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copenhague

  • Le monde change

    Vous n'avez pas remarqué ? Le monde décélère. Les analystes... les économistes... et les politiciens bavards ralentissent leur débit. Le flot de nouvelles se tarit, se fait dérisoire. Le bruit de fond s'apaise. Même les prédicateurs de l'apocalypse style 2012, mettent une sourdine à leur sens divinatoire. Il ne manquerait plus que la réalité leur donne raison. Gare à la prédiction qui se réalise, justement parce qu'on la prédit. 

    Il semble se passer quelque chose qui nous échappe, que nous ne savons pas ou ne pouvons pas correctement appréhender. Cela dit, il se passe toujours beaucoup de choses que nous ne comprenons pas. Cela, un systémicien le sait. La « totalité » et la « signification globale » d'un évènement nous seront probablement à jamais inaccessibles quelles que soient nos capacités d'analyse.

    Mais là, c'est autre chose ! Il semble que chacun retienne son souffle, attend, et fait des provisions d'énergie, pas seulement de boîtes de conserves.

    Les économistes nous disaient que la crise est passée, d'autres que le climat après tout ce n'est pas « aussi pire », les politiques que la relance est là, que les terroristes sont en prison et que la paix est pour demain au Moyen Orient.

    Et pourtant, c'est quoi ce silence soudain, juste après Copenhague, cette angoisse qui nous prend brusquement lorsque l'on entend le rire de son enfant et que son regard confiant plonge dans le nôtre ?

    Qu'entendons-nous, que devinons-nous, derrière les mots convenus et les paroles prudentes des uns et des autres ?

    Et je ne parle pas de ces rumeurs et théories du « complot » qui agitent les médias, elles ont toujours existé et ne se matérialisent dans la « réalité » que fort rarement.

    Non, je fais allusion à cette inquiétude qui, peu à peu, se transforme en angoisse et bientôt en peur irraisonnée et irraisonnable.

    Attention à la peur, celle qui vient de nos entrailles, qui ne connaît pas la raison, qui obscurcit notre intelligence et qui se livre à la passion.

    Si nous sommes au cœur de la tourmente, dans l'œil du cyclone, si le monde doit changer et subir de sombres bouleversements qu'on nous le dise et que l'on s'y prépare. Mieux vaut un changement attendu, compris et accepté que d'attendre des lendemains qui chantent et subir un tsunami en maillot de bain sur une plage ensoleillée.

    Les grands schémas sont devenus incompréhensibles, plusieurs évènements sont en train de se produire au même moment  et ce ne sont pas de petits défis. Chacun d'entre eux provoquerait une crise digne de ce nom. Associez-les, mettez-les en cohérence, cherchez leur point de convergence et vous avez tous les ingrédients pour décrire le désastre possible.

    Vous me direz, le pire n'est jamais certain, mais tout de même, si notre intuition était bonne, que se passerait-il ? Nous n'en savons rien. Nous aimerions bien le savoir.

    Je ne sais pas vraiment ce qui m'attend, mais je fais mien le « principe de précaution » et je me prépare au pire, psychologiquement, socialement et, ma foi, matériellement.

     Comme je ne suis pas Cassandre, je vous souhaite une bonne, une excellente année 2010, 2011, 2012 et même au-delà !      

     

  • Copenhague commencement de la fin ?

     Vous connaissez à présent cette bonne vieille habitude de collecter et de relier les évènements et les ressentis qu'ils déclenchent. C'est toujours très intéressant de se référer à la sagesse populaire !

    A vous d'analyser et d'en tirer des conclusions...et puis si vous voulez commenter ...allez y !

    La notion même de gouvernance supranationale a été rejetée par tous, pauvres ou riches. Ils sont donc tous mal placés pour espérer un accord de gouvernance mondiale implicite.

    La politique des pays participants, a pris le dessus sur l'intérêt commun qu'est l'avenir de notre planète, comme toujours !

    Pourquoi croire à la sagesse des peuples dans le cadre de la mondialisation ?

    Pourquoi croire à des actions collectives dans notre monde d'individualistes ?

    Pourquoi croire dans la parole de dirigeants élus ou non?

    Pourquoi croire au Père Noël ?

    La cause réelle de l'échec des négociations n'est pas claire. A priori, les pays du Sud reprochent aux "pays riches" d'avoir fait un accord dans leur coin, de les avoir négligés dans les négociations...

    Mais on sait ce qui mène le monde...parmi les objectifs figurait l'enveloppe financière permettant aux pays "les plus vulnérables" (= pays pauvres) de faire face aux conséquences du réchauffement.

    Certains soutiennent  que les pays du sud souffrent du réchauffement climatique alors qu'ils n'ont rien demandé. Ils espèrent sincèrement que c'est par bateaux entiers qu'ils vont débarquer sur nos côtes pour pouvoir manger,

    Par bateaux entiers ? Vous plaisantez, il n'y en aura pas assez ...de bateaux... disent les autres ! Et rassurez-vous, ils remplaceront ceux d'entre eux qui auront fait naufrage... ils leur suffira de doubler le nombre d'enfants. Il faudra aussi que chacun d'entre nous en prenne une dizaine, au moins, par pièce dans son appartement.

