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  • Des enfants !

    Isabelle de la Perrière Pas un mot sur une politique intelligente concernant la natalité, pas un mot pour aider les familles à accueillir plusieurs enfants, ce qui est fait en Hongrie et qui a déjà un franc succès ! Non ! bien sûr ! L’idéologie multiculturaliste sévit et le merveilleux "vivre ensemble " nous est servi sur un plateau d’argent (sale) comme le comble du bonheur absolu !

    Francis-claude Neri 230000 petits français à naitre exécutés chaque année dans le ventre de leur mère (neuf millions depuis la loi Veil !), et on nous rabâche qu’on a besoin d’immigrés pour « combler » une natalité déficiente et parer à une population vieillissante.
    Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes; alors commençons par nous poser les bonnes questions…
    Faisons des enfants OUI ...mais de bonne qualité et si nous voulons le nombre surtout avec des migrants, aurons nous la qualité avec une France au 26 eme rang mondial pour la qualité de son éducation et de sa socialisation ?

    Daniel Schall Francis-claude Neri OUI aux enfants "Label Rouge" élevés au Grain en plein Air ! Du Local en quelque sorte ?

    Frédéric D'Aubert Francis-claude Neri "on nous rabâche qu’on a besoin d’immigrés pour « combler » une natalité déficiente et parer à une population vieillissante."
    Eh, ce n’est pas le même "on". Et avec un revenu décent, pas mal de ces femmes l'auraient gardé, leur gosse, puisque les familles disent en moyenne en vouloir 3 dans les sondages mais n'en ont en fin de compte que 2 dans les faits.
    Il faut dire que les prestations sociales des immigrés qui enrichissent les patrons du BTP sont ponctionnées sur les revenus de ceux qui les SUBISSENT et non ceux qui en profitent.

    Francis-claude Neri Frédéric D'Aubert  Tu fais bien de le signaler c’est peut être toute la différente du moins dans certaines classes sociales que je ne qualifierai pas, pour qui le travail peut être plus qualifiant que d'élever un enfant de plus Ou alors une question de moyens
    Vivez sans entraves qu'elles disaient en mai 68 !

    Frédéric D'Aubert C'est plus simplement parce que beaucoup de parents doivent choisir entre avoir deux enfants et les voir, ou trois et devoir habiter plus loin et de ce fait les voir moins.

    Francis-claude Neri
    http://semanticien.blogspirit.com/
    27 01 20

  • Reconstruction

    Voilà un article qui met en perspective une crédibilité nouvelle et une reconstruction d’image pour MLP et le RN.
    Venant de Boulevard Voltaire, proche ne l’oublions pas de Robert Menard, nous ne pouvons ne pas nous demander si cet article, venant s’inscrire dans un ensemble d’autres probablement concertés n’est pas le prémices de ce rassemblement que nous attendons tous :  « Mon projet est d’aller vers un projet d’unité nationale, autour d’un grand dessein français, d’un grand projet fédérateur qui puisse réunir les Français d’où qu’ils viennent, d’un projet de grande alternance pour remettre le pays sur pied. »
    Nous ne demandons qu’à y croire mais la question se pose du : « autour de quoi se rassembler »

    - Si c’est pour une sortie de l’UE je suis d’accord

    - Si c’est pour stopper l’immigration et fermer nos frontières je le suis aussi

    - Si c’est pour mener une véritable guerre en France contre l’islam politique je le suis toujours
    - Si c’est pour réguler, contrôler l’économie, la finance et la démographie, je suis d’enthousiasme
    Pour « le reste » je sais qu’elle ne pourra pas faire mieux que ses prédécesseurs sauf à instaurer un régime plutôt « autoritaire ».  Connaissant son gout pour un centralisme très… très jacobin, je sais que les notions de décentralisation, de subsidiarité et d’organisation fractale seront vite oubliés, n’en déplaise à Paul Jorion son conseiller économique actuel.

