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  • La cohésion sociale

     

    La cohésion sociale semble être devenue un objectif prioritaire des équipes qui se succèdent au gouvernement de la République. Sans doute que la cohésion du peuple facilite d’autant le consensus social sans lequel il n’y a pas de paix sociale et sans paix sociale il n’y a pas d’économie performante et par conséquence de performance sociale.

     

    Va pour la cohésion, mais que faire pour y parvenir ?

     

    Si l’on veut obtenir quelque chose de quelqu’un on commence par se demander ce que l’on pourrait bien faire pour lui, ne serait ce que pour qu’il nous en soit redevable. C’est peut être de là que provient l’expression: « Que demande le peuple ? »

     

    Alors que demande le bon peuple de France pour rester ou devenir cohérent, où encore, bien sur les rails et droit dans ses baskets ? Un sondage, peut-être, nous l’apprendrait ? Ou un état des lieux, le tout réalisé par quelques doctes savants !

     

    Pour ma part, et simplement en étant à l’écoute des opinions, je crois savoir que les préoccupations des Français sont de plus en plus terre à terre et que leurs attentes sont suffisamment compréhensibles, relativement faciles à satisfaire et, si on y réfléchit un peu, depuis trop longtemps exprimées.

     

    Par quoi faut-il commencer pour satisfaire le citoyen moyen ?

     

    Le former pour qu’il ait accès à un emploi tout simplement ! Et pour quoi faire un emploi sinon pour trouver un logement, lequel abritera la famille qu’il veut fonder et nourrir. Si, ajouter à cela, il a la chance de se retrouver dans un cadre de vie acceptable et qu’en plus il peut construire avec ses voisins un vivre ensemble apaisé, le voila acquis à la cohésion sociale, au plan du même nom et à bien d’autres choses encore !

     

    Je suis sûr que dernièrement, ne serait ce que pour faire plaisir à des élus qui lui auraient procurés ces délices, hélas encore trop souvent inaccessibles, il aurait même voté pour la nouvelle constitution et aujourd’hui nos gouvernants de France et d’ailleurs ne se tordraient pas les mains de désespoir et d’incompréhension. Ils ne s’arracheraient pas les cheveux pour sortir de l’impasse dans laquelle ils se sont mis et angoisseraient moins pour leur réélection.

     

    Les dés sont-ils jetés ? N’ont-il  plus rien d’autre à faire que de se lamenter sur la mauvaise foi supposée du non à l’Europe, des anti-mondialistes et anti-libéraux ou autre empêcheurs de tourner en rond  et espérer que le Père Noël ou quelqu’un de sa famille vienne à leur secours ?

     

    Nous verrons bien ! En attendant, et pour ce qui nous concerne, il faudra bien continuer à vivre au quotidien nos difficultés habituelles et faire preuve de ce courage tout simple qui consiste à faire ce que l’on pense nécessaire pour aller au jour suivant, en espérant que ce jour sera meilleur.

     

    L’espérance, c’est bien ce qui commence pourtant à nous manquer et ce manque accompagne si bien nos désillusions et notre scepticisme, que nous ne supportons plus ces appels à la patience, à la solidarité. Nous ne supportons plus la baisse de notre pouvoir d’achat et l’angoisse de l’avenir.

     

    Il nous vient alors de ces fureurs qui naissent du plus profond de nos frustrations, de la  certitude que nous sommes les seuls à payer le prix de l’arrogance et du mépris de certains de ceux qui nous gouvernent et de ceux qui nous trompent, nous exploitent.

     

    Confronté aux nouveaux défis qui le dépasse, le citoyen entend que soit menée une politique qui se recentre sur ses besoins immédiats et que les moyens encore disponibles soient utilisées à son profit et non à quelque cause dont il  sait bien à présent  qu’il ne tirera aucun bénéfice à court ou moyen terme. Il se demande même si ses enfants auront quelque chance d’en bénéficier. Bref le citoyen attend à présent un retour sur investissement et non pas un nouvel appel à de nouveaux sacrifices, pour l’Europe, le Tiers monde, l’Immigration, les Pays de l’Est, la Chine, le Monde Arabo-Musulman, et j’en passe…

     

    Il n’attend pas l’essor d’un néolibéralisme prédateur, mais d’un plan économique et social qui soit sérieux, concerne ses besoins prioritaires et qui soit mis en œuvre sans être interrompu à chaque mouvement du monde politique et de ses énarques.

