Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Mémoire et identité

    Une identité nationale honorable se choisit ! On ne la reçoit pas passivement comme une onction divine. Choisir son identité nationale, c’est être capable de faire l’effort de comprendre le sens historique et culturel qui la fonde ; c’est pénétrer dans une immense bibliothèque qui conserve la trace de ce que, de génération en génération, des hommes ont dit et écrit, non pas pour s’enfermer à l’intérieur de frontières hermétiques mais pour offrir leur tribut singulier aux valeurs universelles. On n’y entre pas les yeux bandés ; ces traces ne sont pas conservées pour que l’on y mette servilement nos pas ; elles sont soumises à notre réflexion, offertes à la discussion collective. Une identité nationale se mérite donc par l’effort intellectuel et linguistique qu’on lui consent.

    ​Je veux ici dénoncer le renoncement d’un État qui n’a pas su remplir son devoir - minimum- d’intégration linguistique envers les nouveaux arrivants alors que la plus sûre promesse d’une intégration dignement construite, c’est qu’ils parviennent à maîtriser la langue française.
    Je dis bien “maîtriser” la langue française, et non la “baragouiner”. Nous avons en effet, depuis trop longtemps, accepté avec une complaisance coupable que le problème d’insécurité linguistique dont souffrent certains citoyens soit dissimulé sous le concept dangereux de “diversité linguistique”. Chacun pouvant ainsi parler comme il l’entend, chacun pouvant écrire comme cela lui chante, peu importe la justesse et l’efficacité de son langage.
    Nous devons, au contraire, à tous ceux que l’on accueille, d’où qu’ils viennent, le meilleur de notre langue.
    ​Ce n’est donc pas dans le foisonnement de particularismes langagiers, qui stigmatisent plus qu’ils ne distinguent, que réside la promesse d’une identité nationale honorable et désirée. Tous les citoyens dans ce pays ont droit à une langue commune juste, précise et… créative ; il est de notre devoir de la leur offrir, il est de leur devoir de la chérir.
    Par Alain Bentolila

    Nous rejoindre sur SOS cohésion sociale !
  • Mon plan pour sortir de la crise

    Par peur de la violence et des émeutes, nos dirigeants ont choisi depuis plusieurs décennies la soumission et le déshonneur face à ceux qui haïssent la France.
    Désormais, ils cumulent le déshonneur et la guérilla. Mais cette situation n’est pas une fatalité. Un retour durable à la paix est possible, en suivant les mesures de Reconquête.
    À court terme, nous devons aider les forces de l’ordre à mater les émeutiers. Cela passe par la mise en place immédiate de l’état d’urgence, c’est-à-dire notamment le couvre-feu, les fouilles de véhicule, la perquisition des appartements des émeutiers et la saisie des armes. Par ailleurs, il faut renforcer la légitime défense pour les forces de l’ordre. Alors que les émeutiers utilisent la mort de Nahel pour délégitimer toute action policière dans leurs quartiers, piller et détruire sans conséquence, la défense excusable doit
    être appliquée pour les policiers et les particuliers attaqués, notamment les commerçants. Autre mesure d’urgence : la fin du laxisme judiciaire. Les émeutiers de 16 ans et plus doivent être sanctionnés comme des adultes. Parmi les émeutiers aujourd’hui, ils sont le gros du bataillon. Leurs peines doivent être exemplaires et les mis en cause jugés en comparution immédiate. Alors que les forces de l’ordre font un travail admirable, au quotidien, nombre d’entre eux témoignent depuis des années de leur impuissance à voir les délinquants qu’ils arrêtent être sans cesse remis en liberté, sans conséquence. Cette incurie ne peut plus durer.
    À long terme, le problème doit être traité à la racine.
    Pour cela, nous proposons un bouclier migratoire en neuf mesures. Tout d’abord, supprimer le regroupement familial et le droit du sol, durcir les conditions de naturalisation des non-Européens et limiter drastiquement leur nombre de visas. Ensuite, limiter le droit d’asile à sa mission originelle : quelques centaines d’individus par an qui déposent une demande en-dehors du territoire national.
    Nous souhaitons également instaurer une caution obligatoire de 10 000 euros pour les visas des étrangers provenant de
    pays à risque. Dans les pays d’origine, nous devons organiser des campagnes d’information pour décourager les départs.
    Nous comptons retirer la France des traités favorisant l’immigration, et étendre la définition pénale de la traite des
    êtres humains afin de punir sévèrement les passeurs et leurs complices.
    À l’échelle nationale, Reconquête compte également supprimer les aides sociales – allocations familiales, aides au logement, RSA – et les soins gratuits – AME – pour les étrangers. La régularisation de tout clandestin doit être interdite, et nous comptons obliger les pays à reprendre leurs migrants grâce à la pression diplomatique et financière. De même, nous souhaitons remigrer les fichés S, les délinquants étrangers, les criminels à l’issue de leur peine et les étrangers au chômage depuis 6 mois. Enfin, il faut mettre fin au
    dispositif des « mineurs étrangers isolés » qui font exploser la délinquance dans les grandes villes, et tester l’âge réel des
    migrants.
    C’est à ce prix-là que nos compatriotes pourront retrouver leur pays, tel qu’ils l’aiment et le chérissent.
    À Reconquête, nous sommes de ceux qui ne se résigneront jamais. Encourageons chacun de nos proches à s’engager à nos côtés pour renverser le cours de l’Histoire et sauver la France.

