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réguler - Page 2

  • La crise mondiale

    La crise mondiale est en action depuis un bon moment et c'est une crise systémique globale qui touche tous les domaines d'activités et tous les systèmes.
    La réponse ne peut donc être que systémique et globale.
    Maintenant et en attendant nous pouvons ici et maintenant régler NOS problèmes. Rien ne nous en empêche : UE, mondialisation (TAFTA), immigration, concurrence déloyale des pays à bas salaires etc....
    C'est en fait l'élément clé de la "subsidiarité" chère à nos dirigeants et à nos économistes actuels : laisser faire les choses au niveau de compétence où il peut être fait. Le Jacobinisme centralisateur c'était sous la révolution ...française :-)
    Francis NERI

    Pierre Le Mével •
    Tant que les économistes, les intellectuels et autres penseurs n'auront pas intégré que l'économie de croissance est arrivée à son terme, à sa fin de cycle naturelle, ils continueront à régir de travers. Faire tourner la planche à billet ( QE = quantitative easing), c''est à dire créer de la monnaie ex nihilo pour l'injecter dans l'économie réelle, c'est à dire combler artificiellement les déficits et les manques à gagner des États et des entreprise, petites ou grandes, ne peut que consituer qu'un remède palliatif, c'est à dire faire en sorte que l'agonie du Système ne soit pas encore trop visible à l'opinion publique ordinaire pour qu'elle ne s'inquiète pas.

    L'économie mondiale est passée successivement par trois phases importantes: première phase: croissance par conquête territoriale, deuxième phase : croissance par innovation technologique, troisième phase : ouverture à la consommation des classes moyennes.
    Dans la réalité ces trois phases ont été concomittantes et il se trouve que toutes sont arrivées en fin de cycle.
    Alors les petits génies de l'idéologie libérale ont inventé une quatrième phase de croissance par l'ouverture à la consommation des classes populaires non-solvables qui est à l'origine de la crise des subprimes.

    A l'heure actuelle, l'économie libérale de croissance est à l'agonie tout simplement parce que plusieurs facteurs aggravants convergent pour la détruire:
    A) la maturité des marchés (équipements des ménages et des entreprises)
    B) le ralentissement dans l'innovation et de l'offre des produits consommables
    C) la concurrence non faussée qui lamine les bénéfices des entreprises et surtout compromet le pouvoir d'achat des employés consommateurs qui, devenant chômeurs viennent peser sur les charges sociales des États dont les dettes explosent
    D) la révolution technologique dans la productique responsable de:
    1) innondation de produits sur les marchés donc on revient en A)
    2) supprimer des emplois pérennes ce qui explique que le chômage explose, reduisant le nombre de consommateurs potentiels.
    3) maturation rapide des niches commerciales (durée de vie de plus en plus courtes)

    En résumé, rien ne va plus dans le monde de l'économie libérale pure et dure et de ce fait dans l'économie réelle.
    Il conviendrait donc réinventer un nouveau modèle économique.
    Mais pour le moment personne n'en veut.

    Cependant, les petits génies du modèle économique libéral disposent d'un dernier atout. C'est celui de déclarer la troisième guerre mondiale laquelle présente le double avantage de
    1) réduire la surpopulation mondiale
    2) de faire un maximum de casse matérielle,

    A la suite de quoi il faudra tout reconstruire suivant le même modèle économique libéral
    Puis dans 50 à 100 ans l'économie libérale étant épuisée, il faudra à l'oligarchie dominante organiser la 4ème guerre mondiale et ainsi de suite. dans un cycle qui se perpétuera jusqu'à ce que les humains comprennent et acceptent enfin d'augmentent leur niveau de conscience.

    Le libéralisme, c'est de la prédation économique. Tant que les humains n'auront pas compris ça, ils n'ont pas fini de souffrir.

    Erulin De La Ranville •
    Il n'y a rien, absolument RIEN de ce qui existe dans l'économie mondiale actuelle qui peut être qualifié de "libéral" : les Etats interviennent tous, à tous niveaux, dans des proportions diverses, sur les marchés, les contrats, l'emploi, etc ... Le libéralisme, c'est l'inverse de ça (libéral = libre = sans intervention autre que les accords mutuels ... pas de tiers, et surtout et avant toute chose : respect des droits naturels de chacun, dont celui de la propriété).

    Dans votre analyse critique (que je partage : la relance de l'économie ne se fera pas - ce coup ci - par encore plus de QE), vous décrivez le collectivisme (dont le socialisme est une forme doucâtre) et/ou le capitalisme de connivence (accords entre Etats et Entreprises contre la libre-concurrence), et non le libéralisme.
    Si vous n'utilisez pas les bons éléments de langages et vous détournez justement d'une des seule doctrine économique qui n'a jamais été appliquée depuis des décennies, la solution risque d'être plus compliquée à trouver.

