Instruire Eduquer Socialiser
-
Chers amis,L'ART D'ÉCOUTER, D'OBSERVER ET DE S'IMPRÉGNER PROFONDÉMENT !...Par Ernest Hemingway,Quand les gens parlent, écoutez complètement. Ne pensez pas à ce que vous allez dire. La plupart des gens n'écoute jamais. Ils n'observent pas non plus. Tu devrais pouvoir entrer dans une pièce et quand tu sors, tu sais tout ce que tu as vu là et pas seulement ça. Si cette pièce vous a donné un sentiment, vous devriez savoir exactement ce qui vous a donné ce sentiment.C'est un cadeau rare et profond d'être pleinement présent avec quelqu'un, et pourtant, c'est quelque chose que si peu d'entre nous offrent vraiment. La plupart des gens n'écoutent qu'à moitié, leurs esprits formulent déjà leurs prochains mots, distraits par leurs propres pensées, ou se zonant entièrement.Imaginez à quel point ce serait puissant si nous écoutions plus profondément - si nous nous engageons à être pleinement engagés, à entendre et à comprendre non seulement les mots, mais aussi les émotions et les intentions qui les sous-tendent Écouter, ce n'est pas seulement attendre que votre tour parle ; c'est absorber ce que quelqu'un d'autre partage et lui faire se sentir entendus, valorisés et compris. Il s'agit de se connecter à un niveau plus profond que les conversations en surface, parce que quand vous écoutez vraiment, vous ouvrez une porte à l'empathie et à la connexion véritable. Et n'est-ce pas ce que nous attendons tous vraiment ?Au-delà de l'écoute, il y a aussi l'art d'observer, de remarquer vraiment le monde qui vous entoure. Quand vous entrez dans une pièce, prenez un moment pour vous imprégner de tout. Remarquez les détails - la façon dont la lumière du soleil filtre à travers les fenêtres, la couleur des murs, les expressions sur le visage des gens, la façon dont quelqu'un tape nerveusement du pied ou rit avec ses yeux plus que sa bouche. La plupart d'entre nous se précipitent à travers les espaces, nos esprits préoccupés et nos yeux enregistrent à peine ce qui est devant nous. Mais il y a de la magie à faire attention, à être conscient des petits détails qui rendent chaque moment unique.Pensez à la pièce non seulement comme un espace physique, mais comme une expérience. Chaque pièce a une humeur, un sentiment, une énergie. Ça pourrait être la convivialité d'une pièce remplie de rires, la tension d'un espace où une conversation difficile vient de se dérouler, ou la chaleur d'un lieu qui garde de beaux souvenirs. Plus nous nous connectons à ces sentiments subtils, plus nous pouvons comprendre profondément notre environnement et les gens qui s'y trouvent. Qu'est-ce qui vous a donné ce sentiment ? Était-ce la façon dont les yeux de quelqu'un se sont illuminés quand ils L'odeur du café fraîchement préparé qui a apporté un sentiment de réconfort ? Ou peut-être l'écho lointain d'une chanson qui a remué un souvenir oublié ?Être observateur et conscient émotionnellement de cette façon nécessite de la pratique, mais cela transforme aussi votre façon de bouger dans la vie Vous devenez plus sensible, plus à l'écoute, plus conscient. Vous commencez à remarquer la façon dont la voix d'un ami s'adoucit quand il parle de quelque chose qu'il aime, ou le léger changement de ton de quelqu'un quand il cache quelque chose. Vous commencez à voir et à ressentir des choses qui manquent entièrement aux autres, et cette prise de conscience peut mener à une expérience du monde plus riche et plus connectée.C'est une belle chose d'être une personne qui écoute avec son cœur, qui observe profondément et qui se sent pleinement. Cela signifie que vous ne faites pas que dériver dans la vie ; vous la vivez intentionnellement. Vous trempez dans la plénitude de chaque instant, conscient de la beauté et de la complexité autour de vous. Cela signifie que vous comprenez mieux les gens, parce que vous avez fait l'effort de les voir et de les entendre, de prendre les nuances de leur être. Cela signifie que vous pouvez être le genre de personne dont la présence est apaisante, parce que les gens savent que vous êtes vraiment là avec eux, pas seulement à attendre votre tour pour parler ou à moitié engagé.Alors, quand vous êtes en conversation, laissez aller l'envie de planifier votre prochaine déclaration. Respire, détends ton esprit et donne à la personne qui parle toute ton attention. Laissez-vous être présent, pleinement. Quand vous entrez dans une pièce, ralentissez et voyez-la vraiment. Observez les détails, ressentez l'énergie, remarquez les petites choses qui rendent ce moment unique. Vous constaterez que la vie devient plus riche, plus pleine et plus significative quand vous apprenez à écouter et à observer complètement. Il ne s'agit pas seulement d'entendre des mots ou de voir des objets, mais de ressentir la plénitude de tout ce qui vous entoure. Il s'agit de vivre la vie, profondément et complètement..Que pensez-vous que nous manquons quand nous ne sommes pas pleinement présents, et comment cela affecte-t-il nos relations et expériences ?Amicalement,Pierre
-
Nous et les autres
Nos rapports avec autrui nous semblent de plus en plus motivés par un égocentrisme, un isolement, un « chacun pour soi » qui ne créent que frictions, mésententes, frustrations et souffrances.
