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Identité mémoire culture - Page 39

  • Le bateau coule !

    Le député de Seine-Maritime Xavier Batut et la députée de Charente-Maritime Frédérique Tuffnell quittent La République en marche.

    Xavier Batut critique un mouvement à l'organisation verticale "inopérante", et estime qu'"il faut plus d’horizontalité". S'attachant à l'impact local de son statut de député, il déplore que le parti ne soit, « la plupart du temps, que pour servir des ambitions personnelles et flatter des ego. »

    Le député ajoute que "les informations doivent circuler de manière claire et factuelle et non plus sous forme d’éléments de langage".

    Ce député est mûr pour « l’agir local », pour une organisation fractale du territoire et la subsidiarité …Il semble avoir comprit que tous les partis fonctionnent de la même façon ; « nous reproduisons le fonctionnement des autres partis politiques » dit il.

    Il devrait rencontrer le couple Menard !

    07 02 20   

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

  • Essentialisme et angélisme

    Deux écueils sont à éviter dans la position que l'on peut tenir vis-à-vis de l'Islam :

    - L'essentialisme, qui conduit à condamner sans retour tous les musulmans et à les exclure en quelque sorte de l'humanité. Egalement, l'essentialisme n'explique pas la possibilité de musulmans éclairés, pourtant existants.

    - L'angélisme ou la minimisation, affirmant que l'Islamisme n'a rien à voir avec l'Islam. Cette position a quelque chose de foncièrement faux et hypocrite, car nous savons que l'islamisme ne se limite pas à la minorité des terroristes actifs. Il existe toute une zone grise de musulmans ne passant pas nécessairement à l'acte mais approuvant de façon plus ou moins sourde le terrorisme, se réjouissant bruyamment d'un attentat, cultivant un antisémitisme au quotidien, imposant une loi féodale et territoriale dans leur quartier, selon une logique de caïds. Ceux-là constituent la force de réserve du terrorisme et de l'Islam politique agressif, immensément plus importante numériquement que le noyau des activistes. Ce sont les "28%" de l'étude de l'institut Montaigne, montant à plus de 50% dans les jeunes générations.

    Pour une critique sincère et évitant ces deux écueils, il existe un entre-deux, bien plus amer que la minimisation mais évitant l'essentialisme : l'engrenage des mauvaise habitudes, les défauts culturels qui se sont auto-renforcés jusqu'à s'enkister.

    Cela fait plusieurs siècles que le monde arabo-musulman entretient une culture toxique de la non-responsabilité individuelle, de la victimisation, de l'absence de critique interne. Le déclin de l'Islam en matière scientifique et politique est dû en grande partie à ce facteur, d'autant plus qu'il agit comme un cercle vicieux s'auto-renforçant.

    Il n'y a - rappelons le - aucun fatalisme ou déterminisme génétique à cela. Simplement une dynamique négative qui atteint des seuils intolérables lorsqu'elle s'est enkistée.

    De la même façon, il est erroné de dire que tous les allemands étaient nazis ou que le nazisme était inscrit dans les gènes de la culture allemande. En revanche, la dynamique toxique du nazisme est parvenue à un point où, au cours de l'histoire, entre 1936 et 1942, il y eut une majorité d'allemands qui approuvait le IIIème reich.

    Nous en sommes arrivés à ce point avec l'Islam. Ce n'est plus seulement une minorité active qui adhère à l'Islamisme, c'est maintenant la majorité des musulmans qui, sans approuver nécessairement les attentats, s'en réjouit silencieusement ou pense dans son for intérieur que si un juif est tué, il le mérite plus ou moins parce que des médias déformés ne cessent de matraquer des contre-vérités sur Israël.

    Il faut avoir le courage de dire que nous en sommes-là, que le virus s'est propagé au point de contaminer maintenant la majorité des musulmans, tout comme une majorité d'allemands étaient fiers du troisième reich conquérant au début de la guerre.

    Ce n'est que par cette sincérité sans compromis que nous arriverons peut-être à dénouer la situation. En gardant à l'esprit que c'est un cercle vicieux profond mais non une essence, nous conservons l'espoir qu'un cercle vertueux pourrait renverser la dynamique létale.

    Faire preuve d'une grande dureté vis-à-vis de quelqu'un n'est en rien le mépriser, c'est au contraire lui offrir un gage de sincérité.

     

    Marc Rameaux
    http://semanticien.blogspirit.com/
    31 12 19

     

    Analyse accessible à la bonne et transparente compréhension de tous, ...c'est ainsi que la raison prend le pas sur l’affect qui déchaine souvent les pulsions négatives ...mais la raison va t'elle l'emporter ? Là est la question ; alors prudence nous savons comment certains extrêmes peuvent récupérer à leur avantage le bénéfice de notre "raison" !

    Francis-claude Neri

  • Union des démocrates musulmans

    Victimisation et antisionisme au programme des prochaines municipales

    Les élections municipales approchant à pas de géant, des micro-partis éclosent en France avec des ambitions communautaristes. C’est ainsi que le 1er décembre, la bien nommée Union des démocrates musulmans français (UDMF) a lancé sa campagne municipale à Clichy.

    Libération publie le 21 octobre un article intitulé : « L’UDMF, le parti musulman qui dérange la droite », confondant la droite avec les "nationaux" de tout bord.
    A-t-il échappé à Libération que l’UDMF se revendiquait « anticolonialiste et antisioniste », une affiche qu’il est étrange de tenir dans une France qui, à notre connaissance, ne possède plus de colonies, et qui s’illustre par ailleurs bien peu en faveur d’Israël ?
    Mais l’UDMF sait parler à Libération, dans la langue des droits de l’homme, de la grande lutte contre “l’islamophobie” européenne, de la sempiternelle comparaison avec « les heures les plus sombres » de notre histoire.

    « Il faut toujours dire ce que l’on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit » : cette injonction de Péguy est celle que certains commentateurs devraient relire chaque soir avant de s’endormir. Voyons voir, alors, ce qu’il y a à voir.
    L’UDMF, créé en 2012, connait un succès modéré mais tout de même prometteur : il a fait 5% à Mayotte aux élections législatives de 2017, a atteint 7,43% à Garges-lès-Gonesse aux européennes de 2019 et a même recueilli 30% des voix dans un bureau de vote à Maubeuge.
    Le parti musulman séduit dans les territoires où l’on rassemble mieux sous la communauté de l’oumma que sous la bannière nationale.

    Leur programme ne manque pas de perches communautaires : enseignement de l’arabe à l’école, abrogation de la circulaire Châtel de 2012 sur les signes religieux ostentatoires lors des sorties scolaires, favorisation de la finance islamique, et la rhétorique victimaire habituelle, l’appel à « l’exemplarité de la police », procès en racisme qui « voilent » la mise en cause de la laïcité.
    Leur communautarisme se niche dans la complaisance des partis revendiqués "républicains", La France Insoumise en premier chef.

    L’UDMF présente bien un programme qui vise à culpabiliser la France et les forces de l’ordre, et qui comporte des mesures qui font la promotion de la visibilité maximale de la religion et d’une certaine identité musulmane.
    Assurément il peut convaincre les idiots utiles de l’islamisme, séduits par le passage à une société multiculturelle, ainsi que toute une sociologie électorale visiblement plus occupée par l’oumma que par l’amour de la France.

    Voyons ce que nous pouvons faire pour qu’à Clichy ce soient les « nationaux » qui triomphent.

    Monsieur X