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Régulation, contrôle, sanction - Page 119

  • Relativité

    La vision relativiste amène à voir la réalité avec toutes ses nuances et sa subtilité. Elle va plus loin que la logique Aristotélicienne, en envisageant un nombre illimité de cas possibles, et en évaluant chaque chose par rapport aux autres, et non en termes absolus. La même réalité peut être vue différemment, selon le point de vue de l'observateur...

    C'est pourquoi nous devons essayer de voir les choses avec un point de vue extérieur à soi-même, et en regardant chaque situation sous plusieurs angles simultanément.

    Un autre enseignement de la relativité concerne la causalité. Les humains ont souvent tendance à ramener les problèmes à une cause unique. Alors qu'en réalité, un problème a toujours de multiples causes, qui ont des degrés ou des niveaux d'influence différents. Certaines causes sont majoritaires et représentent 20 ou 30% de la causalité. D'autres causes, un peu plus nombreuses, "pèsent" entre 2 et 5%. Enfin, une myriade de "micro-causes" pèse moins de 1%.

    Soyons donc relatif !

    La carte n'est pas le territoire
    La représentation que nous nous faisons de la réalité n'est pas la réalité elle-même. De même que la carte d'une ville n'est pas la ville elle-même.

    Nous devons tenir compte du fait que la réalité est toujours plus complexe et plus riche que ne le suggère notre carte.

    Ce principe a été rendu célèbre par Alfred Korzybski en 1933 dans ses travaux sur la "sémantique générale" et la logique non-aristotélicienne. En opposition avec Aristote pour qui le langage est un miroir fidèle de la réalité, Korzybski considère que le langage n'est pas la réalité mais une "carte verbale de la réalité". Ce principe est aussi illustré par Magritte dans son fameux tableau "Ceci n'est pas une pipe", pour montrer que l'image d'un objet n'est pas l'objet lui-même.

    Méfions nous, Béziers est une carte de la réalité…à construire, ce n’est pas encore le territoire.

    Au travail

    Francis NERI
    31 05 16

  • Logique écologique

    "La logique écologique efface les espèces qui détruisent la diversité des autres espèces, et l’homme est cette verrue qui devra disparaitre ou grandir enfin en apprenant à se soumettre aux lois naturelles".

    Alain Persat 

    Qu'il DOIVE grandir je suis d'accord et, que l'on soit croyant ou athée nous serons TOUS d'accord sur cette FINALITE Mais pour quelles raisons se SOUMETTRE aux lois qui seraient "naturelles" ?

    Francis Neri

    Quand l’homme comprend une loi naturelle telle que la gravité, il sait alors s’en servir, il ne la subit plus il l’accepte et peut jouer avec pour réussir à s’envoler.
    Les lois de l’écologie sont connues depuis peu, elle nous montre comment des animaux pourtant extrêmement différents ont réussi à cohabiter sans trop de dégâts malgré des inégalités flagrantes.
    Si l’homme accepte enfin de les écouter au lieu de vouloir soumettre la nature et briser des règles qui ont pourtant fait leur preuve, il pourra alors profiter pleinement de son rôle sur cette terre qui est de fait son vaisseau son spatial dans un univers fort hostile.
    Il ne faut plus soumettre la nature à notre égoïsme mais comprendre ses lois naturelles pour profiter de notre part mais que de notre part dans cette aventure biologique car ces lois contiennent beaucoup de solutions à nos problèmes et ‘accepter nous ferait le plus grand bien.