Un ami Bouddhiste me disait que c’était une question de perception, que nous ne percevons pas le monde tel qu’il était ; qu’un objet était vu par cent personnes différentes mais en fait c’était le même objet mais qui pouvait être vu par ces cent personnes comme dans cent miroirs !
D’autre part, la possibilité d’agir sur « l’objet » et son contexte n’est pas illimité. La continuité est sans cesse changeante et le choix entre plusieurs possibles est variable, il s’inscrit, la plupart du temps, à l’intérieur d’une situation dont nous ne sommes ni maître, ni auteur.
ll est des circonstances dans lesquelles l’environnement, le contexte, mettent à la disposition très peu de choix, de possibilités.
Lorsque l’on se trouve plongé dans un conflit (par exemple Israël / Hamas) dans lequel nous n’avons qu’un choix limité, fuir ou mourir, et parfois même pas celui de fuir, que faire ?
La question est posée… mais alors en dehors de ces situations extrêmes, que faire pour ne pas que notre « bonheur » dépende des conditions extérieures ? Peut-on privilégier les émotions qui contribuent à notre joie de vivre, notre sérénité ?
Notre « bonheur » peut-il être invulnérable aux circonstances de l’existence, qu’elles soient favorables ou défavorables ?
J’y vois trois conditions !
. La pleine conscience
. La perception (juste)
‘ La vision commune
La pleine conscience.
Éliminer les distractions extérieures en s’entraînant à maintenir la pleine conscience des activités physiques et verbales.
Être constamment conscients, responsable, de notre activité, de notre corps et de nos paroles.
Si nous ne surmontons pas ces distractions, il nous sera impossible de vaincre les « distractions » intérieures plus subtiles, plus douloureuses, plus lointaines, plus cachées au fin fond de notre inconscient.
C’est en maintenant cette pleine conscience que l’on obtiendra l’apaisement de l’esprit.
La perception (juste).
La perception d’un objet comme désirable ou indésirable, source de souffrance ou pas, ne réside pas dans l’objet lui-même, mais dans la façon dont on le perçoit. Il est évident que différentes personnes perçoivent les mêmes choses de façons opposées.
Comment percevons-nous l’objet « Islamisme », « extrême droite » etc. C’est une réalité existentielle qui dépend de notre culture, notre éducation, notre histoire et …le contexte dans lequel nous nous trouvons.
La vision commune.
Comment relier, avec l’autre, nos perceptions dans une vision commune et donc ne plus s’attacher à leur solidité ?
L’ensemble de la réalité de notre monde et celui de « l’autre » peut être améliorée en tant que telle !
La démarche doit consister, face au manque de discernement, à l’analyse conjointes des causes à effets et des mécanismes d’interactions et de rétroactions.Ceci afin d’offrir les moyens de changer, réciproquement, notre perception « erronée » de la nature des choses !
Francis Claude Neri
25 07 24 -
Le troupeau
« Tout homme qui veut garder l’intégrité de sa pensée, l’indépendance de son jugement, voir la vie, l’humanité et le monde en observateur libre, au-dessus de tout préjugé, de toute croyance préconçue et de toute religion, doit s’écarter absolument de ce qu’on appelle les relations mondaines, car la bêtise universelle est si contagieuse, qu’il pourra fréquenter ses semblables, les voir et les écouter, sans être, malgré lui, entraîné par leurs convictions, leurs idées et leur morale d’imbéciles ».Ce rejet du monde est l’expression exacerbée d’un goût pour la solitude et d’une crainte des autres hommes. Maupassant l’exprime dès 1881.Il marque ainsi une répulsion vis a vis de ceux qui, faisant la mode (en politique, économie, vestimentaire, artistique, cinématographique, littéraire etc.), se croient gens de goût et dissolvent leur talent dans la banalité en tentant de plus en plus de rentrer dans le moule. Ils ne se contentent pas de ne pas penser par eux même.Non, en bon prosélytes, ils veulent prouver leur « foi » en tentant d’imposer la doxa du troupeau en ostracisant ceux qui s’écartent de la « bienpensance » de leur caste. <img class="xz74otr" src="https://static.xx.fbcdn.net/images/emoji.php/v9/t14/1/16/1f628.png" alt="