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Systémique et complexité - Page 103

  • Liberté d’expression

    Merci mes amis pour vos commentaires et conseils qui me vont droit au coeur et qui me seront grandement utiles.

     Permettez moi de vous retransmettre mon commentaire à la chronique du blog de Gérard Brazon. Il m’a semblé qu’il vous concernait également sinon en priorité !

     Un Blogueur traîné en justice par Martine Aubry-Brochen et son mari Jean Louis Brochen. La pression (l'oppression?) continue. Francis Néri n'a pas de fortune, c'est un citoyen de la ville de…

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    §

    Un blog comme celui de Gérard est nécessaire, car l’internaute ne sait pas lui-même ce qu’il pense tant qu’il n’en a pas parlé à d’autres. C’est pour cela qu’il est avide de commentaires en retour.

    Nous sommes tous, blogeurs et internautes, soumis à une attaque en règle contre notre liberté d'expression et, Gérard a bien raison d'en faire un de ses "combat essentiel".

    Nos "élites" ont manifestement une peur bleue de nous et ils vont nous attaquer avec une extrême violence au fur et à mesure de l'avancée vers les élections présidentielles et au delà législatives, etc...

    Nous avons une longue et dangereuse route à parcourir devant nous jusqu'en 2014 et probablement au delà.

    La plupart de ces "personnages" médiatiques et de pouvoir, n'ont pas compris qu'il ne suffit pas de bâtir une tour d'ivoire, s'y enfermer pour contempler dédaigneusement le monde entier. Surtout si cette tour est remplie de richesses matérielles qui ont tant de valeur aux yeux de ce monde de « privilégiés ».

    Quoi qu’il en soit, l’homme a besoin d’autre chose que d’un piédestal, qu’il soit politicien ou médiatique, et  certains « illusionnistes » devront tôt ou tard passer à l’action ou se démettre.

    Je crois que pour nous cette heure est arrivée. Nous voulons inverser l’ordre établi, mais pouvons-nous limiter notre action à la seule protestation, à la « résistance » et même à l’action politique ?

    Ne devrons nous pas revisiter notre vision de l’autre, notre propre enfermement catégoriel ? Devons-nous rester « riche «  de nos seuls biens matériels : notre appartement en ville, notre maison à la campagne, notre voiture, notre piscine chauffée etc.

    Quelqu’un qui possède ces « richesses » ne les mettra jamais en jeu et tant qu’il pourra les préserver, il ne fera jamais la révolution, qu’elle soit sociale, économique, culturelle qu’il prétend promouvoir !

    Ce n’est pas pour rien que notre pays s’endette au-delà du raisonnable, nos dirigeants achètent ainsi « la paix sociale »

    Cà ne durera pas bien sur !

    Face à cela, nous autres « blogeurs » n’avons finalement qu’une seule ambition et qu’un seul devoir : attirer les autres, les sensibiliser et les faire entrer dans notre univers de « réalités » moins clinquantes.           

    Pour cela, nous devons le rendre accessible, crédible, cohérent et être nous-mêmes ce que nous pensons et prétendons être, rester le plus objectif et le moins « affectif » possible.

    Pour ma part, je n’éprouve aucune haine, ni même le moindre ressentiment envers Martine Aubry, François Hollande, Nicolas Sarkozy et les autres, mais plutôt de l’indifférence, voire de l’amusement car ils sont prisonniers d’un système et d’un univers qui les ont entièrement façonnés, qu’ils ne peuvent ni changer, ni même faire évoluer. S’ils avaient su et pu le faire, depuis bien longtemps ils l’auraient fait.

    Ils donnent selon moi, et en plus, le sentiment de mépriser tous les gens avec lesquels ils doivent vivre.

    Il en est peut-être de même avec Marine Le Pen, mais je crois que nous pouvons attendre d’elle, et je dis bien d’elle et non pas de certains membres de son parti, qu’elle puisse sortir de cet enfermement « systémique »   bien plus aisément que les autres.

    Je suis persuadé que si elle sait saisir l’énergie nouvelle qui flotte encore confusément dans l’atmosphère de notre époque, qu’elle sache s’en emparer et la mettre en forme, alors, collectivement, nous avons une chance.

    Ce que nous devons retrouver en premier, c’est l’idée de se sentir rattachés à un ensemble, ne plus errer seul dans un univers si semblable qu’il en devient inexistant.

    Nous devons réapprendre à matérialiser nos rêves sociaux, reconstruire du « lien social », ne pas nous contenter de rêver à des tours immenses et de les bâtir, mais réapprendre à donner de la valeur aux biens moins matériels, à une société moins marchande, à nous détourner de tout ce qui est « hyper » et « méga » qui ne puisse être géré, contrôlé et régulé.

    Nous devrons réapprendre le partage, à être moins nombreux sur la planète, à vivre qualitativement et non plus quantitativement.

    Tous ceux qui n’ont pas appris cela vont avoir beaucoup de difficultés à survivre.

    Notre réalité c’est que des êtres peuvent vivre et grandir en communauté autour de nous sans que nous les connaissions.

