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  • Sondages !

    34% pour Nicolas Sarkozy…à quatre ans de la prochaine élection. C’est du grand n’importe quoi et du n’importe qui.

    Mais bon puisque çà nous amuse et que pendant ce temps on tabasse la police à Trappes ! 
    La bipolarisation n’existe pas au sein de la France de la fragilité sociale celle qui a du mal à boucler ses fins de mois et qui vit dans l’insécurité. Et elle représente prés de 70 % des électeurs potentiels de Marine le Pen 
    Les "partis de gouvernement, ceux qui sont responsables du problème n'y sont plus crédibles. 
    La bipolarisation n'est plus qu'une idée pour politiciens et bobos de gauche comme de droite. 
    Dans la réalité les politiques ne pilotent plus rien, ne régulent plus rien, ne contrôlent plus rien.
    Ce sondage n’existe pas c’est de l’enfumage. Sarkozy serait fou de se risquer à être candidat. Par contre, il faut qu’Hollande tienne 4 ans pour permettre au Rassemblement Bleu Marine de s’encrer en régions et d’être prêt pour 17 ! 
    Le RBM doit pouvoir « récupérer » la plus grande partie de ces 70% sur le plan politique comme sur le plan idéologique ET culturel.
    Le FN peut alors devenir le premier parti populaire s’il saisit les abstentionnistes, récupère les retraités qui ne votent plus UMP, rassure sur sa capacité à désamorcer les conflits identitaires et culturels, protège de la mondialisation en défendant « la France des invisibles » et tend la main à ceux qui manifestent (entre autre) contre le mariage homo. 
    Il nous faut dire et redire que l’UMP ou le PS c’est : davantage d’islamisation et d’immigration, davantage d’Europe, davantage de recul de notre identité, de nos codes sociaux, de nos valeurs, davantage de mondialisation, davantage de conflits sociaux, davantage de pauvreté.
    Pour l’UMP et le PS il n’y a pas réellement de solutions et ils font l’impasse sur 70% de la population Française estimant, peut être secrètement, qu’une « bonne guerre civile » arrangerait bien leurs affaires.
    Marine Le Pen saura se saisir de la colère et de la révolte qui montent et les transformer en un projet politique construit sur ces éléments de base ce qui nous permettra en 17 de nous débarrasser de ceux qui sont responsables de nos problèmes et donc incapables d'y apporter une solution. 
    Nous pourrons alors remettre la France au premier rang comme nous avons pu le faire au temps des « trente glorieuses » qui suivirent la piteuse expérience socialiste et communiste de l’après guerre. Expérience qui déboucha sur le drame de l’Indochine et la perte de l’Algérie Française.

    En attendant préparons nous à soutenir ses candidats aux municipales, ce seront autant de "soldats" qui lui prépareront le terrain en 17 !

    34 % pour Sarko... ça vous gâche les vacances ! - Boulevard Voltaire

    www.bvoltaire.fr

    Le sondé se voit recommencer avec celui-là même qu’il avait chassé au profit de l’autre d’avant. Ou son clone.

     

     

  • Le multiculturalisme ne passera pas

    Les éléments d’analyse :

    Deux France, celle des métropoles et la France périphérique (qui regroupe des petites villes et des campagnes).

    Recomposition sociale et démographique qui tourne au désavantage des « Gaulois »

    « Gentrification » des grandes villes (davantage de cadres) avec embourgeoisement  rapide.

    Renforcement des populations immigrées dans le parc de l’immobilier social.

    Les HLM servent de SAS entre le nord et le sud.

    Nous passons d’un modèle assimilationniste officiel à un modèle multiculturel de fait et imposé.

    Les politiques de l’UMP et du PS parlent républicain, mais pensent multiculturel.

    Dans la réalité les politiques ne pilotent plus rien, ne régulent plus rien, ne contrôlent plus rien.

    La bipolarisation n'est plus qu'une idée pour politiciens et bobos de gauche comme de droite.

    La bipolarisation n’existe pas au sein de la France de la fragilité sociale celle qui a du mal à boucler ses fins de mois et qui vit dans l’insécurité. Les "partis" n'y sont plus crédibles. 

    Cette France, on peut l’identifier en croisant plusieurs critères : chômage, temps partiel, divers précaires, auxquels on ajoute les retraités, cela représente 65 % de la population française. La majorité du pays, celle qui n’est plus intégrée culturellement et politiquement.

    La France fonctionne sans eux ! C’est sans doute le problème social, démocratique, culturel et donc politique majeur.

    Ceci explique le FN et l’abstention.

    Modélisation :

    Une majorité de 65% que le RBM  doit « récupérer » sur le plan politique, idéologique ET culturel.

