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Le survivalisme

Le survivalisme, une déclaration d’indépendance

Posted: 07 Sep 2013 09:47 AM PDT

C’est avec un grand plaisir et un honneur plus grand encore que j’ai accepté l’invitation de Nouvelles de France à rédiger une colonne dans ses pages. Je suis Vic Survivaliste, 47 ans, marié et père de deux très jeunes enfants. Je suis de ces Français d’Amérique qu’on appelle aussi Québécois et je tiens une tribune sur le survivalisme et la prévoyance. Qu’est-ce que le survivalisme/la prévoyance en fait ? C’est fort simplement une démarche qui consiste à développer et maintenir notre autonomie fondamentale dans toutes les situations et dans toutes les circonstances, que ça aille bien ou mal, que ce soit sur le plan personnel ou mondial.… Lire la suite !

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Mon commentaire :

« Toutes choses sont liées. Tout ce qui survient à la terre, survient aux fils de la terre. L’Homme n’a pas tissé la toile de la vie. Il en est à peine un fil. Tout ce qu’il fait à la toile, il le fait à lui même. »

Chef Seattle.

Il y a, dans cet article, des éléments intéressants qui rejoignent l’approche systémique, le mot employé, « écosystémique », qui relie écologie et systémique, n’étant qu’un pléonasme.

La survie individuelle n’est possible que si le groupe et l’espèce survivent à l’individu, et au delà, au « système » global. En particulier dans les grandes catastrophes naturelles, guerres etc. Si l’individu survit au détriment du groupe ou de l’espèce c’est la fin de l’humanité, ce qui ne veut pas dire fin de la vie. Point barre !

Aujourd’hui, notre tâche la plus urgente est d’apprendre à penser autrement. C’est à dire en termes de relations, d’interactions, de rétroactions et d’interdépendances. Il nous faut apprendre à donner sens aux évènements, à les interpréter correctement car l’efficacité personnelle et surtout collective à l’agir sur le monde ne dépend pas seulement de nos "savoirs", y compris de nos « savoirs survivre », mais de nos représentations, de nos attitudes et de nos comportements…individuels et collectifs.

Cela dit si nous ratons le côche, le "survivalisme" peut être un bon moyen de survivre par petits groupes, si nous reculons de quelques siècles dans l’Histoire du monde à venir. Notre premier impératif si nous ne voulons pas en arriver là, c’est de restreindre la fécondité de l’espèce humaine. Le reste est affaire de gestion globale, de régulation, de contrôle, de sanctions et d’une meilleure affectation des richesses produites.

Francis NERI

8 sept 2013 à 11:59 at 11 h 59 min

Commentaires

  • Je viens de lire sur "Hérodote" de Larané que la Corée de 50 millions d'habitants "aurait besoin de 100 millions d'immigrés pour maintenir son niveau de vie et retraite d'ici à un demi siècle..." Comment peut-on écrire de pareilles âneries? Comment sur-peupler la terre sans la détruire à coup sûr?
    Cette fuite en avant est inepte et pourtant ce que l'on continue de proposer....
    Bon...cela se fera heureusement sans moi...!

  • « Le souverain bien est le plaisir, défini essentiellement comme « absence de douleur ». Épicure considère que la sensation est à l'origine de toute connaissance et annonce ainsi l'empirisme. »

    Il semble mon ami que vous "ne voulez" effectivement pas souffrir et vous réfugier dans le néant.
    Vous ne vous en tirerez pas comme çà :-)

  • la question n'est pas de sauver un système économique en poussant à la consommation (le fameux indice du moral des français.....paraît-il), ce qui est suicidaire: les ressources sont limitées, de même que les terres cultivables, etc....
    Au Japon, il n'y a pratiquement d'immigration et ils ne se débrouillent pas plus mal que nous.
    Il est indispensable de limiter les naissances. Peu de gouvernants ont le courage de le dire, et encore moins de le faire.
    Un système pourra justement évoluer sur des nouvelles bases, plus saines avec un peu de chances, en se pensant lui-même, non pas sur un eugénisme, mais sur une limitation des naissances. Cela aussi contribue à nous faire imaginer le futur.
    Et donne encore plus de prix, si besoin était, à cette chose merveilleuse qui s'appelle la vie.
    Au Nigéria, par exemple, il est impensable qu'un homme n'ait pas un maximum d'enfants de ces multiples épouses. Il existe souvent une véritable course entre membres d'une fratrie, d'un groupe pour savoir qui a la plus grosse famille!
    ensuite no problem! en ce qui concerne l'éducation, la nutrition....l'occident et les µONG y pourvoiront.
    Désolée mais je ne crois pas que la 'civilisation' fonctionne ainsi!

  • "Il est indispensable de limiter les naissances. Peu de gouvernants ont le courage de le dire, et encore moins de le faire."
    C'est bien de cela qu'il s'agit Lucie, la limitation des populations, en particulier Africaine. Sinon, nous succomberons sous le nombre et par l'épuisement des ressources.
    Mais nos pratiques sont basées sur l'expansion continue. Elles sont orientées par l'impérialisme qui survit grâce à cette "fuite en avant".
    Y mettre fin et tout d'abord sur notre sol est donc notre premier impératif.

  • bonjour goshein

    malheureusement d'accord, rien n'est gagné pour l'avenir de tous si des décisions enfin sérieuses ne sont pas appliquées.
    L'Afrique possède d'immenses richesses et pourtant ses peuples sont incapables d'avancer, on nous parle de progrès dans certains pays, ce sont des gouttes d'eau.
    Je n'en démordrai pas, contrôle des naissances.
    Quand on voit nos gouvernants se congratuler car la démographie française est florissante! irresponsables, et en plus soutenus par les écolos! ce serait risible, si ce n'était dramatique.

    cordialement

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