    Ils auraient pu le faire, à la condition que sur le terrain ils n’entrent en compétition avec nous et n’utilisent leurs communautés et leur « conscience sociale » spécifique et différente de la notre aux seules fins d’entrer en lutte ouverte contre nous.

    La tâche du blogeur est faites de dévouement et d’incertitude, quelle que soit l’idée qu’il propose à la réflexion, car le but qu’il poursuit lui apparaît toujours obscur et incertain, et exige un lourd tribut en échange de ce qu’il lui apporte.

    C’est la raison pour laquelle je n’ai pas peur et, je n’ai rien à perdre alors …Martine Aubry et ses menaces, à la réflexion, ne sont que des agitations qui en quelque sorte nous font voir ce qu’elle est, sans ombres ni lumières, une femme comme les autres, qui à peur des autres, de ses responsabilités, et qui ne sait plus trop où elle va et où elle voudrait nous emmener.

    Merci de votre patience et d’avoir été au bout de ce texte un peu long, et merci encore de votre aide. Je puis vous assurer que cela me fait chaud au cœur.

    Finalement, nous ne sommes pas seuls ! 

    Francis NERI

    http://semanticien.blogspirit.com

  • Le pouvoir régional

    J’avais préparé une petite série de chroniques que j’avais réservé à Riposte Laïque, mais les circonstances en ont décidées autrement du fait de ma démission de Résistance Républicaine qui était une déclaration d’indépendance et pas du tout une déclaration de guerre, comme certains ont pu le penser.

    Nous ne vaincrons que si nous convenons avoir besoin de plusieurs piliers de différentes sensibilités pour assurer la victoire en 2012 et en 2014, mais que ces piliers doivent rendre convergentes leurs actions.

    La lutte va être rude et longue. Il faut prendre les devants et rassembler à partir d’un « tronc commun » capable de transcender les clivages en particulier gauche/droite, mais pas seulement, dans une nouvelle alliance, impliquant que chacun conserve ses convictions et ses valeurs, sa vision de la France, concernant la résolution des problèmes, du moment qu’ils seraient en accord sur l’essentiel.

    Je me suis trompé en pensant que Résistance Républicaine pouvait ou voulait assumer cette mission, cette tache de « médiation ».

    L’espoir était possible de voir Résistance Républicaine s’engager politiquement comme par exemple le Bloc Identitaire avec qui l’association agit en coorganisation, tant que Marine Le Pen n’avait pas précisé ses intentions.

    Mais depuis, sa volonté de rassembler au-delà des partis et surtout de proposer ce qu’effectivement j’espérais, c'est-à-dire une « plateforme et un programme commun de gouvernement de «restitution», m’a convaincu que cette dernière avait plus de chance que Résistance Républicaine de répondre à mes attentes et d’être politiquement efficace.  

    Marine Le Pen semble ne pas vouloir transiger sur l’essentiel pour passer de la résistance à la reconquête et la réappropriation de ces territoires qui nous ont été retirés.

    Pour en revenir aux chroniques, j’ai donc proposé à Gérard Brazon, autre personnalité engagée dans cette lutte gigantesque contre l’islamisation et la mondialisation, de les diffuser. En effet, si pour ma part, j’ai environ à peine plus de quatre mille visites/mois sur mon blog, lui fait pratiquement cela dans la journée.

    Je ne sais pas si ce fut une bonne idée. Le thème choisi, « le pouvoir régional » c'est-à-dire la mise en cohérence des régions du monde et au sein des pays, qui me semble être un des principaux enjeux de 2012 et 2014, n’a pas fait débat et comme dit Gérard « lui importe peu » pas plus d’ailleurs semble-t-il que ses « abonnés ».

    Cela vient probablement de ma façon de présenter le thème et de laisser le lecteur tirer des conclusions par lui-même, mais aussi de l’abondance des textes de qualité que nous propose Gérard et que nous n’avons pas toujours le temps d’explorer et de commenter.

    Voici le texte en question : 

    Le pouvoir régional - par Francis Neri

    Etant plutôt de culture bonapartiste, ma réaction première au pouvoir régionnal est plutôt de type méfiant. Au fond, le régionalisme et les pouvoirs qui devraient aller avec, m'importe peu. Sans être…

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    Pour faciliter votre lecture, je rappellerai ce que l’on entend généralement par fonctions régaliennes :

    Les fonctions régaliennes de l'État sont limitées aux grandes fonctions souveraines qui fondent l'existence même de l'État et qui ne font, en principe, l'objet d'aucune délégation. Elles sont aussi appelées, prérogatives régaliennes.

    Elles sont au nombre de quatre :

    • Assurer la sécurité extérieure par la diplomatie et la défense du territoire ;
    • Assurer la sécurité intérieure et le maintien de l'ordre public, avec, notamment, des forces de police ;
    • Définir le droit et rendre la justice ;
    • Détenir la souveraineté économique et financière en émettant de la monnaie, notamment par le biais d'une banque centrale.

    Wikipédia 

    Voilà, j’attends vos remarques directement sur ce blog ou en privé comme d’habitude.

