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  • Essentialisme et angélisme

    Deux écueils sont à éviter dans la position que l'on peut tenir vis-à-vis de l'Islam :

    - L'essentialisme, qui conduit à condamner sans retour tous les musulmans et à les exclure en quelque sorte de l'humanité. Egalement, l'essentialisme n'explique pas la possibilité de musulmans éclairés, pourtant existants.

    - L'angélisme ou la minimisation, affirmant que l'Islamisme n'a rien à voir avec l'Islam. Cette position a quelque chose de foncièrement faux et hypocrite, car nous savons que l'islamisme ne se limite pas à la minorité des terroristes actifs. Il existe toute une zone grise de musulmans ne passant pas nécessairement à l'acte mais approuvant de façon plus ou moins sourde le terrorisme, se réjouissant bruyamment d'un attentat, cultivant un antisémitisme au quotidien, imposant une loi féodale et territoriale dans leur quartier, selon une logique de caïds. Ceux-là constituent la force de réserve du terrorisme et de l'Islam politique agressif, immensément plus importante numériquement que le noyau des activistes. Ce sont les "28%" de l'étude de l'institut Montaigne, montant à plus de 50% dans les jeunes générations.

    Pour une critique sincère et évitant ces deux écueils, il existe un entre-deux, bien plus amer que la minimisation mais évitant l'essentialisme : l'engrenage des mauvaise habitudes, les défauts culturels qui se sont auto-renforcés jusqu'à s'enkister.

    Cela fait plusieurs siècles que le monde arabo-musulman entretient une culture toxique de la non-responsabilité individuelle, de la victimisation, de l'absence de critique interne. Le déclin de l'Islam en matière scientifique et politique est dû en grande partie à ce facteur, d'autant plus qu'il agit comme un cercle vicieux s'auto-renforçant.

    Il n'y a - rappelons le - aucun fatalisme ou déterminisme génétique à cela. Simplement une dynamique négative qui atteint des seuils intolérables lorsqu'elle s'est enkistée.

    De la même façon, il est erroné de dire que tous les allemands étaient nazis ou que le nazisme était inscrit dans les gènes de la culture allemande. En revanche, la dynamique toxique du nazisme est parvenue à un point où, au cours de l'histoire, entre 1936 et 1942, il y eut une majorité d'allemands qui approuvait le IIIème reich.

    Nous en sommes arrivés à ce point avec l'Islam. Ce n'est plus seulement une minorité active qui adhère à l'Islamisme, c'est maintenant la majorité des musulmans qui, sans approuver nécessairement les attentats, s'en réjouit silencieusement ou pense dans son for intérieur que si un juif est tué, il le mérite plus ou moins parce que des médias déformés ne cessent de matraquer des contre-vérités sur Israël.

    Il faut avoir le courage de dire que nous en sommes-là, que le virus s'est propagé au point de contaminer maintenant la majorité des musulmans, tout comme une majorité d'allemands étaient fiers du troisième reich conquérant au début de la guerre.

    Ce n'est que par cette sincérité sans compromis que nous arriverons peut-être à dénouer la situation. En gardant à l'esprit que c'est un cercle vicieux profond mais non une essence, nous conservons l'espoir qu'un cercle vertueux pourrait renverser la dynamique létale.

    Faire preuve d'une grande dureté vis-à-vis de quelqu'un n'est en rien le mépriser, c'est au contraire lui offrir un gage de sincérité.

     

    Marc Rameaux
    http://semanticien.blogspirit.com/
    31 12 19

     

    Analyse accessible à la bonne et transparente compréhension de tous, ...c'est ainsi que la raison prend le pas sur l’affect qui déchaine souvent les pulsions négatives ...mais la raison va t'elle l'emporter ? Là est la question ; alors prudence nous savons comment certains extrêmes peuvent récupérer à leur avantage le bénéfice de notre "raison" !

    Francis-claude Neri

  • Macron, Mélenchon et Martinez !

    Macron, Mélenchon et Martinez s’en foutent de Noël !

    Publié le 22 décembre 2019 -

    L’an passé, les fêtes de Noël, malgré le mouvement des Gilets jaunes, s’étaient déroulées normalement. Il est vrai que ce mouvement, qui, au départ, s’attaquait au prix de l’essence, qui frappait les populations rurales de plein fouet, au nom de la transition écologique – soutenue par tous les complices de Macron – n’avait pas encore été récupéré, et dévoyé, par les troupes de Martinez et Mélenchon, pour le plus grand bonheur du pouvoir.

    Un an plus tard, la France est paralysée, à cause du conflit des retraites. Cette grève est une mascarade, qui met en scène les copains et les coquins qui sont complices sur l’essentiel, et font semblant de s’affronter sur des questions secondaires.

