La faute de Martine Aubry II
Tout au long du procès qu’elle nous intente (je dis nous car je pense que vous êtes partie prenante de ce combat pour la liberté d’information, d’expression et d’opinion) Martine Aubry, son époux et son partenaire François Hollande ne nous ont toujours pas expliqué le contexte qui a favorisé l’ouverture de créneaux horaires accordés à des femmes dans une piscine Lilloise entre 2000 et 2008.
Pour ma part, j’y vois toujours le signe de leur communautarisme …supposé.
Je partage l’idée de Monsieur Glavany (spécialiste de la laïcité au PS) qu’il n’est pas question de promouvoir des « accommodements raisonnables de la part d’élus versants dans des dérives communautaristes face à des demandes identitaires ».
Je crois qu’il est grand temps de répondre sans atermoiements à l’angoisse des citoyens devant une forme religieuse qualifiée « d’invasive », suspectée, à juste titre me semble t-il, de vouloir imposer ses codes et ses lois par la « conversion ou par le sabre ».
Mais nous devons également acter fermement la défense des principes, des valeurs et des codes sociaux auxquels nous sommes attachés.
Pas plus que Martine Aubry, François Hollande ne donne de réponse aux questions posées par l’Islam, qui nous le voyons bien, n’a pas grand-chose de « modéré ».
J’ai le sentiment que les deux « compères » cherchent encore leur voie entre la réalité et leurs principes idéologiques. Leur attitude et leur comportement sont en effet en contradiction avec la loi de 1905 sur la laïcité et ils semblent qu’ils soient, à ce sujet d’intérêt national, dans la confusion et le clivage avec certains du Parti Socialiste.
Je considère qu’ils ont tous deux dénaturé ce « texte fondateur » de la séparation entre les cultes et l’Etat.
Je partage également l’avis de Françoise Laborde, du Parti Radical de Gauche qui a le mérite de la clarté : « En 1981, la gauche n’a rien fait pour la laïcité, il faut avoir du courage. A force de recul, on laisse des brèches ouvertes » pour le communautarisme.
C’est rien de le dire ! Nous saurons nous en souvenir et faire en sorte que François Hollande ne soit jamais Président de la République et Martine Aubry jamais Premier Ministre, car ces deux là n’ont pas plus de courage que ceux de 1981.
Francis NERI
08/12/11