    Bien à vous

    Francis NERI

  • Rester un Français mort ?

    Comme vous le savez, la crise systémique globale est une conséquence. Depuis six longues années, sur ce blog je tente d’en démêler les ingrédients et l’écheveau d’une extrême complexité, mais surtout de proposer des pistes qui soient crédibles et susceptibles de nous faire progresser sur le chemin de l’avenir souvent trop mal fréquenté.

    Je suis toujours très étonné de constater que malgré de faibles moyens conceptuels et matériels, la simple « intuition », la mise en cohérence de la connaissance, l’émotion et la raison, l’application de modèles simples à réaliser, permettent d’appréhender au plus près quelques structures possibles de l’avenir et de faire des choix qui ont une bonne chance de se réaliser si l’on considère que la « prédiction » est très souvent auto-réalisatrice.

    Prenons l’exemple de « l’affaire Lybienne » ! Il ne fallait pas être grand clerc pour imaginer ce qui allait se passer. Pourtant les erreurs d’analyse sur cette guerre sont nombreuses et incompréhensibles. Je cite, pour l’exemple, Patrick Haimzadeh, ancien diplomate en poste à Tripoli : "surestimation de la capacité militaire des insurgés, sous estimation de la base sociale réelle du régime et de la capacité de Khadafi à mobiliser des soutiens à l’intérieur, méconnaissance de la psychologie du dictateur qui ne quittera jamais son pays, illusion que l’armée aérienne puisse contribuer à la chute du régime par la victoire militaire des insurgés, le délitement de l’appareil d’Etat et de l’armée, le « lâchage »  du premier cercle de fidèles ou une insurrection générale dans la capitale. L’entretien des insurgés dans l’illusion qu’une victoire rapide était possible et la diffusion de cette illusion par Bernard Henri LEVY, ne pouvaient que conduire aux déconvenues actuelles".

    Qu’allions-nous faire dans cette galère et pour quelles raisons si comme il faut l’espérer pour eux les « experts » avaient correctement analysés la situation ?

    Et je ne parle pas des « printemps arabes » qui tournent à l’hiver islamiste ! 

    Oui, la crise systémique mondiale et globale est une conséquence. Conséquence d’une absence de modélisation, de régulation et de contrôle, de maîtrise des évènements qui percutent un avenir qui nous est, à présent compté, se déroulent sur des plans différents, dans des bulles temporelles antagonistes et produisent des évènements que nos experts et gouvernants ont semble-t-il un mal fou à appréhender et à situer dans leur contexte.

    Il est clair pourtant que la conjonction des crises entrant en cohérence est la résultante d’un conflit premier entre les besoins sans cesse croissants de l’espèce humaine et les ressources de l’environnement planétaire où elle se trouve confinée. 

    L’homme n’a pas la perception de la finalité de son univers. Il est déterminé par son héritage génétique et culturel.

    La détermination génétique nous incite à protéger notre descendance afin de perpétuer l’espèce et de préférence notre « race ».

    La détermination culturelle nous propose de faire en sorte que notre descendance et notre culture déterminent l’avenir, et nous sommes prêts à lutter pour qu’il en soit ainsi. 

    L’analyse systémique qui s’attache à discerner les futurs possibles, propose une vision globale et un agir local.

    Vision globale de l’évolution technique et de ses effets qui n’exclurait pas une vision éthique afin de la contrôler. 

    Agir local qui prend en compte le quotidien et la souffrance des individus.

    Et l’on voit bien le point d’achoppement. Par effet de rétroaction des causes sur les effets et rétroactivement des effets sur les causes, une vision éthique ou morale n’est pas la même que l’on soit Africain ou Européen, Musulman ou Juif.

    L’universalité des cultures est un doux rêve, que même Darwin n’envisagerait pas avant un bon million d’années d’évolution du cerveau humain. Du moins tant que l’individu s’entête à vouloir survivre au détriment de son groupe d’appartenance et le groupe au détriment de l’espèce. Le coefficient d’altruisme de chacun étant encore largement insuffisant. 

    L’universalité biologique et culturelle n’étant pas encore, et nous espérons qu'elle ne le sera jamais volontairement,  dans les possibilités techniques actuelles de nos brillants techniciens, nos attitudes et nos comportements seront en opposition selon que l’on soit « l’un » ou « l’autre », et l’émotion des masses aveugles et conditionnées submergera la connaissance objective des faits et la froide raison.

    En conséquence, l’implacable pression de nécessité, démographique en particulier, me fait penser à ce que la raison du plus fort et du « plus nombreux » sera celle qui prévaudra encore longtemps. 

    Alors, amis occidentaux, préparez-vous à succomber en tant qu’individu et groupe si vous renoncez à lutter avec énergie pour préserver l’avenir de vos enfants, leur sécurité et leur autorité sur le monde.

    Après tout c’est encore une question de représentation. Certains ne disaient-ils pas dans les années quarante : « Mieux vaut devenir un Allemand vivant que rester un Français mort ! »

    Francis NERI