     

    Personnellement, et comme j’ai encore quelques illusions, j’ai trouvé que le plan de cohésion sociale allait bien dans ce sens, l’emploi, l’habitat, le lien social et l’égalité des chances. Ajoutée à cela, l’expérience d’une pratique dite réussie en ville de Valenciennes, de l’énergie et une volonté forte.

     

    Las, je crains fort qu’il nous faille déchanter et que comme pour les dispositifs précédents, les résistances au changement, les moyens difficiles à mobiliser, les blocages culturels et administratifs, les pouvoirs régionaux qui estiment être « court-circuités »,  ne laissent que peu de chance au véhicule et à son pilote pour pousser une machine qui a du mal à démarrer et à réaliser ses objectifs.

     

    Bref, non seulement le plan de cohésion sociale est loin d’être accepté, mais encore il souffre d’un déficit certain ayant trait au processus d’application sur le plan local et d’un effort d’information et de formation des acteurs de la politique de la ville, chargés de le mettre en œuvre.

     

    J’étais prêt à considérer que ce plan était une chance nouvelle au-delà de laquelle il ne resterait plus grand-chose à entreprendre pour réussir la « cohésion sociale », donner de l’emploi et un logement à ceux de nos concitoyens qui en sont dépourvu.

     

    Est il encore temps de changer le cours des choses ? Pourquoi pas si l’appel qui invitait « chaque acteur, préfet, élu, partenaire social, entreprise, à participer à la cohésion sociale de notre pays, et à se sentir porteur d’une véritable feuille de route pour l’action. » est sincère et s’il est entendu.

     

    Il faut conserver ou retrouver l’espérance et l’engagement de chacun, car de l’échec de la cohésion sociale, vient la violence des exclus et bien évidement la répression qui enclenche le cycle infernal qui, toujours, est chèrement payé par les révoltés que conduisent des leaders inconscients.

     

    Francis NERI

     

  • Intégration et interaction

    L'intégration et l’interaction sont possibles mais certains d’entres nous n’en veulent pas. Elles leur font peur.

    J'ai longtemps réfléchi à la notion d'intégration et d’interaction en politique, et à la politique tout court d'ailleurs. Réflexion sur nos attitudes et nos comportements influencés par la base physicochimique, biologique qui nous constitue et par la société qui nous transforme.

    Réflexion aiguisée depuis cette prise de conscience, que je suppose et espère  collective, de la collusion entre les trois sommets : rouge, noir et vert  du « triangle des Bermudes » dans lequel nous nous précipitons allègrement.

    Je pense que l'intégration et l’interaction ne sont pas en panne de politique. Les politiciens la veulent et  tous les partis traitent des problèmes - et des solutions - de l'économique, du social et de bien d’autres choses en vantant les mérites de la cohérence, de la mutualisation, de la possibilité de rassembler ses énergies et ses moyens autour de « projets communs ». Le dernier dispositif en date, le plan de cohésion sociale, fait suite aux contrats de ville, aux contrats  éducatifs locaux et autres contrats locaux de sécurité. Il invite, comme ses prédécesseurs, tous les partenaires sociaux et économiques « à travailler ensemble ».

    Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’accueil du dernier né par les administrations décentralisées, les collectivités locales et territoriales, et la « société civile », est pour le moins attentiste.

    Alors ! Encore une fois le projet est il insuffisamment bien accompagné ? Manque-t-il de courroies de transmissions ? N’est ce qu’un  effet d’annonce coûteux de plus, un pansement sur les plaies sociales à vif ou estimées telles ? Avons nous tout simplement les moyens de le mettre en œuvre ? Bref y croyons nous ?

    Peut être parce que nous pensons « assimilation » quand nous entendons le mot « intégration » et que chaque administration et autre institution, et bien évidemment chaque communauté, veut conserver à la fois son autonomie, sa culture et ses moyens. En cela d’ailleurs, la décentralisation, telle qu’elle est conduite, n’arrange pas les choses. Quant aux communautarismes revendicatifs et sectaires, ils nous conduisent inexorablement aux affrontements ethniques, culturels et cultuels.

    La solution : changer les pratiques !  