    Eric Zemmour
    07 07 23
     

  • Trois réflexions sur la situation en France vue d’Israël

     
    Publié par Pierre Lurçat le 4 juillet 2023
    1 Vue d’Israël, la situation en France aujourd’hui semble à la fois stupéfiante, révoltante et tristement familière.
    Ce qui est stupéfiant c’est de voir comment un pays ancien peut se déliter à vue d’œil et renoncer à sa propre souveraineté et à sa propre survie… Quels sont les mécanismes profonds qui, au-delà des causes politiques et sociales immédiates, peuvent conduire un vieux pays à une telle situation ? Nous savons certes que les civilisations sont mortelles… L’histoire nous enseigne que les grandes invasions et les changements démographiques majeurs sont précédés d’évolutions plus lentes, qui affectent la volonté d’une nation de vivre et d’assurer son avenir. Quand un peuple n’est plus désireux de perpétuer sa propre identité et quand sa natalité chute, il est mûr pour se laisser envahir.
    Pour l’observateur vivant en Israël, pays confronté depuis sa renaissance à l’islam radical, il est attristant de voir que la France s’entête à ne pas comprendre ce qui nous semble évident. L’immigration incontrôlée de populations largement inassimilables et souvent hostiles à la France, à ses traditions et à son histoire, a conduit inexorablement à la situation actuelle. Cela fait plusieurs décennies que des analystes lucides, historiens ou écrivains (de Jean Raspail à Houellebecq et de Max Gallo à Bat Ye’or*), mettent en garde contre le risque de guerre civile et d’émeutes, telles que celles auxquelles nous assistons aujourd’hui.
    2 Le plus stupéfiant est sans doute de voir que les leçons de l’histoire et de l’actualité ne sont pas tirées et que les élites françaises continuent, dans leur grande majorité, à soutenir l’immigration qui est en train de détruire leur pays… C’est sans doute sur ce dernier point que la comparaison avec Israël est la plus instructive. Ici aussi, nous sommes confrontés à des foyers de population irrédentiste, animés par l’islam radical. Ici aussi, l’ennemi intérieur est soutenu par une fraction de la classe politique et des élites, animées par une idéologie progressiste suicidaire. Mais la comparaison tourne court lorsque survient la confrontation violente.
    Israël est en effet suffisamment fort et l’esprit national suffisamment vivace pour nous permettre de contre-attaquer et de nous défendre, comme nous le faisons aujourd’hui à Djenine, même si tout est loin d’être parfait à cet égard aussi, comme en atteste le fait que les habitants de Judée-Samarie soient trop souvent abandonnés à leur sort et contraints de se défendre par eux-mêmes contre les attaques incessantes de leurs voisins arabes, Tsahal se contentant d’intervenir partiellement et après coup…
    3 J’ajouterai une réflexion personnelle, en tant qu’Israélien venu de France il y a trente ans. A la tristesse de voir la France s’enfoncer lentement et renoncer à se défendre, se mêlent la fierté de faire partie d’un peuple et d’un pays qui sait encore se défendre contre ses ennemis et la conviction que l’exemple d’Israël peut renforcer et vivifier l’esprit de résistance des Français. Mais je sais aussi que la maladie mortelle qui atteint la France – celle du masochisme, de l’auto-accusation et de l’identification avec ses propres ennemis – existe aussi en Israël et au sein du peuple juif.
    Dans une certaine mesure aussi, qu’on ne doit pas exagérer mais qu’on ne peut ignorer, certains intellectuels et hommes politiques juifs français ont apporté leur pierre au courant destructeur, qui a conduit la France là où elle se trouve aujourd’hui. En soutenant l’immigration incontrôlée et en défendant l’idéologie progressiste, parfois au nom d’une morale dévoyée et d’une vision déformée du judaïsme, ils ont contribué au déclin de la France. On aimerait les entendre faire aujourd’hui leur mea culpa. J’adresse aux citoyens français patriotes qui voient aujourd’hui flamber leurs villes et leurs quartiers mon salut fraternel et mes vœux de courage et de résistance.
    Pierre Lurçat pour Dreuz.info.