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Comprendre la culture

L’essentiel, pour ce faire, après avoir identifié les éléments qui la composent, c’est d’appréhender la façon dont les éléments s’articulent entre eux.

Idem pour une organisation, une structure sociale.
Idem pour tout système, y compris un système humain, individu ou groupe d’individu.

Connaître sa structure et son organisation c’est la clé de la compréhension du « comment » fonctionne un système, comment le manipuler.
Le pourquoi étant secondaire sinon superflu !

L’homme est un animal particulier. Ce n’est pas son cerveau, pas seulement, qui fait la différence entre les hommes, entre autres.
Encore que celui-ci a un rôle à jouer, mais plutôt sa tendance à symboliser qui le fait porteur de culture.

Or la culture est un processus d’apprentissage. Elle doit être apprise et absorbée et, les humains doivent apprendre à apprendre toute leur vie.

La question épineuse, c’est lorsque la culture, toute la culture, scientifique, organisationnelle, pédagogique, thérapeutique etc. atteint un tel degré de complexité qu’il est impossible à une seule personne de l’assimiler toute entière.
Il s’agit, pour celui qui prétend accéder à un certain niveau culturel, à l’essence de la culture, sinon à l’essentiel, d’élaguer la culture, la réduire au strict nécessaire à ce qui lui est strictement et spécifiquement nécessaire.

Eliminer ainsi sa culture présuppose la prise de conscience de l’essence de la culture qui est un processus d’apprentissage, le produit d’une histoire arbitraire, et non la façon juste ou pas de faire correctement les choses, d’instinct par oppositions aux autres façons qui seraient erronées.
Répandre cette idée dans tout un peuple est de la plus grande difficulté.

Je pose donc la question :
Face aux cultures envahissantes qui nous bousculent, qui veulent nous dominer et prendre notre place, que devons nous conserver d’essentiel de notre culture occidentale ?
- Le consumérisme ?
- Le système financier ?
- Le système militaro-industriel ?
- La globalisation libérale ?
- L’Etat nation ?

- Autres ?

Et pourquoi pas : que devons nous adopter ?

Or, chaque groupe social est unique par la  juxtaposition de ses éléments constitutifs et par les valeurs dominantes donnant vie à la culture.
En conséquence, un groupe social ayant essentialisé sa culture est fragilisé face aux peuples plus  « barbares » ou /et sera détruit par une société techniciste, marchande, impériale, belliciste.

Est-il pour autant désarmé ? Ne s’agit il pas, une fois maitrisé le processus de culturation, quelles graines semer dans les autres cultures en mal de conquêtes pour qu’elles produisent à peu prés n’importe quel résultat désiré. N’importe qu’elle attitude et n’importe quel comportement par la manipulation de leur culture et, transformer un ennemi en allié ou le faire se déchirer par la guerre civile.

Tenez çà me rappelle quelque chose …le N.W.O. pas à vous ? 

Francis-claude Neri

05 10 16    
 

Commentaires

  • J'ai posté ça hier soir sur une autre page fb, je le remets ici, au cas où ça serve à quelque chose...
    "Les fondements de notre civilisation sont sapés par le rejet d'une vision ordonnée du monde. L'homo-progessistus-atheus se pense aux commandes techniques d'un réel qu'il croit fortement malléable et constructible, au final les seules réalités qu'il puisse rencontrer sont les structures empiriques mêmes qu'il s'ingénie à détruire. Mécanique d'une chute vers le vide nihiliste et peut-être eschatologique où notre monde semble entraîné inexorablement."
    Richard Lebel

  • Reste à craindre qu'il y ait des choses pas claires derrière des choses qu'on sert au quotidien à pas mal de gogos.
    Manfred Krause

  • Ce fut vrai du temps des systèmes hiérarchisés - aristotéliciens, si tu préfères.

    Avec les outils modernes, ceux qui fonctionnent sur le principe de l'essaim, il n'y a plus à proprement parler de "structure" au sens que nous donnons à ce mot.

    À ce sujet, je suis effaré de la vitesse avec laquelle les mites alimentaires transforment les moindres débris alimentaires en matière vivante, volante, et dotée d'un comportement exploratoire.

    On pourrait presque se demande si ce ne sont pas des biodrones d'un type particulier inventés par une civilisation antérieure disparue. Les moustiques aussi, bien entendu.

    Je me demande ce qu'en pense Rhia Darvan.
    François Paganel

  • Le nouvel ordre mondial est un concept géopolitique de l'immédiat après-guerre froide. La formule « nouvel ordre mondial » est parfois mentionnée par son acronyme NOM (ou NWO en anglais). L'expression désigne alors l'alignement idéologique et politique des gouvernements et organismes mondiaux vers une certaine unipolarité, incarnée par les États-Unis. Depuis lors, elle est réemployée dans d'autres contextes où il est diversement question de consolider une gouvernance mondiale (en matière financière ou environnementale, par exemple).
    Francis NERI

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