L'essentiel de la problématique à laquelle s’attaque Renaud Camus est d'ordre culturel. Elle interfère avec d’autres qui en sont à la fois les causes, les effets et les conséquences …tout est relié et en interaction dynamique, orienté vers un but !
Cà intéresse l'éducation, la socialisation, la formation non seulement professionnelle, mais au savoir être et en "communication" (Managériale Pédagogique Thérapeutique)
Depuis que Sartre à gagné sur Raymond ARON, et en particulier mai 68, nous sommes dans la nasse.
Pour effacer 40 à 50 ans de culture en décadence visant à une uniformité « gaucho-mondialo-islamo » nous avons du pain sur la planche. Tout n’est que conséquence de cet état premier car c’est en MODIFIANT profondément et dans le temps, les attitudes (donc les représentations) et les comportements (qui découlent des représentations) des individus que le pouvoir a pu, ensuite, faire de nous ce qu’il voulait pour son profit, son clan ou sa caste. Et il n’a pas fini si nous le laissons faire.
C’est la raison pour laquelle nous, en France et en Europe, nous ne pouvons résoudre le problème de fond qu’en revenant sur NOS fondamentaux éducatifs ET socialisants.
D’où l’intérêt du collectif « racines » de Marine Le Pen.
Notre engagement, celui du groupe des Systémiciens, dans ce sens sera d’une grande utilité. Car avec l’IESE (Institut Européen de Socialisation et d’Education) nous pourrons intervenir DIRECTEMENT dans le milieu scolaire, familial et dans les associations du temps libre afin de refaire le travail inverse c’est à dire re-former, re-socialiser, re- assimiler, re-définir ce qu’est NOTRE culture, notre identité, re-inculquer nos codes, nos valeurs, les éléments de vie qui font que nous ne sommes pas les habitants du dessert ou de l’Afrique équatoriale, mais des EUROPEENS.
Nous sommes adaptés physiologiquement et psychiquement à notre environnement et nos contextes que nous avons adaptés par rétroaction en « interagissant » avec eux.
Nous avons, nous autres, éducateurs et formateurs Systémiciens ou pas, du pain sur la planche.
Mais nous devons attendre encore un peu car il faut d’abord que Marine reprenne le pouvoir (les pouvoirs) à ceux qui les détiennent et dans tous les systèmes : politique, économique, financiers, culturels etc.
Pour ce qui nous concerne en temps qu’individus conscients et agissants, je ne crois pas que nous soyons destinés à combattre une arme à la main pour mettre au pas ceux qui feraient obstacle à ce projet de changement global. Projet qui fasse échec au « grand remplacement », à la mondialisation libérale, à la finance prédatrice ou à notre destruction identitaire.
Nous pouvons l’éviter si nous arrivons NOUS aussi à modifier les attitudes et les comportements de nos concitoyens. Le problème c’est que nous n’avons pas le temps pour nous et que c’est un travail de longue haleine que nos adversaires ont entrepris depuis en gros Mai 68. Ils ont de l’avance et n’ont pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin.
Il faudra donc aller vite, massivement et énergiquement. Voilà ce que je vois pour nous ici, maintenant et pour l’avenir… j’ai encore quelques bonnes années devant moi, mais je ne verrai probablement pas la fin de l’aventure qui se poursuivra sans interruption très longtemps et selon des formes très diverses.
Alors pensons à l’action au jour le jour, mais aussi à transmettre, à informer et former ceux qui prendront la suite c’est vital !
Francis NERI
Président de l’IESE
Membre du Collectif Racines