    Y a il  jamais eu de « parti » de l’intégration, de la cohésion sociale ou  de la réforme. Je  ne pense pas, mais chaque fois il y a eu des modes de pensées qui sont devenues des modes de vie, des pratiques. Ce sont ces modèles de société qui s'imposent, car la politique n'est pas réformiste ou intégrative,  elle est société ou si vous préférez le miroir de nos attitudes et de nos comportements. Ce qu'il faut, c'est repenser la société, c'est-à-dire repenser les rôles de chacun d'entre nous,  dans une pédagogie du projet qui débouche sur une finalité, des objectifs et des moyens.

    Faut il pour cela revenir à la planification que nous avons rangée aux oubliettes, peut être parce que nos plans se seraient révélés caduques ? Ou encore que nos prévisions nous aient effrayés comme celles par exemple du « Club de Rome » Ou enfin que nous ne savons plus que choisir comme mode dominant de distribution des richesses et modèles de la pensée : le socialisme (voire à nouveau le communisme), le libéralisme (voire à nouveau le nationalisme), l’islamisme (voire à nouveau le catholicisme) ?   

    Sans doute y a t il un peu de tout cela  et la sagesse devrait nous inciter a ne pas se cantonner à des disputes stériles pour savoir si on préfère un système à un autre, la droite ou la gauche, Durand ou Dupond et qui va imposer son idéologie au fer rouge chauffé à la bougie  des alter mondialistes ou des écologistes. C'est même carrément hors sujet et le bon peuple de France  ne cesse de nous le rappeler d’une élection à l’autre. Ce qu'il faut aujourd'hui, c'est planifier la distribution des richesses, gérer la démographie et l’immigration,  croire à un projet de société et se remettre au travail.

    En un mot, jouer le rôle d'intendant.  Ce serait déjà un net progrès, mais  il ne faut pas  perdre de vue que notre planète ne connaît pas les frontières. Certains systèmes  se sont éteints, parce qu’ils ne correspondaient plus aux besoins et aux attentes des peuples et qu’ils n'étaient pas internationaux. Le problème actuel de la France, en Europe et dans le Monde  se retrouve dans ces deux termes et, l’influence politique, sociale, économique et culturelle de la France s’éteindra si elle n’est pas intégrative à la fois  auprès des Français, des Européens et de tous ceux qui vivent d’autres lois, d’autres règles, d’autres cultures sous d’autres écosystèmes.

    Entendons nous bien, intégration ne signifie en rien que nous devrions renoncer aux « particularités » qui ont produit nos déterminismes biologiques, environnementaux, sociaux, écologiques, culturels, cultuels etc.

    Ces automatismes de pensées et de pratiques, il nous appartient de les remettre en cause si nous constatons qu’ils ne sont plus adaptés à notre environnement proche ou lointain. A moins de nous abandonner aux forces organisatrices du chaos, du hasard, de la nécessité ou d’un Dieu tout puissant, bref, d’un « régulateur » externe, nous devrons faire preuve de lucidité, de courage et de nous débarrasser de cet l'esprit de clan qui se protège contre les autres, que nous refusons, et qui nous empêche de planifier puis d'élaborer, nous handicape et nous conduit à l’abîme dans un splendide isolement. 

    Il faut donc, sur notre expérience partagée et celle des autres, inventer des nouvelles pratiques. Rechercher et  mutualiser celles qui ont fait leurs preuves. Mettre en commun les moyens que notre imagination créative peut rassembler.

    L'intégration  n'est pas en sommeil, c'est la société qui l'est, et la société, c'est nous. Ce n'est pas des modèles de consommation qu’il nous faut ou des vedettes du sport ou de la politique spectacle nous conduisant vers la victoire, mais des penseurs. Et non pas des penseurs qui nous disent ce qu'il faut penser, puis ce qu’il convient de faire, mais  qui nous apprennent à découvrir la pensée libre. Il faut que chacun de nous soit porteur du mode de vie qu’il a choisi et que même si le choix est limité, ceux qui nous sont proposés se doivent  d’être le plus large possible. Je crois en effet que les grands leaders politiques de notre époque ne peuvent plus engranger de courant de pensée, nous attendons qu’ils s’imprègnent  des notre. Et même si notre pensée est encore confuse, leur sensibilité, leurs capacités de synthèse et de stratégie  doivent servir à  réunir les acteurs sociaux,  capter les attentes et les besoins, amplifier le mouvement des idées et surtout les mettre en oeuvre.

    Pour une politique qui intègre les sensibilités.