    Trois personnages, les 3 M, personnalisent cette mauvaise farce de fin d’année : Macron, Mélenchon et Martinez. Le premier veut imposer une transformation de notre système de retraites, au service de l’immigration et des assureurs privés, le second essaie de se refaire une santé en voulant se présenter comme le principal opposant du chef de l’Etat, et le troisième, lui, essaie de montrer, à la tête d’un syndicat en recherche de syndiqués, qu’il existe encore.

    Tous les trois sont pourtant d’accord pour faire payer aux Français l’invasion migratoire. Tous les trois sont d’accord pour empêcher, par tous les moyens, l’alternance patriote et identitaire qui se met en place dans nombre d’autres pays. ….
    Quand l’ineffable Delevoye annonce que pour équilibrer le régime des retraites, il faudra faire venir 50 millions de clandestins africains en France, qui proteste ? Macron ? Mélenchon ? Martinez ? Surtout pas, c’est exactement la politique qu’ils défendent, en France et en Europe!....

    Ils s’en foutent que la France crève de l’immigration. Ils s’en foutent que nos compatriotes tombent, tous les jours, sous les coups de couteau de ceux dont ils favorisent la venue. Ils s’en foutent de l’explosion des agressions, des viols, des meurtres et des cambriolages. Ils s’en foutent que l’islam impose sa loi aux nôtres par la ruse et, de plus en plus, par la violence.
    ….
    Ils s’en foutent de Noël et sa symbolique. …Ils s’en foutent que tous les jours, des églises soient vandalisées, quand elles ne brûlent pas. Ils s’en foutent que certaines crèches soient bousillées, leurs potes poursuivant même devant les tribunaux des mairies qui les mettraient trop en valeur. Ils s’en foutent que nos cimetières soient profanés…

    Ils sont mondialistes, internationalistes, citoyens du monde. Noël est sa symbolique, ce n’est pas leur monde, et la France, ils s’en foutent. Macron réussit même l’exploit de cracher encore sur notre Histoire coloniale en Afrique, Mélenchon accuse les Juifs d’avoir fait perdre Corbyn, et Martinez veut mériter sa pitance en refusant le soutien de Marine Le Pen aux grévistes. Finalement, ils sont copains comme cochons pour cantonner le conflit des retraites en une querelle de mondialistes, où les patriotes sont exclus, et la question migratoire interdite.

    par Cyrano - 16 commentaires -

  • Union des démocrates musulmans

    Victimisation et antisionisme au programme des prochaines municipales

    Les élections municipales approchant à pas de géant, des micro-partis éclosent en France avec des ambitions communautaristes. C’est ainsi que le 1er décembre, la bien nommée Union des démocrates musulmans français (UDMF) a lancé sa campagne municipale à Clichy.

    Libération publie le 21 octobre un article intitulé : « L’UDMF, le parti musulman qui dérange la droite », confondant la droite avec les "nationaux" de tout bord.
    A-t-il échappé à Libération que l’UDMF se revendiquait « anticolonialiste et antisioniste », une affiche qu’il est étrange de tenir dans une France qui, à notre connaissance, ne possède plus de colonies, et qui s’illustre par ailleurs bien peu en faveur d’Israël ?
    Mais l’UDMF sait parler à Libération, dans la langue des droits de l’homme, de la grande lutte contre “l’islamophobie” européenne, de la sempiternelle comparaison avec « les heures les plus sombres » de notre histoire.

    « Il faut toujours dire ce que l’on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit » : cette injonction de Péguy est celle que certains commentateurs devraient relire chaque soir avant de s’endormir. Voyons voir, alors, ce qu’il y a à voir.
    L’UDMF, créé en 2012, connait un succès modéré mais tout de même prometteur : il a fait 5% à Mayotte aux élections législatives de 2017, a atteint 7,43% à Garges-lès-Gonesse aux européennes de 2019 et a même recueilli 30% des voix dans un bureau de vote à Maubeuge.
    Le parti musulman séduit dans les territoires où l’on rassemble mieux sous la communauté de l’oumma que sous la bannière nationale.

    Leur programme ne manque pas de perches communautaires : enseignement de l’arabe à l’école, abrogation de la circulaire Châtel de 2012 sur les signes religieux ostentatoires lors des sorties scolaires, favorisation de la finance islamique, et la rhétorique victimaire habituelle, l’appel à « l’exemplarité de la police », procès en racisme qui « voilent » la mise en cause de la laïcité.
    Leur communautarisme se niche dans la complaisance des partis revendiqués "républicains", La France Insoumise en premier chef.

    L’UDMF présente bien un programme qui vise à culpabiliser la France et les forces de l’ordre, et qui comporte des mesures qui font la promotion de la visibilité maximale de la religion et d’une certaine identité musulmane.
    Assurément il peut convaincre les idiots utiles de l’islamisme, séduits par le passage à une société multiculturelle, ainsi que toute une sociologie électorale visiblement plus occupée par l’oumma que par l’amour de la France.

    Voyons ce que nous pouvons faire pour qu’à Clichy ce soient les « nationaux » qui triomphent.

    Monsieur X