    Le FN peut donc devenir le premier parti populaire s’il saisit les abstentionnistes,  récupère les retraités qui ne votent plus UMP, rassure sur sa capacité à désamorcer les conflits identitaires et  culturels, protège de la mondialisation en défendant « la France des invisibles » et tend la main à ceux qui manifestent (entre autre) contre le mariage homo.  

    L’UMP ou le PS c’est : davantage d’islamisation et d’immigration, davantage d’Europe, davantage de recul de notre identité, de nos codes sociaux, de nos valeurs, davantage de mondialisation, davantage de conflits sociaux, davantage de pauvreté.

    Pour l’UMP et le PS il n’y a pas réellement de solutions et ils font l’impasse sur 65% de la population Française estimant, peut être secrètement, qu’une « bonne guerre civile » arrangerait bien leurs affaires.

    Marine Le Pen saura se saisir de la colère et de la révolte qui montent et les transformer en un projet politique construit sur ces éléments de base ce qui nous permettra en 17 de nous débarrasser de ceux qui sont responsables de nos problèmes et donc incapables d'y apporter une solution.

    Nous pourrons alors remettre la France au premier rang comme nous avons pu le faire au temps des « trente glorieuses » qui suivirent la piteuse expérience socialiste et communiste de l’après guerre. Expérience qui  déboucha sur le drame de l’Indochine et la perte de l’Algérie Française.

    En attendant préparons nous à soutenir ses candidats aux municipales, ce seront autant de "soldats" qui lui prépareront le terrain en 17 !

    Francis NERI

    20 07 13

  • Crise systémique : le retour ?

    Gilles Bonafi, un ami de longue date, connaît bien l’approche systémique appliquée à l’économie. Il ne se fait guère d’illusions non plus quand à la nuisance de la « Triplice » qu’il relie volontiers à la « théorie du complot qui, il faut bien le dire, se rapproche de jour en jour d’une certaine réalité.

    Il nous parle lui aussi de régulation, j’ajouterai qu’il  n’y a pas de régulation sans contrôle et de contrôle sans sanctions et c’est peut être là où finalement le bât blesse. 

    Nous aurons besoin de lui pour développer le sujet au cours de nos journées d’étude. Il acceptera peut être de se joindre à nous. 

    §

    Le système économique actuel basé sur la dette est démesurément financiarisé, un système que condamne l'ensemble des économistes. Certains pensent que la régulation (Bâle III) va résoudre le problème. Pour ma part, le problème de la régulation reste posé car les montants en jeux engendrés par l'hyper financiarisation sont gigantesques.

    En effet, la Banque des Règlements Internationaux (BRI, la Banque des banques) évaluait les produits dérivés (des produits financiers) à 632 579 milliards de dollars en décembre 2012.

    Sur le plan mondial 16 organismes financiers concentrent l'essentiel de ces produits selon l'ISDA (Association Internationale des produits dérivés).

    L'ISDA est une association de professionnels regroupant les principaux intervenants sur les marchés financiers des produits dérivés.

    Plus inquiétant encore, l'OCC, l'Office of Comptroller of the Currency, l'organisme gouvernemental de tutelle des banques US, dépendant du trésor américain, démontre que le marché des produits dérivés aux USA est entre les mains de quatre banques. 4 banques US (page 18/40) concentrent donc 208 000 milliards de produits dérivés alors que l'ensemble de ces produits représente 223 000 milliards. J P Morgan (page 32/40) par exemple totalise environ 69 000 milliards de dollars de produits dérivés avec une exposition totale de 335 milliards de dollars soit 228% de son capital. 

    Le quotidien La tribune expliquait :

    "Il fallait réguler ces produits dérivés parce que certaines faillites ont révélé les dysfonctionnements de ce marché", a souligné le commissaire européen, rappelant que "80% des échanges se font de gré à gré, échappent donc à tout contrôle et sont des facteurs de risque pour tout le système".

    Ces produits passeront donc par des chambres de compensation, des organismes dotés de

    fonds propres jouant le rôle de fonds de garantie car tout le monde cherche le graal : la rentabilité sans risques.

    Mais, c'est Avinash D. Persaud, expert en finance, qui explique le mieux le problème et désigne celui qui régulera in fine dans la Revue de la stabilité financière (N° 17 • Avril 2013) de la Banque de France :

    "Les responsables politiques appellent à la négociation, au grand jour, de tous les instruments sur des marchés organisés. D’aucuns estiment que, si des opérateurs ne veulent pas négocier des instruments complexes sur des marchés organisés (où tout le monde peut vérifier les prix, les quantités et les modalités) ou faire appel à une contrepartie centrale pour leur compensation et leur règlement, il faut exclure ces instruments de la négociation. Il convient de noter que cette proposition bénéficierait aux marchés organisés, dont bon nombre ne sont plus des entités mutualistes mais des entités à but lucratif. Il n’est pas étonnant que certains d’entre eux prônent ou souscrivent à l’idée que tout devrait se dérouler sur un marché organisé, ou du moins que toutes les transactions devraient passer par des chambres de compensation dont, en général, les marchés organisés sont aussi les propriétaires."

