Vous parlez aussi de l’école et de l’éducation et là encore nous nous rejoignons, car si nous ne voulons pas que l’homme se massacre, ou que quelques uns massacrent ce qu’ils considéreraient comme un excédent sans valeur, nous devons l’éduquer, le former, le socialiser.
Par exemple, lui apprendre que ce n’est pas en ayant 12 enfants, avec chacune des femmes qu’il aura pu s’acheter, qu’il pourra assurer ses vieux jours, parce qu’il les programme déjà pour une mort certaine et rapide et qu’ils ne lui seront d’aucune utilité. Nous pouvons aussi mettre à sa portée les outils de la régulation des naissances, ou encore lui réapprendre à recultiver son champ. Si Monsanto nous laisse quelques semences.
C’est donc bien des pratiques qu’il faut faire évoluer : faire des enfants, cultiver son champ ; et des systèmes qu’il faut changer : celui du « fellah », celui de l’alimentaire.
3) Vous traitez ensuite le problème des valeurs.
Je crois, en effet, que nous devons réexaminer au plus vite quelques unes des valeurs qui ont fait notre culture.
D’autre part, si nous devons en examiner d’autres, nous devons veiller à ce qu’elles ne nous soient pas imposées. Une culture est basée sur des valeurs. Dire celles que nous voulons porter, se rassembler autour, les promouvoir et les défendre sans violence, voilà encore un point d’accord entre nous.
4) Voilà pourtant, un défaut d’ancrage qui me pose problème. Je le retrouve parfois dans l’esprit de ceux qui, souvent, me sont le plus proche par leur sensibilité.
Vous parlez par exemple de « l’opportunisme politique du locataire du Palais de l’Elysée, brandissant au gré du calendrier les fantômes indignes de l’humanité »
Je suis persuadé que s’en prendre aux hommes, à leurs convictions, leurs idéologies n’apporte rien et surtout ne permet pas de rassembler, mais d’opposer. Il faut penser et espérer que le Président est sincère et qu’il n’ignore rien de la situation, qu'il faut lui donner crédit, car la plupart de temps une telle mission grandit l'homme qui la porte et l'en rend digne. Sans cela, soupçonnons que Messieurs Nicolas Hulot, ou encore Bernard Kouchner ne seraient pas en son équipage.
A nous de persuader et convaincre ceux qui hésitent, Président compris, à partager des convictions et réponses «factuelles », comme dit un ami, que nous sommes en mesure d’apporter à la situation, par nos actions de terrain. Réponses que le Président et son équipe n’auraient pas trouvées. A l’aider à appliquer celles qu’il met en œuvre et qui nous semblent correspondre à la situation. Penser aussi que nous n’avons pas toutes les données du problème et que la réalité que construisons est la nôtre, pas la sienne.
Donc et pour conclure, rien ne sert de combattre l’Homme, ni de vouloir le changer, il faut par contre changer ses pratiques, réguler les systèmes déficients qu’il a lui même élaborés et le diriger plus fermement jusqu’au moment espéré ou il sera en mesure de se changer lui même, ce qui n’est pas pour demain.
Pour ce qui nous concerne, notre devoir est de nous rassembler, de rencontrer ceux d’entre nous qui sont engagés dans cette lutte pour la préservation du vivant dans sa globalité et sa totalité. Il faut rassembler au delà de nos divergences, de nos idéologies, de nos convictions, droite, gauche, centre, religions, cultures, races. Nicolas Sarkozy, le Pape, vous, moi, les autres, les animaux et les plantes, avons tous une épée suspendue au dessus de nos têtes et nous savons que nous ne serons pas tous sauvés.
Hélas, les humains sont multitude et la multitude est irresponsable et coupable. Elle cherchera toujours à satisfaire ses besoins, ou ses désirs à court terme, quelles que soient les conséquences pour le groupe ou pour l’espèce. Alors, les animaux, les plantes, l’environnement…. !
Nous devrons donc faire taire nos divergences, cesser de récriminer contre un tel ou contre une telle, qui s’empressera de nous retourner le compliment avec des arguments qui valent souvent les nôtres, par exemple : « Après moi le déluge » vaut bien dans, l’indifférence de l’univers envers le bien ou le mal « Aimez vous les uns les autres »
Personnellement, je préfère la seconde, c’est la raison pour laquelle je n’irai pas vitupérer contre le Pape, sous prétexte qu’il voudrait « récupérer l’écologie », pas plus que je gronderai contre le Président qui à eu le mérite de s’ouvrir à l’écologie ce que nul n’a fait, je pense, avant lui !Pour le reste, c’est à nous de jouer, de faire de la « politique », et en faire pour moi, n’est pas de fabriquer un nouveau parti et de s’y enfermer ; c’est d’être nombreux pour constituer une grande force de proposition et d’action, ensuite de choisir parmi les problèmes qui nous prennent à la gorge le plus urgent et, celui qui nous rassemble le plus.
C’est peut-être ce que tente actuellement Monsieur Nicolas Hulot. Si cela était, je lui souhaite d’en avoir l’énergie, la compétence et le statut, que personnellement je lui donne bien volontiers
Vous avez deviné, l'une de mes priorités vise le contrôle de la démographie, car je crois que si nous réglons ce problème, les autres seront également bien prés de leur solution. C’est l’objet de la chronique à laquelle vous avez aimablement répondu, de ma démarche et de mon engagement.
Amicalement
Francis NERI
Commentaires
Rien à voir avec le sujet mais dans votre "'A propos" vous parlez d'Alain de Rosnay, dans mon blog de Joël de Rosnay à propos de communication fractale. Comme j'imagine que vous faites référence à l'homme symbiotique, il me semble que c'est Joël.
Merci Joël vous avez raison, j'ai rectifié ainsi que quelques autres imprécisions.
Il s'agit bien d'autre part de l'Homme symbiotique sur lequel, je crois, ont également travaillé E. Morin et H. Laborit.
J. De Rosnay fait également souvent référence à Korzybsky et la sémantique générale: Une carte....
Encore merci