    Quelques exemples avec des interprétations possibles:
    • Nul animal ne mange plus qu’à sa faim : Limitons la propriété privée et l’accumulation de l’argent ou du pouvoir.
    • Les échanges biologiques sont toujours à la recherche de l’équilibre : Arrêtons l’économie fondée sur la recherche de maximalisation des profits pour une économie fondée sur la recherche de l‘équilibre des échanges.
    • Il existe des écosystèmes locaux ayant leurs propres logiques : Créons des lois adaptées à chaque situation.
    • Le mélange des gènes apporte la réussite biologique : Favorisons donc la variété des idées et les rencontres entre cultures et évitons l’isolement, la censure et le secret doivent être totalement bannie.
    • La diversité est un élément essentiel de l’équilibre : Favorisons donc les multiples idées et les variétés de production arrêtons la normalisation et la monoculture !
    • Tout animal a un prédateur : Favorisons toujours l’émergence de contre pouvoirs efficace.
    • Les espèces sont solidaires entre elles, aucune ne dirige l’autre. Chacune se crée ses propres règles internes.

    Alain Persat

     "Mais pour quelles raisons se SOUMETTRE aux lois qui seraient "naturelles" ?"

    Se soumettre à une loi, c'est accepter le réel. De cette acceptation dépend notre attitude à le domestiquer pour faire autre chose. Les lois de Newton font tomber les pommes et la Lune, mais quand on les a comprises et sans les changer d'un iota, on les utilise pour envoyer dans la Lune des hommes qui hélas n'y font pas le ménage derrière eux. On aurait dû envoyer des femmes !

    Le déni des musulmans depuis 800 ans, tu peux constater qu'il ne les a pas conduits à inventer grand chose.

    François Paganel

    François et Alain vous jouez sur les mots ! Je suis d'accord sur ce que vous énoncez, mais la CONNAISSANCE d'une loi, sa compréhension, son utilisation ce n'est plus de la soumission ...faut trouver un autre mot mes amis !
    Moi je dirais : prise en charge et maîtrise de la complexité, régulation et contrôle etc..

    Francis Neri

     

    Et pan dans la clé !

    A suivre …..

    04 05 16

  • La complexité de la notion de système.

    La connaissance des parties additionnée ne peut conduire à la connaissance ; pourquoi ?
    Parce que l’organisation d’un système produit des émergences et les émergences sont des propriétés qui naissent de l’organisation du tout.

    Jacques Monod, dans le Hasard et la nécessité, parle de l’émergence. Et de la grande conquête dans la biologie des années 1950 qui a consisté à montrer que la vie était faite de constituants physico-chimiques que l’on peut retrouver dans la nature ; dès lors la différence entre la vie et la non vie ce n’était pas la matière, mais l’organisation, la complexité de l’organisation vivante. Et l’on retrouve cette question à tous les niveaux, jusqu’aux sociétés organisées.

    C’est la raison pour laquelle nous ne comprendrons rien au monde en devenir si nous ignorons la notion de système, de structure et d’organisation.

    J’ai relu attentivement le livre de Zemmour, un ami ayant attiré mon attention sur la dernière phrase du livre qui est la suivante : La France se meurt, la France est morte !
    Et comme Zemmour a sur cet ami une grande influence, celui ci considère que puisque la France EST morte, il n’est plus nécessaire de combattre.
    Et donc il envisage de se réfugier et s’enfermer avec quelques amis dans une proprièté-bastion, cultiver ses salades biologiques, faire son pain, son électricité etc. et attendre que çà se passe.

    Après réexamen, je considère que cet ami

    1) simplifie le discours de Zemmour, qui écrit aussi : ce projet subversif  (de destruction de la France) connaît aujourd’hui ses limites ; il est temps de déconstruitre les déconstructeurs ! Et c’est ce qu’il s’attache à faire…moi aussi !

    2) additionne des parties (des éléments) du système en interaction dynamique, en oubliant que le TOUT est au moins plus que la somme des parties…ce qu’à mon avis il doit mieux appréhender !