    La politique est société. Mais quelle société voulons nous ? A nous de répondre, et autrement que dans des urnes qui ont démontrées leur insuffisance et dans un système « démocratique » qui n’en a plus que le nom et qui a perdu toute efficacité.

    Ce n’est pas non plus dans la rue et ses affrontements que nous trouverons les réponses, car c’est toujours les  peuples en révolte qui paient chèrement l’irresponsabilité de leurs leaders charismatiques.

    Il faut simplement que nous soyons nombreux, très nombreux, à penser, à proposer et à se manifester afin que nos représentants, qui décident en notre nom après nous avoir  consulté, se gardent de méconnaître nos idées qu’ils ont accepté de porter et redoutent notre réactivité.

    La société n’est pas que la simple somme des individualités, c’est une somme plus autre chose. C’est ce quelque chose d’autre qui nous fait avancer et pour avancer, chacun d’entre nous devrait se « motiver » ainsi : «  J’essaie de faire correspondre ma vie avec les autres à l’idée que je me fais d’un chef d’œuvre, et ce n’est pas une mince affaire alors commençons tout de suite. »

    Francis NERI

     

     

     

     

     

  • L’ère du verseau

    Les promesses de l’ère du verseau. Une ère, ou Age, dure un peu plus de deux millénaires. Elle correspond à un phénomène astronomique, l'alignement du soleil avec l'une des 12 constellations du zodiaque; le mouvement périodique du système solaire dans l'univers s'effectue en 25790 ans, ou si l'on préfère, chaque ère dure environ 2150 ans.

    A chaque ère correspond une énergie particulière, associée à un rayon spécifique, entraînant des transformations de civilisation bien marquées. La transition d'une ère à une autre est progressive, c'est-à-dire qu'il se produit un recoupement entre l'ancienne et la nouvelle sur un siècle ou deux, pendant lequel les anciens et les nouveaux courants sont en présence, avec pour conséquence des tensions et des conflits entre hommes et pays, sur les plans politique, économique, religieux, philosophique et social.

    Nous quittons graduellement l'ère des Poissons pour entrer dans l'ère du Verseau. Tandis que l'énergie de la première décroît, l'énergie de la seconde s'amplifie, et au tout début du troisième millénaire, elles sont d'égales intensités.

    L'ère des poissons a précédé celle du verseau.

    Elle a commencé il y a plus de 2000 ans. L'énergie qui commence à se retirer était celle du 6ème rayon, celui de la dévotion et de l'idéalisme. Ses caractéristiques ont effectivement marqué l'ère des Poissons, avec les conséquences suivantes :

    • expression du "je", celui de "j'ai raison",
    • dévotion envers un certain idéal, mais au détriment de celui des autres.

    Au cours de l'histoire des deux derniers millénaires, l'idéal imposé aux autres se serait par exemple développé à travers les conquêtes romaines, avec installation de la vie romaine, puis avec celles des anglais, celles de Napoléon, et depuis quelques décennies celles des Etats Unis, qui s'expriment sous la forme "gendarme du monde", avec les mêmes conséquences.

    A titre d'exemple, au cours du 20ème siècle, l'idéal de justice exprimé en URSS se serait fait au détriment de la liberté; l'idéal de liberté exprimé aux Etats Unis au détriment de la justice sociale.

    L'ère du Verseau

    L'ère du Verseau, autrefois  Amphora, en  latin  Aquarius, annoncé  depuis le début du 20ème siècle, a commencé à se mettre en place progressivement depuis une cinquantaine d'années, avec l'énergie du 7ème rayon, celui de la magie cérémonielle.
    Le 7ème rayon  a pour   effet  de  rassembler,  d'apporter  la  synthèse.  Il va  permettre de  relier  l'idéal spirituel à la matière.

    Cette ère est aussi appelée le Nouvel Age, et a déjà donné naissance à de nombreux groupes et courants de pensée revendiquant ce titre.

    Cette ère sera l'ère de l'exotérisme, ou extériorisation des connaissances, ou si l'on préfère divulgation d'un certain nombre d'enseignements et de pratiques qui jusque là étaient gardés secrets ou ésotériques, réservés à un petit nombre d'initiés. Elle va s'accompagner d'une présence plus grande dans le monde de la spiritualité, qui viendrait influencer le monde pour son évolution.