    La régulation de la finance nécessite en effet que l'on finance la régulation et la boucle est bouclée.

    Il est bon de rappeler que le verbe réguler provient du latin regulare qui signifie diriger..

    Cependant l'essentiel n'est pas là. En effet, ces organismes pourront-ils fournir les fonds propres nécessaires à la mise en place des accords de Bâle III, la clé de la régulation ? Quel sera l'impact sur le financement de l'économie réelle ? Or, l'ISDA est très critique envers la mise en place des règles prudentielles de Bâle III et indique que « les effets des règles proposées vont probablement pousser à une disparition de liquidité significative sur le marché, évaluée entre 15 700 MD$ à 29 900 MD$. » Elle avertit clairement que les effets pro-cycliques de la mise en place de Bâle III sont contraires à l'esprit de la régulation qui vise une meilleure résilience des marchés financiers.

    L'ISDA n'est pas la seule à tirer la sonnette d'alarme et Frédéric Oudéa , président directeur de la Société Générale, précisait :

    Les propositions tendant à rendre obligatoire un appel de marge initial bilatéral pour les produits dérivés non compensés pourraient entraîner un assèchement important et procyclique de la liquidité financière et accroître le risque systémique plutôt qu’à le réduire. En dépit de ses dimensions apparentes, il n’y a guère plus de 20 000 négociations sur produits dérivés de gré à gré effectuées chaque jour dans le monde entier, selon les chiffres du secteur.

    Le Shadow banking (finance fantôme) évalué à 60 000 milliards de dollars vers la fin de 2011 se développe de façon alarmante suite à la mise en place des règles prudentielles. Je reste donc très inquiet, et je ne suis pas le seul, concernant les risques d'un deuxième krach (une crise de la régulation ?) supérieur à celui de septembre 2008. 

    Il serait donc judicieux de repenser le volet financier de notre système économique en introduisant une finance basée sur des actifs tangibles interdisant les paris sur la fluctuation des prix, une finance éthique.

    En effet la situation est urgente. Il faut savoir que contrairement à l'idée reçue, les banques dans leur ensemble ne s'enrichissent pas, mais plutôt, à l'exemple des éléphants, se cachent pour mourir et nous assistons à la formidable concentration du secteur bancaire ! Aux USA, le nombre de banques est ainsi passé de 13400 le premier janvier 1988 à 5,984 en mars 2013.

    Source : Research.St Louis Fed

    La financiarisation extrême de l'économie n'existe que lorsque les dettes deviennent colossales, l'argent réel se raréfiant. La finance actuelle s'est ainsi développée à la suite de la fin des accords de Bretton Woods, la fin de la convertibilité du dollar en or le 15 août 1971 et surtout, l'instauration du régime de changes flottants en mars 1973.

    Ne l'oublions jamais, ce sont les réglementations interdisant aux entreprises de se couvrir contre le risque de change en plein régime de changes flottants qui ont poussé les institutions financières à imaginer des produits financiers tels que les swaps (un contrat d'échange de flux financiers entre deux parties) afin de se protéger.

    La finance permet de plus la transformation de l'argent futur en espèces sonnantes et trébuchantes bien présentes.

    Le culte de la croissance finira par engendrer son double opposé, la croissance du culte.

    Le temps est donc essentiel et surtout son étrange relation avec la vitesse. Pas étonnant que les transactions soient de plus en plus rapides. Cosmopolis, le roman phare de Don DeLillo (2003) reprenait cette idée. Face à la baisse des profits, l'homme (l'hybris) s'affronte à Chronos, tente de le fractionner en unités toujours plus petites, et, sans le savoir génère le chaos, la fameuse entropie du système.

    Source : http://www.youtube.com/watch?v=eVRpA-_jzV4

    Je ne peux m'empêcher de penser à notre cher Sisyphe, condamné à faire rouler éternellement en haut d'une montagne un rocher, qui en redescendait chaque fois avant de parvenir au sommet. Aujourd'hui, Sisyphe a inventé l'ascenseur et se retrouve obligé de rouler sa grosse pierre dans un mécanisme, qui va de plus en plus vite...

     

    Par Gilles Bonafi (son site) mardi 16 juillet 2013 –

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