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L’enjeu

Il n'y a en fait qu'une seule question vraiment politique.
D’ailleurs d'un point de vue historique et philosophique, cette question est si totalement et globalement politique qu'elle évince toutes les autres et sur ce point les identitaires, les antifas et les indigènistes ont tous ensemble parfaitement raison d'en faire un dilemme, le pivot du destin, la croisée des chemins pour les générations futures.

C'est cette question à laquelle répondent les électeurs à chaque élection présidentielle (notoirement la seule qui compte), depuis 1988 et cette question est systématiquement maladroitement peut-être, implicitement sûrement, mais qu'importe, posée par un représentant de la famille Le Pen.

D'ailleurs peu importe également qui la pose cette question, vu l'importance de l'enjeu.

De fait qu'elle soit posée par une femme traitée de poissonnière incapable de débattre entre les deux tours, par un juif d'Algérie chroniqueur fin bretteur qui ne perd jamais son sang-froid ou par un académicien juif ashkénaze qui le perd tout le temps n'a aucune importance.

Pas plus que n'a d'importance le fait que celui ou celle qui accèdera à la présidence soit intelligent ou honnête, ait du talent ou pas, que sa filiation soit celle des victimes ou des bourreaux des guerres d'un autre siècle.
( A l’exemple de TRUMP aux USA, de Bibi en Israël et de Johnson en Angleterre) Note de F.C.N.  

En fait il suffit de calibrer l'importance de la véritable question par rapport à la personnalité de celui où celle qui apporte une réponse, quelle qu'elle soit, stop ou encore, pour s'en convaincre.

Les candidats eux-mêmes n'ont strictement aucune importance vu celle de l'enjeu.

François Amsallem

Je suis malheureusement, très malheureusement d'accord avec toi. Le fait même que la France ne puisse considérer Zemmour que comme un juif d'Algérie et Finkel que comme un juif ashkénaze mais Rockaya Diallo ou Sibeth N'Diaye comme des françaises de droit établit que nous sommes hors sujet dans tout, que nos questions sont mal posées parce que la réponse est déjà avancée.

En aucun cas la question n'est politique, elle ne l'est plus depuis que nous avons perdu les pédales en 1963.

La question de la survie de la France a déjà obtenue sa réponse lors de l'élection massive de François Mitterrand et de celle de J Chirac 2.

Jean-Luc de Cabrières

Au 2e tour de l'élection présidentielle de 2017 les Français ont eu le choix entre l'accélérateur de ce qu'ils avaient vu et connu depuis 40 ans dans tous les domaines et éventuellement le frein.

Quand bien même le candidat du frein eût été d'une nullité absolue, proportionnellement à l'enjeu la qualité ou l'absence de qualité des candidats était un facteur négligeable.

Les Français n'avaient le choix qu'entre le frein et l'accélérateur de la descente en enfer, s'ils n'ont pas choisi le frein c'est uniquement parce qu'ils ont plus peur de l'inconnu que de l'enfer annoncé et dans lequel une partie d'entre eux se trouve déjà.

François Amsallem

J'aime l'idée que MLP n'avait qu'à appuyer sur le frein et donc ralentir au moins la course folle de la machine ...mais qu'elle n' a pas su ou pas voulu le faire Dans ce cas elle ne ferait pas mieux si nous avions l'idiotie de lui faire à nouveau confiance !

LA solution à mon sens serait un "changement de niveau deux" c’est à dire qu'il faudra probablement en passer par un affrontement plutôt sérieux entre les deux forces dont vous faites état.

Mais si l'on laisse encore l'une d'entre elle "proliférer" l'affaire est pliée d’ores et déjà ...c'est l'enjeu immédiat et à très court terme : stopper cette prolifération.
En conclusion choisissons nous un candidat (n'importe lequel finalement ) qui veuille appuyer sur le Frein, qui dise comment il va faire et qu'il fasse ce qu'il dit avec obligation de moyens ET de résultats ...çà devrait suffire si une BONNE équipe est avec lui !
Francis-claude Neri

C'est aux Français qu'il revient de décider, si la situation actuelle peut encore et jusqu'à quel terme (point de non retour) avoir une issue positive pacifique ou si le but est de maintenir quoi qu'il arrive l'illusion dans ce statu quo apparent qui s'effrite plus qu'il ne perdure réellement. Tant bien que mal depuis quarante ans les électeurs font le choix de ne pas choisir, c'est à dire le choix de la continuité relative par peur de la rupture d'une alternance proposée on ne peut guère plus maladroitement par la famille Le Pen.

En fin de compte si les Français ne décident pas pour eux-mêmes, soit d'autres le feront à leur place, soit les circonstances le feront pour tout le monde.

En d'autres termes, tant que ça n'ira pas assez mal, rien de décisif n'adviendra.

François Amsallem

22 06 20

Francis-claude Neri

http://semanticien.blogspirit.com/

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