    Cette  ère  sera  celle  d'un plus  grand  partage,  par suite  de  la prise de  conscience  croissante des hommes envers leurs frères plus démunis. La multiplication des groupes d'actions humanitaires en est un exemple.
    Cette ère verrait les religions se rapprocher et tendre  vers  un  concept  global.  Conséquences  de  la mise en place de  l'ère  du  Verseau;  elles  ont  toutes  généralement  en  commun  un  message englobant, de nature à éveiller la conscience.

    Ere du Capricorne

    Elle suivra l'ère du verseau. L'aspect volonté, révélé lors de l'ère du verseau, devrait s'y manifester. La conscience de l'humanité devrait considérablement évoluer.

    Prospective :

    Cette prospective « Nouvel Age » est on ne peut plus séduisante, et pour moi elle représente une explication qui, si elle n’est pas très « scientifique », démontre que c’est bien l’homme qui crée la réalité. Il suffit ensuite d’y croire et de la porter le plus loin et le plus longtemps possible. Pour peu que cette réalité corresponde à un besoin et une attente « flottants dans l’atmosphère d’une époque » et qu’une poignée d’hommes s’en empare, le « destin » humain peut s’en trouver profondément transformé.

    Prenons un seul exemple : « relier la spiritualité à la matière » Qui n’est pas tenter de relier l’Orient et l’Occident ? Le monde spirituel et le monde scientifique ? L’individu et le collectif ? Le subjectif et l’objectif ? Cette idée n’est-elle pas séduisante, même si l’on ne voit pas encore très bien comment y parvenir ?

    La grande erreur à option double, dans laquelle nous devrions éviter de  retomber, reste encore et toujours celle des « collectivistes » qui pensent promouvoir la collectivité au détriment de l’individu et celle des libéraux qui est de considérer l’individu uniquement par rapport à son potentiel marchand. : « L’homme marchandise ».

    Une nouvelle ère s’ouvre donc à nous qui, à partir de l’individu responsable, conscient et spirituellement éveillé, mettra l’accent à travers ses dimensions oubliées et retrouvées sur la promotion de l’individu dans sa dimension sociale  et la notion d’organisme.

    Dans un organisme social ou chaque individu devra avoir sa place, un rôle à tenir et un statut à assumer, les notions de hiérarchie et de dominance n’ont plus beaucoup de sens. Dans un environnement « linéaire » de causes et d’effets, ce changement de nature a peu de chances de s’opérer autrement que par un remaniement profond du comportement individuel et le développement des capacités de civisme et d’altruisme.

    Un environnement « systémique » c'est-à-dire global et total, a depuis quelques temps  (50 ans environ selon les « sages » annonciateurs de l’ère du verseau)[1] de grandes chances de se développer dans le monde occidental. Il s’agit en premier lieu de prendre en compte et promouvoir par la socialisation, l’éducation, la formation et la remédiation, les capacités, les compétences sociales à caractère humaniste, c'est-à-dire de susciter de  l’humain en l’homme.

    Il appartient à l’homme occidental de redécouvrir que le monde logique s’organise à partir de nos représentations, il est ce que nous en faisons, c’est à dire que « le monde spirituel » que nous imaginons ensemble vient en premier, le « monde logique », matériel, technique vient en second. Ce monde logique doit retrouver ses « dimensions oubliées », sous peine de s’engloutir dans des destructions qu’il aura lui-même provoquées.

    Quant à l’homme oriental, il lui faudra apprendre à gérer ou plus exactement  maîtriser sa spiritualité et la faire partager à cette partie occidentale de lui-même qui en a depuis trop longtemps oublié les avantages.

    Cette cohérence, pour commencer, doit se retrouver dans l’individu par l’articulation des fonctions cérébrales qui se situent aussi bien  dans le cerveau droit que celui de gauche. Ce cerveau « tri unique » doit apprendre la cohérence et le contrôle de son hypothalamus, c'est-à-dire de ses émotions, de ses pulsions, de son affectivité.

    C’est à cette mission globale que s’est attelé l’Institut Européen de Socialisation et d’Education : promouvoir le collectif à partir de l’individu et l’individu par le collectif. En matière  de systémique l’on défini cette approche par le terme de rétroaction. C’est ce que nous nous efforçons de faire : analyser, produire et maîtriser de la rétroaction.

    NERI FRANCIS

    Président de l’IESE

    Strasbourg le 5 septembre 2006               

    Lien avec cette note: www.ereduverseau.com


     


    [1] Par exemple en France Joël De Rosnay : La systémique. Henri Laborit : La nouvelle grille