    Allez, dormons encore en paix nous nous réveillerons quand ce sera le moment...celui où les loups entreront dans Paris...

    Ceci dit, c'est déjà beaucoup trop ces 30 milliards, puis 100 que les signataires dont la France ont décidé de donner en pure perte (sauf pour les dictateurs qui enverront l'argent en Suisse) aux pays du sud. Nous n'en avons pas le premier euro, surendetté comme nous sommes.

    Un certain nombre de pays sont donc venus à Copenhague dans l'espoir d'en repartir avec la promesse d'un chèque significatif.  Au lieu d'une réponse aux conséquences du réchauffement sur la diversité des espèces végétales endémiques et autres « balivernes », ils préfèrent sûrement une réponse précise à la question "combien pour moi ?".

    Mais les pays riches, empêtrés dans leurs déficits, leur surendettement, et leur chômage, ou simplement par expérience ... n'ont pas voulu signer un chèque en blanc : une vague enveloppe de 30 Milliards de $ sans répartition n'a pas contenté les pays adversaires du projet.

    Quand on voit les plus virulents (Vanuatu, Bolivie, Soudan...) on comprend la réticence des pays occidentaux à mettre la main à la poche: il faut commencer par balayer devant sa porte - démocratie, répartition des richesses, voire pour certains contrôle de la natalité, seront plus bénéfiques qu'un chèque dont les destinataires finaux sont plus qu'incertains.

    Du côté des Occidentaux, qu'espèrent-ils d'un sommet sur le devenir de la planète dont les protagonistes ne sont que des marionnettes aux mains de lobbies qui les dépassent ?

    Il est absolument scandaleux qu'en période de grave crise économique, alors que le déficit public explose et qu'il devra être supporté intégralement par les classes moyennes qui ne bénéficient ni d'exonérations fiscales d'un côté, ni du bouclier fiscal de l'autre, on parle de redonner encore des milliards d'euros d'aide à des pays étrangers. Ces sommes seraient bien mieux employées soit à réduire les impôts, soit à muscler le plan de relance, afin de dynamiser l'investissement et la consommation avec les conséquences positives sur l'emploi.

    Quant au réchauffement lui même, un glaçon déposé dans un verre d'eau rempli fait-il déborder l'eau en fondant ? Non parait-il ! Mais l'expérience du glaçon dans un verre plein à ras bord, tentez-là, vous verrez que l'eau déborde. Bon peut être, mais finalement à quoi ça rime cette expérience, que veut-elle prouver ?

    L'écologie est devenue une religion et la foi est de mise...après viendront le cortége annoncé des taxes et impôts qui seront tous verts et durables!!!

    Cette religion est en place pour remplacer les idéologies foireuses proposées par le XX eme siècle...et c'est en son nom que nous serons mis en coupe réglée...

    Pour l'heure, comme d'ailleurs bon nombre de climatologues, je constate la chute des températures...et j'attends non sans impatience le réchauffement, seul susceptible de me faire faire des économies d'énergie...

    A quelque chose malheur est bon!!!!!!

    C'est avec force de conviction que des extrémistes de l'écologisme hurlant à la fin du monde imminente nous ont effrayé ces dernières années. Claude Allègre et le bon sens auront-ils  raison des ayatollahs du climat mondial ? On récoltait des fraises au mois de décembre en l'an mille.... Paraît-il ! Point de camions, avions, industries. Juste retour des choses, le bon sens a la vie dure...

    Et puis je me dis que, ma foi, nous sommes peut être un peu trop nombreux sur notre bonne vieille planète ! Et si nous commencions par nous faire un peu de place ? Six milliards ce n'est déjà pas terrible, mais au delà ...bonjour les dégâts !

    D'autant plus que cette donnée, passée inaperçue et sans doute volontairement, explique partiellement la destruction de nombre d'écosystèmes : la surpopulation mondiale, qui pourrait approcher les 9 milliards en 2050.

    Une réflexion collective sur cette question taboue de la limitation des naissances, notamment dans les pays en voie de développement, serait sans doute aussi légitime que ce sommet de Copenhague qui joue à faire peur avec des données incomplètes, voir manipulées (au moins par omission).

    Décidément, ce sommet de Copenhague manque de crédibilité. Bien sûr, il est important que les pays se parlent et s'acheminent vers une autolimitation afin de préserver la planète. Mais ces grands prêtres, ces dévots et ces prosélytes, montrent surtout ce qu'est devenu "l'écologisme" : un culte sectaire, despotique et intransigeant. À écouter ses sermons, la modernité industrielle, forcément coupable, doit se soumettre au dogme de la décroissance sous peine de punition... divine ?

    L'homme n'est pas encore adulte ! Voici ce qu'il faut retenir de ce fiasco !

    Bien que je sois convaincu que l'activité humaine n'est que l'accélérateur du réchauffement, et qui y a bien d'autres façons d'en terminer avec l'humanité incapable de se réguler et de se contrôler, un peu moins de pollution aurait fait du bien à notre vieille planète, dommage ....et comme dirait Stephen KING on ne connaît pas la longueur de la corde, mais nous serons tous pendus...alors profitons en lorsqu'il est encore temps.