    Du coup j’ai fait et refait une analyse systémique car elle est la seule en mesure d’analyser la complexité et je vous rends attentif à ce que dit à ce sujet Edgard Morin :
     « Cela nous conduit à un paradoxe logique. Le problème de la complexité ne se pose pas seulement en termes empiriques : l’embrouillamini des actions, réactions, interactions, rétroactions ; c’est aussi un problème conceptuel, et je dirais même logique : il faut concevoir ce type d’unités où il y a du plus et du moins, donc en apparence antinomique. De même il faut concevoir l’unité du divers et la diversité de l’un. Et là, sans doute, la formation que nous avons tous reçue rend très difficile cette conception. Prenons le débat sur l’humain. Il y a ceux qui vont insister sur l’unité de l’humain, car il y a le même génome, les mêmes traits anatomiques, le même cerveau, la même aptitude à rire, pleurer etc. Mais d’autres — et le débat a commencé avec Voltaire et Herder — disent que les cultures, les individus sont irréductibles les uns aux autres, et l’on ne voit plus que le singulier et le divers. Alors que le grand problème, je le répète, est de concevoir l’unité dans le divers et le divers dans l’unité. »

    La difficulté est donc de sortir d’un système de pensée qui tend à disjoindre ce qui doit être associé. Et c’est cela qu’il faut commencer à appeler complexe.

    C’est TOUT le problème actuel que nous avons par exemple avec l’Islam. Si nous concevons que l’islam fait partie du système, alors nous ne pouvons le « disjoindre » mais dans son propre intérêt, nous avons à le réduire à sa plus simple expression afin qu’il n’envahisse pas tout le système et ne nous impose pas sa vision du monde.
    Bref …nous voulons justement que le monde reste divers et Morin à tort de vouloir que la  « singularité » de Islam réduise l’Occident à sa plus simple expression sous prétexte que celui-ci aurait « canibalisé », « mis en esclavage » l’Afrique de l’Ouest et les Arabo-musulmans depuis trop longtemps.

    Il nous faut donc combattre les idées de Morin et combattre en nous le désir de se réfugier sur notre arbre et attendre que çà se passe.


    Il n’y a qu’une seule voie possible si nous ne voulons pas nous retrouver dans une situation sans issue : plus de régulation, plus de contrôle et plus de sanctions envers les éléments du système qui veulent nous imposer leurs pratiques…à commencer par NOS dirigeants et nos élites actuelles.
    Quand au tiers monde, au monde Africain et Arabo-musuman, si nous voulons bien comprendre leur soif d’égalité, qu’ils veulent eux aussi consommer jusqu’à en devenir obèses, nous devons leur dire : pourquoi pas, mais alors réduisez VOTRE population, car ce que vous voulez : le beurre et l’argent du beurre ce n’est pas possible …

    Ce qui ne veut pas dire que nous devons nous aussi continuer à consommer comme des malades …et à ce sujet, je trouve l’idée de réduire au maximum la population de ceux qui ont tout juste 90 de QI comme excellente …il suffit de les obliger à  une sévère contraception, voire d’en stériliser certain(e)s.

    N’avez vous pas remarqué qu’il n’y a plus de gros et de grosses parmi nos « zélites » ?
    Small is beautifull !
    Par contre comme aux USA …les gros et les grosses parmi le « bon peuple » leur nombre grossi … si j’ose dire !

    C’est voulu …bien sur : du pain et des jeux, la télé, le foot, les chips et le beurre de cacahouètes !

    Bien sur j’entends d’ici les moralistes, les « bien pensant » me traiter de nazi en voulant réguler, contrôler et sanctionner …la démographie, les finances, l’économie, la production et l’attribution des matières première, la production agricole  …d’être un VRAI écologiste en fait.
    Surtout si je leur dis, en plus, que je ne crois plus du tout, mais alors du tout, que le système électoral et démocratique à fait son temps car 51 % d’imbéciles votant pour des crétins comme Hollande, ce n’est plus possible.

    Il faut réduire le nombre de crétins ou les empêcher de voter !
    C’est ce que pourrait sinon dire, mais du moins envisager de faire Marine LE PEN si elle veut vraiment parvenir au pouvoir.

    Voilà …je crains que ce soit ma dernière chronique !

    Francis NERI
    10 04 16