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De la nécessité de changer

Introduction au changement systémique.

Devant la rapide et inévitable modification des conditions de la vie sur terre, nous prenons conscience de la nécessité de modifier nos comportements si nous ne voulons pas abréger le cours même de notre existence en rendant notre planète inhabitable.

Nous ne pouvons plus aujourd’hui vivre comme hier et encore moins comme demain. Et pourtant, tout va dans le même sens, le mauvais.

Nos enfants, comme la plupart de leurs parents, ne mesurent pas l’ampleur des bouleversements qu’ils vont subir et devoir assumer.

Il appartient aux éducateurs et animateurs, ainsi qu’aux décideurs, de préparer les générations futures au monde qui sera le leur. Contrairement aux générations précédentes, ces changements ne seront pas d’ordre « homéostatiques »[1], mais profondément structurels impliquant des changements de très haut niveau de complexité.

C’est un devoir d’apprentissage, d’éducation, de formation et de socialisation qui s’impose à nous comme un défi que nous devons relever :

 

  • Eduquer nos enfants sur des bases nouvelles
  • Former les parents à leur nouvelle responsabilité systémique
  • Socialiser par la régulation des conduites et pratiques sociales
Une approche systémique.

La théorie des systèmes a pour objectif de définir les relations qu’il y a entre les éléments composant un ensemble complexe, et les effets, simultanés ou non, qui résultent des modifications des propriétés de chacun de ces éléments sur l’ensemble, considéré alors comme un système. Celui-ci peut être fermé ou ouvert sur son environnement, avec ou sans but, régulé ou non, composant (sous-système) ou non d’un système de niveau supérieur, etc.

Le réchauffement climatique, le protocole de Kyoto, la pauvreté dans le monde, l’épuisement des ressources naturelles, les pollutions, la faim, les maladies endémiques, la démographie, etc., etc., tous sujets qui pris isolément ne nous apportent rien de plus qu’une connaissance parcellaire du monde, et, hélas, bien peu opérationnelle.

Pour considérer la Terre comme un « système », il faut définir ces éléments (ses sous-systèmes) le composant, ses limites par rapport à son environnement et ses relations avec ledit environnement. Vaste programme... Sans oublier ce que l’on a sous les pieds, c’est-à-dire tout ce qui compose la planète, et qui est particulièrement mal connu, avec ses plaques qui dérivent, ses tremblements de terre, son volcanisme, son magnétisme, sa température interne, etc., etc. Sans oublier non plus ce qui y vit, à commencer par l’espèce humaine sans laquelle rien de tout cela ne serait exprimé : nous, humains, éléments du système, pouvons seuls penser le système... et tenter d’améliorer son fonctionnement pour retarder notre disparition certaine (programmée ou non).

Faisons donc l’inventaire des composants du système et des contraintes internes; inventorions les flux et les stocks correspondant à la production des biens et des services, aux dépenses d’énergie et à l’information ; recherchons les dispositifs de régulation.

Tous ces facteurs sont en relations, et l’on peut mettre en évidence des sous-systèmes ayant chacun leur propre logique : démographie, production énergétique, production agricole, production industrielle et transport, services et information, urbanisation, santé et éducation, exploitation des ressources naturelles, pollutions terrestres et maritimes, pollutions atmosphériques, armement et guerres, météorologie (évolution du climat), etc. Chacun des sous-systèmes est homothétique[2] au système global avec ses composants et leurs relations.Le découpage du système global est fonction des critères choisis, et il peut être tout autre eu égard à l’approche retenue : par exemple on pourrait s’en tenir à quelques grands sous-systèmes comme : démographie, énergie, ressources naturelles, réchauffement climatique, et analyser leurs interrelations.

Comment l’éviter ? Ce n’est pas possible (première hypothèse) : le contrôle du système Terre n’est pas à notre portée parce que notre psychisme n’a pas atteint un stade de développement tel que nous puissions générer et contrôler ces boucles de régulation.

Le seul remède à la surpopulation qui est à notre portée, c’est avant la pilule, l’éducation ! On le sait. Il est temps de s’en préoccuper, et de détourner, par exemple, vers l’éducation les dépenses militaires pour faire cet effort d’éducation gigantesque sans lequel nos autres efforts pour préserver l’environnement seront, à vue humaine, inutiles. Ce n’est pas contestable, un calcul sur un coin de table suffit à le prouver.

Des mécanismes de correction sont possibles, mais faudrait-il que la conscience des pays démocratiques se réveille sur ce point

Un systémicien :

Il construit ses analyses sur l’observation empirique des faits et leur mise en perspective. Il met cette méthode au service du décryptage de la crise écosystémique globale. Il fonde sa grille de lecture sur l’analyse démographique, énergétique, alimentaire, économique, financière, culturelle à partir d’une approche anthropologique en y incluant la totalité du vivant. 



[1] « L'homéostasie se définit comme la capacité de l'organisme de maintenir un état de stabilité relative des différentes composantes de son milieu interne et ce, malgré les variations constantes de l'environnement externe. » Plus simplement, l'homéostasie est donc l'équilibre interne de l'organisme (d’un système qui s’autorégule).

[2] Qualifie un format qui est proportionnel dans ses dimensions à un autre.

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