Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Régulation, contrôle, sanction - Page 118

  • Les finalités de la politique

    Depuis de nombreuses années (en gros 1974) je m’efforce de faire partager une conclusion brutale que je partage moi même avec d’autres « adeptes » de l’approche systémique, comme Joël de Rosnay, Edgar Morin, Henri Laborit, Jacques Lesourne et quelques autres moins connus … André Lebeau, Jared Diamond par exemple … moins connus en France bien évidemment !

    Cette conclusion, la voici : Le danger pour l’humanité provient de l’interaction de trois insuffisances de contrôle, qui peuvent être à tout moment le point de départ de déséquilibres cumulatifs.

    • Au niveau de l’élément ultime de la vie sociale, l’individu, auto organisé depuis des millénaires et qui contrôle mal ses pulsions ancestrales, tout en mettant à leur service le pouvoir du langage et de la symbolisation.
    • La seconde source de déséquilibre, provient ensuite des systèmes politiques nationaux, construits au cours de l’histoire pour assurer l’intégration et la coordination des activités nationales. Ils ne possèdent tout au plus qu’une imparfaite capacité de régulation à court terme, sont impuissants à maitriser les trop rapides transformations à court terme, et n’arrivent pas à élaborer des fins à long terme.
      La plupart du temps d’ailleurs les élites, et pas seulement politiques, échappent au contrôle des citoyens et projettent sur eux l’ombre de leurs propres déséquilibres.
    • La concurrence entre des nations détentrices d’un pouvoir absolu de destruction est, au somment de la pyramide des systèmes sociaux, le siège de la troisième insuffisance de contrôle.
      Avec elles se manifestent le spectre de la guerre absolue de tous contre tous, le combat pour les matières premières, pour la conquête ou la reconquête de territoires, de la guerre civile et ethnique, culturelle et cultuelle, l’écrasement des minorités occidentales par les multitudes orientales, le heurt de la richesse et de la pauvreté etc.

    Dans les guerres, les révolutions, les faillites des civilisations et des nations se retrouvent imbriquées ces trois insuffisances de contrôle.
    C’est pour cela qu’il ne suffit pas de publier des rapports de prospective, de construire des « machins » internationaux, d’écrire des essais politiques que personne ne lit, de réélire les mêmes politiciens qui ne savent tout au plus que faire et refaire un peu plus de la même chose.

     La question ultime pour moi, ici et maintenant sera donc :

    Comment rompre cet enfermement planétaire et mettre l’Homme (avec ou sans l'aide d'un Dieu) au contrôle car il est devenu responsable de sa vie et de sa mort ?

    Et puisque ce sont des pratiques et des individus qui les mettent en œuvre au sein de nos « systèmes » politiques, économiques, financiers etc. « comment nettoyer ces systèmes et mettre en place des pratiques et des pratiquants que "NOUS" puissions réguler, contrôler et sanctionner ? »    

    Le concept d’auto organisation, d’auto régulation et d’auto contrôle étant clairement « obsolète » depuis la crise des « subprimes » il est temps de passer et vite à autre chose et…que l’on ne vienne plus me dire qu’il est trop tard …je n’entre pas dans ces considérations :-) 

    Francis NERI
    27 03 16         

  • Melting-pot culturaliste

    Grande campagne contre le racisme actuellement lancée par notre gouvernement chéri.
    Il est temps, car cette insupportable haine des Français envers "une certaine communauté" n'a pas raison d'être et il devient urgent de faire comprendre à la population que son attitude négative et parfois insultante nuit à la bonne marche de la société telle que l'ont voulue nos gouvernants nous promettant depuis des décennies que le melting-pot culturaliste était une bonne chose pour nous Européens.
    Notre bon Premier Ministre ne cesse de nous dire que :
    "Le racisme, ça commence par des mots. Ça finit par des crachats, des coups, du sang."
    Les évènements de janvier et de novembre 2015 à Paris, et ceux de Bruxelles hier ne prouvent-ils pas que son raisonnement est juste ?
    Qu'elle doit être notre réaction face à tous ces Chrétiens, ces Bouddhistes, ces Indouistes, ces Juifs et ces athées qui tabassent des "noirs et des Arabes" (pour schématiser) gratuitement par simple haine ou par bêtise, ignorance et peur de "l'autre" ?
    Une tête de porc accrochée au seuil d'une mosquée n'est-ce pas là un acte d'une violence jamais égalée ?
    Voilà toute l'ironie de la chose... car quant à dépenser 3 millions d'euros pour une campagne antiraciste ne serait-il pas plus judicieux de la faire contre les tueries de masse qui nous plongent dans l'angoisse permanente, dans la tristesse de voir les nôtres tomber sous les coups d'adversaires sans pitié et contre lesquels nous n'avons aucune défense ?
    Pour nos élites il est impératif de faire comprendre aux "petite gens" que nous sommes que nous devons mourir en silence sans haine et sans ressentiments que l'islam ne nous veut pas de mal, même lorsque l'actualité nous prouve le contraire, et que nous devrons continuer d'accueillir sur notre sol de nombreux autres musulmans, avec le risque de voir se glisser parmi eux quelques candidats au suicide qui assassineront nos amis, nos enfants, nos parents, nos compatriotes.
    Mais la logique actuelle des gouvernants européens c'est : Qu'est-ce que la mort de quelques uns quand ont peut en sauver tant d'autres ?
    L’Europe est devenue un échiquier et nous sommes les pions, certains tomberont et seront éliminés, mais peu importe, c'est le jeu et notre instinct de survie doit être balayé à grands renforts de campagnes publicitaires qui nous culpabiliseront si nous ne jouons pas sans tricher.

    24 03 16

    Lise Baylac

     

  • La démocratie libérale

    Certains de mes amis, et non des moindre,  pensent que le libéralisme que nous vivons de nos jours, depuis une cinquantaine d’années en est toujours un.

    Son principe de base qui serait en quelque sorte l’auto-régulation étant toujours d’actualité, même si quelques « pervers » financiers nous démontrent qu’il n’en est rien.

    Il n’y a pas, vous dis je chers amis, de libéralisme sans démocratie et c’est quoi la démocratie libérale sinon une architecture complexe et dynamique dont l’objectif consiste à faire en sorte que les hommes se gouvernent eux même, et en particulier au delà de toute forme de religion. 

    En réalité un monde difficile à réguler et contrôler. Un monde ou les hommes seraient autonomes. Ce monde invente son histoire en avançant, une histoire à écrire à chaque instant.
    Pour les démocrates libéraux l’avenir est incertain et infigurable. Il n’est en rien déterminé et inscrit quelque part !

    C’est à eux à le penser, à le faire  et donc de se donner les moyens pour cela !

    C’est de cela dont il est question actuellement et c’est cela que veulent nous enlever à la fois un système politico-religieux de mort et un libéralisme qui n’est est plus un…

    Ne les laissons pas détruire en quelques années ce que nous avons construit avec du sang et des larmes en luttant encore et toujours contre toute forme de totalitarisme.

    Aux armes citoyens !

    Francis NERI
    21 03 16