    Alors je ne dis pas non …nous verrons bien …et très vite ! Les municipales seront le "laboratoire idéal" !

    https://www.bvoltaire.fr/marine-le-pen-candidate-en-2022-trop-tot/

    26 01 20

    http://semanticien.blogspirit.com/

    Francis-claude Neri

     

  • Municipales le plafond de verre

    Municipales le plafond de verre se fissure de partout.

    Par Francis Bergeron

    Nicolas Dupont-Aignan fut l’un des premiers à oser créer une brèche dans le plafond de verre, lors du second tour de la présidentielle. Ce plafond de verre avait été créé par la gauche, au nom, prétendait-elle, d’une certaine morale politique, pour isoler le Front national, mais aussi toute personne, tout parti, toute association, tout média, désignés par la gauche et l’extrême gauche comme infréquentables. Paradoxalement, ce plafond de verre ne concernait pas la gauche elle-même, libre de fréquenter qui elle voulait, et de mettre en place les stratégies électorales qui lui semblaient les plus appropriées pour une victoire.

    Ce plafond ne visait que la droite, sommée de ne pas s’en affranchir, de maintenir une parfaite étanchéité.

    Il vaut mieux que vous perdiez les élections plutôt que votre âme

    Et pendant des années, les caciques de la droite ont répété à l’envi cette formule stupide : « Je préfère perdre les élections que perdre mon âme. » On se souvient que Michel Noir, inconditionnel de la formule, bénéficiaire de la une du Monde pour cet acte de « résistance » (pauvre Jean Moulin ! pauvre Georges Bidault !), perdit et les élections et son âme, et sa liberté même puisqu’il finit en prison. En 2020, la droite continue à aller chercher sa stratégie dans le camp d’en face, et à demander à gauche les autorisations de fréquenter, et de s’allier. Du moins dans les états-majors parisiens et dans les grandes villes, cela marche encore ainsi. Mais dans la France profonde ou périphérique, cette approche révérencieuse est périmée. Et LR n’a plus de leviers pour se faire obéir.

    Ce que révèle la composition des listes, aux municipales, c’est au contraire la porosité de plus en plus évidente entre droite de gestion et droite de conviction. Cette porosité a toujours existé, mais elle ne jouait qu’à sens unique, de la droite hors les murs vers la droite installée. Dorénavant, le sens unique a été alterné, puisqu’en l’occurrence ce sont les élus et partisans d’une droite de gestion qui se rallient à des listes menées ou influencées par la droite de conviction : des élus et militants dits modérés s’allient au RN. Même chose chez Debout la France, au CNI, au Parti chrétien démocrate, chez les amis de Robert Ménard ou des époux Bompard. Des listes réunissant toutes les droites ou presque se constituent à Sète, Menton, Vannes, Le Mans, etc. Des maires LR se lancent dans une stratégie d’ouverture à droite, contre leur propre parti. Le Monde du 16 janvier titrait sur la commune de Lunel (Hérault) où une bonne partie du conseil municipal LR vient de rallier la candidate RN. Cette pratique concerne plutôt les villes du sud de la France, mais elle se généralise un peu partout, comme au Mans, où la liste RN conduite par Louis de Cacqueray séduit la droite locale.

    « De vraies divergences économiques, par exemple sur la retraite »

    Les structures LR qui tentent de résister à ce tropisme de leurs troupes développent un discours – sans doute concocté au siège parisien – qu’ils pensent imparable : « Sur l’immigration, l’islamisme, la sécurité, les opinions convergent. Mais entre LR et RN, il y a de vraies divergences, économiques, par exemple sur un retour à la retraite à 60 ans, selon le programme du RN. »

    Certes, c’est un clivage. Mais le problème, en l’occurrence, c’est que ce n’est pas à l’échelon de la municipalité que se règlent ces questions, l’argument est donc inopérant, plus que cela, contre-productif. Les élus locaux LR ont beau jeu de leur répondre : « Il y a six ans vous nous avez contraints à des fronts républicains contre le FN, quitte à voter pour des communistes et des mélenchonistes. Pourtant, avec ceux-là, nous n’étions d’accord sur rien, ni sur les retraites, ni sur l’immigration, la sécurité ou l’islamisme. Nous reprenons notre liberté. »

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 16 janvier 2020