Usage et pratique
Le Monde, journal dit sérieux produit un article « nauséabond » à propos de l'émission sur France 2 qu’il intitule": Le choc des populismes"!
Gérard Brazon en fait sur son blog une chronique comme d’habitude sans concessions :
Et il a 100 fois raison notre ami Gérard et son article marque un tournant dans notre prise de conscience du triste état de la presse française et plus généralement de l’ensemble des médias aux ordres qui ne savent plus que faire pour travestir la terrible réalité : il n’y a plus de médias LIBRES !
Ils semblent d’autre part décidés à étouffer la prise de conscience du peuple.
Ils travestissent tous la réalité et c’est immensément grave, car cela pose le problème de l’usage et de la pratique des outils mis à notre disposition.
L’usage d’un outil d’information comme la presse est fonction du contexte, de l’époque, des variables : sociologiques, économiques, culturels etc.…mais il reste un invariant : l’obligation pour les journalistes de fournir des informations de bonne foi sur la base de faits exacts. Ces informations doivent, en outre, être fiables et précises.
En pratique, il me semble que la plupart des médias usent de manipulation et de désinformation.
Pour eux, seuls paraissent compter les intérêts et les positions de force. Bref aller à la soupe vers le plus fort et le plus riche !
Pour bien comprendre à quel point il s’agit ici de désinformer et manipuler l’opinion dans le sens voulu par nos élites actuelles de droite comme de gauche, il faut dissocier les notions d’usage et de pratique.
- on parle d’usage lorsque l’on met l’accent sur l’objet, car c’est lui qui offre des fonctions et des services qui permettent des usages.
- on parle de pratique lorsque l’on met l’accent sur l’homme
Et l’on peut alors, par exemple, réfléchir à l’usage de la Tour Eiffel à l’exposition universelle (1889) et en 2012 ou encore l’islam au 15 eme siècle et de nos jours.
Pour la Tour Eiffel les praticiens actuels mettent l’accent sur l’objet qui rapporte et les usagers sur le symbole.
Pour ce qui concerne l’Islam les praticiens exigent des musulmans qu’ils fassent usage d’un objet mortel : la Charia !
Nous assistons bien à une inversion des valeurs !
Alors les « praticiens » des médias que font-ils de l’outil ? Et nous usagers que faisons-nous pour échapper à leur diabolique emprise qui n’est rien d’autre que la « marchandisation » de l’homme dans son corps, sa pensée, sa liberté ?
Heureusement qu’il existe internet et les réseaux sociaux. Finalement c’est le seul véritable média permettant encore une expression libre qui révèle notre insouciance coupable d’usager et de praticien, qui s’exprime par la dette, le dérèglement climatique, la démographie d’un monde plein comme un œuf, l’immigration et le péril islamiste, qui ne sont que la conséquence de nos inconséquences.
Alors battons nous pour que demeure notre liberté de penser, de débattre et de contester. Restons lucides et « manoeuvrants », c’est la condition de notre survie en tant qu’individu et en tant que peuple.
Francis NERI
http://semanticien.blogspirit.com
26/02/12