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elections présidentielles 2017

  • L’idée libérale

    L’enjeu aujourd’hui est de se saisir des valeurs que la contre-culture des années 60, de gauche comme de droite a corrompues et de les utiliser pour reconstruire des institutions qui nous ressemblent, qui seraient à notre service et que nous servirions avec enthousiasme et énergie car elles seraient au service de tous et non pas d’une oligarchie prédatrice.

    Quelles sont ces valeurs ?
    Qui les défend le mieux ?

    Comment faire pour qu’un individu libre trouve sa place dans l’ordre social ?
    Comment sortir des modes de communication multimédias (plusieurs sources vers l’individu) que les médias de masse, -films, journaux, radios- ont créé, d’un émetteur vers plusieurs récepteurs passifs, qui encerclent et influencent les esprits dans le sens qui convient à leurs donneurs d’ordre ? On laisse le choix entre plusieurs médias qui diffusent en réalité le même message : consomme et reste dans le cadre préétabli qui t’es fixé, surtout n’en sort pas, fais gaffe tu es sous contrôle.
    Comment recréer une personnalité démocratique habitée d’un état d’esprit fortement individué, empathique et rationnel favorable à la liberté d’entreprendre, d’expression, à l’égalité entre les citoyens devant la loi, à la fraternité entre individus de même culture, du même terroir, habités d’une même « mémoire » identitaire qu’il reconnaît comme sienne et qu’il assume.
    Comment peut-on être à la fois au contrôle de soi même et en relation de communication avec les systèmes de contrôle ?
    Comment échapper à cet encerclement qui débarque maintenant sur les réseaux sociaux, Comment échapper à cette psychanalyse qui loin d’être une science de l’adaptation personnelle n’est qu’adaptation aux contraintes hiérarchiques et bureaucratiques.
    Comment en même temps participer pleinement et démocratiquement à l’évolution nécessaire et à la transformation de cette société ?
    La question que je me pose est la suivante : Peut on y parvenir en s’éloignant des médias de masse, en construisant des communautés virtuelles, un monde dans lequel les individus sont libres de s’exprimer hors influence médiatique, mais aussi de se reconnaître les uns, les autres. Des individus qui agiraient de façon à la fois personnelle et bienveillante, collaboratrice et indépendante des slogans unificateurs et prédateurs de l’oligarchie économique et financière qui domine le monde « réel » !

    L’idée libérale : Comment être toujours soi même un individu complet tout en faisant partie d’un groupe ?
    Comment se saisir de cette impulsion pour l’inscrire dans des lois, dans des institutions plus fortes, mais aussi plus égalitaires ?

    Francis-claude Neri

    10 03 17

  • Insight et transfert

    Dans mes séminaires de formation à la communication, qu’elle soit managériale, pédagogique ou thérapeutique, j’ai toujours rencontré, outre la notion de transfert (relier pour mieux comprendre), celle d’insight (en psychologie, l’insight est la découverte soudaine de la solution à un problème sans passer par une série d'essais-erreurs progressifs).

    J’essayais de détecter parmi les « apprenants » ceux qui, avant toute prise de « connaissance » avait ce désir de « théorie intégratrice », qui avaient envie d’ordonner leurs idées pour en faire une représentation cohérente qui leur ferait plaisir en agençant des connaissances qui associeraient la raison et la passion au sein de leur cerveau pour commencer, puis passer au groupe et enfin à l’espèce.

    Mais comme dit Cyrulnick « celui qui aime l’éther des pensées abstraites a du mal à s’entendre avec celui qui préfère la boue du terrain » et, la notion de régulation, de contrôle et de remédiation est loin, bien loin, d’entrer en « vulgarisation ». 

    Au contraire, ceux qui en ont compris l’intérêt gardent jalousement leur « révélation » pour ne l’utiliser qu’à leur bénéfice personnel et celui de leur caste.

    Bref devenir un praticien – c'est-à-dire qui relie le concept et la pratique et fait sans cesse l’aller-retour, n’est pas donné à tout le monde, alors j’ai renoncé à l’enseignement, j’en avais assez d’attendre l’élève idéal qui s’intéresserait à l’approche systémique pour résoudre les problèmes rencontrés au cours de son existence et dans ses relations avec les autres.

