Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

la raison

  • La réalité

    Comment passer de la dure réalité perçue par la raison dans le monde dit matériel à la douce réalité dans laquelle l'amour nous invite à baigner?
    Je suppose que la réponse est déjà dans la question...

    Je ne sais pas si comme moi vous avez quelques fois eu le sentiment de boucler une boucle, d'arriver à sinon résoudre du moins vous êtes parvenus au stade où on commence à avoir l'impression de conclure une dichotomie, en tout cas au niveau de sentir que vous vous approchez d'une conclusion satisfaisante, c'est à dire d'un modus vivendi avec vous-même asez agréable, relativement plaisant, presque apaisant, à toucher du doigt l'harmonie et la plénitude, fût-ce de manière fugace, assez souvent pour être satisfait, infiniment heureux de vivre, conscient d'exister !
    Personnellement cette dichotomie essentielle et permanente chez moi, mon champ de bataille interne, c'est banalement celle universelle, celle j'imagine de tout un chacun, entre la partie de soi-même qui prétend se soumettre à la raison, à un âge dit de raison (pour moi au plus tard vers sept ans), c'est-à-dire cette partie de soi appelée l'Égo, qui en réalité veut surtout soumettre le monde à sa propre raison et la partie de soi-même, qu'on appelle aussi la conscience, qui considère quelques fois être le vrai sujet, voire le vrai moi, celle qui se présente sous couvert de l'intuition et du "... plus fort que soi...", comme en amour (et au poker, au billard, au tennis, sur un coup-franc au football, au tir à l'arc, etc.) , précisément cette partie là de soi-même qui défie la raison, comme s'il s'agissait de sa raison d'être et l'entendement comme si les lois du monde étaient son défi, cette partie rebelle à laquelle il arrive dans certaines circonstances particulières, comme dans un rêve, comme sur un pont entre ce réel et une autre de ses dimensions, de percevoir le temps et l'espace ainsi que soi-même, les limites de son corps et de son esprit d'une manière tout à fait incompatible avec la raison, la science, le bon sens et tout ce que le matérialisme, rationalisme, le domaine des contraintes et la dure réalité du monde, nous imposent.

    François Amsallem
    14 05 23