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globalisation des cultures

  • L’Europe, c’est la paix !

    L’Europe, c’est la paix ! l’Europe, c’est la paix ! l’Europe, c’est la paix !
    Les menâtes eurobéates et autres petits « oiseaux » écervelés de cette campagne ont beau sortir leur vieux disques rayés du siècle dernier, la pétition de principe ne résiste pas à l’examen. On a beau répéter que la construction européenne protège la paix, l’assertion n’en est pas moins fausse et archi fausse.

    1: la Suisse n’est pas dans l’UE et aucune guerre n’est pensable contre ce pays avec lequel nous partageons une large frontière. Pourquoi ? Évidemment car, au-delà des différences de psychologies et de langues, nous partageons les mêmes valeurs politiques démocratiques et humanistes… (et même quelques intérêts).

    2: tant que les anciens régimes voulurent agresser et soumettre les démocraties sur le vieux continent, il y eu guerre.

    3: la guerre est née de la sortie de l’All de la démocratie (mais sa population n’y était pas vraiment entrée).

    4: c’est la férocité des combattants de l’armée rouge et les 300 000 tonnes de bombes incendiaires qui ont converti les Allemands à la démocratie, conversion sincère qui n’a RIEN à voir avec l’unification de l’Europe.

    5: Si le ressentiment nationaliste allemand n’a pas pu renaître de ses cendres, c’est que l’occupant américain a eu l’intelligence d’ouvrir les yeux de la population sur la cruauté du régime mais aussi que les vainqueurs ont cette fois démembré l’Allemagne (suivant le mot d’un écrivain français qui aimait tellement l’Allemagne qu’il en voulait plusieurs !). Ici toujours aucun rapport avec l’UE ou Monnet, Schuman.

    6: ce qui encouragé le rapprochement des peuples allemands et français, ce n’est pas Erasmus qui n’existait pas en 1963 (date du traité de l’Elysée) mais évidemment la main tendue française et la profonde réconciliation entre les deux peuples voulue par de Gaulle et reçue par Adenauer. Aucun rapport avec l’UE, la CEE ou la CECA.

    7: autre facteur vital celui-ci ayant favorisé la paix et qui n’a strictement aucun rapport avec la construction européenne, c’est la dissuasion nucléaire qui a maintenu la paix sur le vieux continent voire entre grandes puissances mondiales jusqu’ici.

    8: la psychologie de l’UE, sa tentation permanente à finasser, à couper les cheveux en quatre. Son réflexe pavlovien en cas de conflits, comme l’écrivait Albert Cohen à propos de la SDN, à créer une commission, à rédiger un rapport, à publier un communiqué pour protester et si les atteintes aux droits humains persistent à recommencer est typique de toute les institutions internationales. Car la CEE comme l’UE, a beau avoir une monnaie et la prétention ridicule à monter sur ses ergots pour jouer aux États, elle ne dispose d’aucun outil militaire ni aucune volonté politique ferme et commune. Et c’est heureux.

    9: lorsque la guerre, la vraie fut de retour en Europe, en 1991, de quoi la CEE a telle protégée les civils yougoslaves massacrés et déplacés par des combats fratricides ?

    Alors, vous avez bien sûr le droit d’être favorable au dépassement de la démocratie et de la nation par la construction européenne mais, de grâce, épargnez nous vos bobards.
    Ce que l’on appelle aujourd’hui vos fake news.

    Guillaume Bigot

    20 05 19

    Francis-claude Neri
    NERI Francis @Iese67NERI
    http://semanticien.blogspirit.com/


    Patricia Biegel La paix résulte de la lassitude des peuples européens et des guerres de décolonisation. L'UE n'a jamais engendré la PAIX. Encore un bobard des spécialistes des « fôsses » nouvelles!

    Daniel Besson L’Europe c'est la paix! Mais ou? Pour l'heure je ne vois que la guerre - civile- car avec l'immigration je ne vois rien d'autre en vue, surtout que ces envahisseurs sont très hargneux et se donnent des droits qu'ils n'ont pas
    Le rappeur Castaner parle mais sera impuissant vu les positions de la magistrature qui protège les migrants...

     

  • La communication nouvelle

    Ce que nous mettons en relation lorsque nous communiquons, ce sont nos programmes culturels, nos cartes cognitives déjà décrites par A. Korzybsky ou H. Laborit. 

    Si nous voulons faire avancer l'universalité, il nous faut progresser dans l'élaboration de programmes culturels communs et de cartes cognitives conciliables sur le plan universel.

    Dans l'état actuel de nos connaissances, nous voyons suffisamment bien l'objectif et, c'est le désir initial de tout être humain que d'y parvenir. Mais pour bâtir ensemble une « politique de civilisation », la méthode et l'organisation des moyens est loin de faire consensus. D'autre part, la globalisation n'interdisant pas la persistance, voire le développement des particularités culturelles régionales, il nous faut aussi saisir et faire face à la « complexité ». C'est bien là le cœur du problème.

    Essayons l'approche systémique qui rapproche les problèmes sociaux en les liant au contexte dans lequel ils se déroulent et aux besoins de la vie quotidienne, dans leur caractère singulier et général, c'est-à-dire qui se posent partout.

    Pour y parvenir, il semble qu'il nous faille revoir nos modèles de pensée dominants qui ne parviennent pas à utiliser les outils permettant de saisir les problèmes globaux et nous conduisent à séparer, à cloisonner les approches, les analyses, les réponses, à disperser les moyens, à les rendre peu efficaces, à gaspiller les ressources.

    Si nos problèmes proviennent de l'infernal enchaînement des causes et des effets, l'approche systémique permet de mettre l'accent sur l'objectif poursuivi et non plus comme à l'aide de la logique cartésienne sur les causes.

    Bref, et pour reprendre une analogie chère à Goffman, membre du fameux collège invisible de Palo Alto : « ne pas confondre un échafaudage avec l'ouvrage que l'on doit construire ».

    Pour construire une civilisation nouvelle et forcément globale, les « échafaudages » actuels ont démontrés leurs limites, les idéologies sont à bout de souffle et les religions ne seront plus, ne peuvent plus être, ne seront pas, contrairement à ce que pouvait penser Malraux, la nouvelle colonne vertébrale de l'humanité.

    La singularité islamiste radicale n'est qu'un soubresaut sanglant, un anachronisme, une carte mentale qui n'a plus aucun lien avec la « réalité » de milliards d'autres individus. C'est tout au plus une « rétroaction » positive, une conséquence de notre insuffisance de régulation et de contrôle.

    Une foule d'autres « cartographes » inventent une nouvelle réalité et c'est elle qui changera le monde. G. Bateson, créateur du « collège invisible » la désignait comme une « écologie de l'esprit ».

    Dans l'intérêt de la raison, disait encore Korzybsky, il faut dater ! Le concept « d'écologie de l'esprit » émergeait au cours des années 60. Il n'a véritablement pas fait école, le moment n'était pas venu. Compte tenu du temps qui passe et du contexte exceptionnel que nous offre la crise écosystémique, il serait criminel de ne pas explorer les possibilités de changement culturels et structurels auxquels elle nous pousse. 

    Restons attentifs, libres et manoeuvrants, rétro-acteurs conscients, ouverts à toutes discussions et à tout projet qui comprenne une finalité, une éthique, une organisation et des moyens et qui nous inviterai à nous engager dans le développement concret d'une approche écosystémique du monde.