Une nébuleuse de planètes idéologiques.
Une civilisation avance et se maintient selon une dynamique de renouvellement, sinon elle stagne, se sclérose et dans un environnement en évolution, elle devient tributaire, parasite ou se condamne à disparaître à terme.
Le renouvellement est un double processus à la fois cyclique et concomitant, pour partie réversible, pour partie irréversible, de destruction-construction, pour partie planifié intelligemment pour partie totalement hasardeux, arbitraire et erroné!
Il faut supposer qu'il existe une fourchette de ratios maximaux et minimaux de (auto-)destruction et construction à l'intérieur de laquelle une civilisation évolue dans la continuité et se maintient. L'histoire occidentale a laissé la trace de ruptures voire de révolution, mais un certain nombre de continuitéS l'ont accompagnée jusqu'à il y a peu.
La plus grande, la plus évidente, de ces continuité est biologique, le peuplement européen est un bassin génétique très stable au moins depuis l'aube de la civilisation, jusqu'aux premiers flux migratoires au début des années cinquante du vingtième siècle avec l'arrivée massive d'antillais en Angleterre.
Sur ce point et sur une toute une série d'autres, il semble que les ratios de destruction et de construction ait quitté la fourchette. Il semble par exemple que l'immigration de masse un projet de construction d'une société nouvelle multiethnique, multiculturelle, construise trop, trop vite, trop différent et évidemment détruise trop pour s'intégrer dans la civilisation occidentale européenne (il faudrait inclure les États Unis et le Canada), sans la désintégrer.
Il semble qu'on pourrait également dire la même chose de l'idéologie d'accompagnement de ce phénomène et de beaucoup d'autres composant la nébuleuse de planètes idéologiques, postmodernes, politiquement correct, antiraciste, anti spéciste, islamo-compatible, théorie du genre etc., gravitant autour du trou noir intellectuel, le relativisme absolu, avec son rayonnement gamma l'opinion-isme.
On peut observer bien d'autres domaines, dans lesquels il semble que la civilisation occidentale (européenne) ait enclenché le processus de sa propre auto destruction. Je ne saurais à ce propos dire s'il s'agit d'un syndrome d'auto satisfaction destructrice, phénomène qu'on décrit quelques fois avec un mot désuet, la "décadence", que certains historiens ont cru avoir déjà observé et que certains vont même jusqu'à y voir un déterminisme condamnant à terme toute entreprise de civilisation.
Peut-être péchant par excès d'optimisme suis-je victime d'un biais cognitif, toujours est-il que je suis sceptique sur ces deux derniers points.
Les exemples ne manqueraient pas en dehors du Grand Remplacement, si l'on voulait illustrer la thèse de la fin de l'Occident et des valeurs sur lesquelles reposait sa Civilisation, tellement brillante qu'en à peine deux siècles elle avait réussi à éclipser définitivement toutes les autres haut la main, dans TOUS les domaines.
On pourrait parler des chaînes de solidarité brisée en tenaille, par le haut avec l'hyper richesse défiscalisée et par le bas avec les cohortes de parasites en provenance du monde entier s'agglutinant et s'ajoutant aux éléments locaux, sans compter par le milieu avec les parasites du milieu, les fonctionnaires inutiles du public et leurs équivalents du privé, bref la liste est longue mais passons au plus grave l'environnement.
Il n'y a rien dire à des gens qui ne veulent pas voir ce qui a été perdu, chacun prendra la mesure de l'auto destruction et se demandera à quoi et dans quelle mesure il a lui même collaboré à la destruction de son monde.
François Amsallem
28 05 19