    Pierre Le Mével •
    Erulin De La Ranville Le libéralisme tel que l'ont théorisé (intellectualisé) des économistes comme Milton Freeman est une chimère qui ne peut fonctionner tant il rend instable les équilibres sociétaux et économiques Le libéralisme c'est la croyance que les marchés libres peuvent s'autoréguler naturellement et la preuve est donc faite que ce n'est pas possible.
    Ce que tout le monde sait, c'est que toute les idéologies politiques du passé ont échoué: socialisme, communisme, collectivisme libéralisme, capitalisme. Il en est de même pour les système de gouvernance, république, démocratie, monarchie, dictature. Pourquoi ? Parce que ces idéologies et les systèmes de gouvernance étaient par nature simplistes. Parce qu'il leur manquait l'essentiel, c'est à dire une fonction cognitive, le bon-sens et une vertu, l'honnêteté.
    Il conviendra aux peuples européens d'avoir le courage de faire un débriefing honnête de toutes les erreurs passées pour les transformer en expérience par synthèse.
    On en est pas encore là.

    Francis Neri •
    Erulin De La Ranville Il me semble ...mais je n'ai peut être pas encore compris que la "crise des subprimes" démontrait à l'évidence l'absence de régulation et de contrôle et que l'auto-régulation çà ne marchait pas ... et vous dites pourtant que l'Etat EST interventionniste, que le "libéralisme" n'existe pas ...j'avoue ne pas comprendre mais je n'ai rien d'un économiste
    Pierre Le Mével Je partage ...je n'avais pas lu votre réponse ...oui l'auto régulation çà ne marche pas ! Commençons donc à réguler et contrôler au niveau et dans les domaines où cela est possible.

    13 03 16

  • Réguler et contrôler

    L’Homme est encore physiologiquement dans la minorité de son âme. 

    Quel que soit son Dieu, il l’a fait imparfait en lui faisant comprendre qu’il ne tenait qu’à lui de s’améliorer en créant des passerelles entre ses émotions et sa raison, entre son néo cortex et son système limbique.

    Le libre arbitre ce doit être çà !

    En résumé, nous dit Mac Lean, le cerveau est composé de trois parties : le cerveau reptilien, limbique, et le néo-cortex. Ce triptyque correspond aussi à la façon dont notre esprit est construit. C’est le modèle du cerveau triunique qui s’est constitué ainsi au cours de quelques millions d’années d’évolution.

    Nous pouvons comprendre cela, même si nous ne pensons pas tous que c’est l’œuvre de notre Dieu. Même si nous pensons que Dieu n’a rien à voir à l’affaire que c’est le « Hasard et la nécessité » et qu’aucun « projet » n’est inscrit nulle part.

    Bien sur çà ne fait pas l’affaire des Musulmans et des penseurs « Aristotéliciens » qui affirment avec conviction que tout est créé une bonne fois pour toute. 
    Mais peut être que si nous leur expliquons bien, avec conviction et preuves scientifiques à l’appui ils finiront par comprendre. Sinon nous ferons sans eux !

    Une fois ce principe élémentaire de responsabilité admis, la « complexité » du monde devient plus accessible et se résume à un unique concept : insuffisance de régulation et de contrôle et ce à trois niveaux : individu, groupe, espèce.

    Manifestement la « Nature » ne peut plus grand-chose pour nous, sinon nous « réguler » avec une extrême rigueur ce qu’elle a probablement commencé à faire, en guise d’avertissements. 
    C’est normal, puisque « elle », « Dieu », « Personne » ou quelqu’un de la famille nous laisse nous auto-organiser ; même si cette auto-organisation nous est inaccessible et qu’il faudrait attendre encore quelques millions d’années pour qu’émerge l’Homo sapiens enfin capable de mettre en cohérence ses émotions et sa raison.

    Nous voyons bien par exemple que l’autorégulation çà ne marche pas, car si cela était, la « crise des subprimes » ne serait jamais advenue. 
    D’autant plus que rien n’a changé et que pour les marchés financiers c’est reparti de plus belle, comme si rien ne s’était passé.

    Et inutile d’insister sur les conflits « religieux » actuels, çà se passe de commentaires.

    Sans vouloir se prendre pour Dieu, ce que lui-même s’interdit semble t’il, notre science et notre technologie encore « sans conscience », nous permet de nous auto détruire et de détruire la planète par la même occasion et il ne manque pas de prétextes pour cela.

    Bref nous « avons les moyens » de vivre en enfer ou au paradis terrestre. Le libre arbitre quoi !

    Une fois l’idée de régulation et de contrôle admise, il faut dire ce que l’on entend par cela, ce qu’il est absolument nécessaire de réguler et de contrôler, à quels niveaux il faut le faire et comment.
    Il me parait par exemple nécessaire de réguler et de contrôler au niveau local, national et mondial (individu, groupe, espèce) :

    Les finances
    L’économie
    La démographie
    L’Education et la Socialisation
    Les matières premières
    La production et l’affectation des richesses.

    Et mettre en place un système de gouvernance lui-même régulé, contrôlé et sanctionné par les peuples !

    Il n’y a plus qu’à !

    Francis NERI
    01 02 15