    Je suis devenu adepte de l’idée : « quand l’élève est prêt, le maître arrive ».

    Et j’attends depuis un bon moment, tout en descendant de temps en temps de mon arbre pour voir si çà évolue un peu en dessous.
    Tient çà me fait penser à François Paganel ! 

    L’insight est donc la découverte soudaine d'une solution qui ne devient apparente que par une réorganisation des éléments du problème. 

    Qui signifie en psychologie moment privilégié de prise de conscience.

    Mais je suis un mauvais psychologue. Je suis toujours victime du transfert et je me réorganise au lieu de réorganiser l’autre ! La faculté semble intransmissible: je ne puis avoir d'insight que de moi-même.

    Alors je suis allé voir du coté du marketing pensant au moins y gagner ma croûte !         

    Dans ce domaine, le terme d'insight a une définition tout à fait différente qu'en psychologie et les transferts s’effectuent au pas de charge.

    L'insight est dans ce cas l'expression d'un besoin du consommateur donc, d'une "demande" dont l'entreprise ou le marché choisira ou non de se saisir.

    J’ai tenu un certain temps, je supportais l’idée de « répondre à un besoin » mais « ils » ont commencé à me demander de « créer » le besoin, n’importe quel besoin et d’y répondre par n’importe quel moyen.
    Vendre une maison par exemple à un couple endetté tout en sachant qu’il ne pourra jamais la payer et que la banque pourra la revendre aussitôt qu’elle l’aura saisie.
    La crise des « subprimes » vous connaissez non ?

    Mais moi, j’avais rompu depuis longtemps avec ces pratiques. Je n’étais plus Directeur Marketing ou Gérant d’une importante société, j’étais retraité et je militais avec force depuis les années 80 pour faire partager l’idée que le Système étant ce qu’il était il était vain de vouloir le changer, c'est-à-dire de faire simplement un peu plus de la même chose.

    Un peu plus d’Europe, un peu plus de mondialisation, un peu plus de multiculturalisme, un peu plus d’immigration, un peu plus de marchandisation du monde.

    J’ai compris que nous n’en sortirions que par le haut, c'est-à-dire par la régulation, le contrôle et la remédiation en permanence et sur les grands axes qui régissent notre devenir individuel, de groupe et de l’espèce :        

    • L’économie et la finance
    • L’exploitation et l’utilisation des matières premières
    • L’exploitation des terres agricoles et des océans
    • La démographie
    • L’instruction, l’éducation, la socialisation des peuples 

    Nous sommes un petit groupe à penser qu’en France, le Front National de Marine Le PEN peut porter ce projet.
    Il est le seul capable de remettre en cause la mondialisation libérale et consumériste, le seul à rapprocher écologie et remédiation du système d’exploitation de la planète, le seul à vouloir mettre fin à un multiculturalisme inconscient destructeur de notre mémoire, de notre identité, le seul à vouloir une Europe des peuples et non pas une Europe des marchands.

    Bien entendu Marine Le PEN n’exprime pas (pas encore) ces concepts sur le plan global, ce serait utopique que de vouloir inciter l’Allemagne, Angleterre ou les USA à mettre un bémol à leur hégémonie qui nous détruira à moyen terme. 

    Et ce n’est ni l’UMP, ni le PS, ni Europe Ecologie les Verts qui nous y aideront. Ils ont tous les trois, intérêt à maintenir leurs pratiques en bon état de marche.
    Et les autres souverainistes n’ont aucun moyen actuels d’accéder au pouvoir pour mettre en pratique leurs idées, aussi « bonnes » soient elles.

    Nous devons donc penser – fortement – et en terme d’influence sur le PROJET du F.N. et être aussi nombreux que possible pour exercer cette influence.
    Nous sommes quelques uns à vous y inviter et je me fais leur porte-parole. Vous pouvez nous rejoindre sur ma page face-de-bouc, sur le groupe « des systémiciens pour la liberté » ou sur mon blog : « Le systémicien ».

    Notre intention est de développer une communication sécurisée qui permette de développer le concept et de le mettre en pratique sur le terrain.

    A bientôt !

    Francis NERI

    01 04 15