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Nouvel Ordre Mondial - Page 53

  • Islamisme, des faits et des causes

    Nous buttons toujours sur la difficulté de relier les faits et de coordonner les évènements.
    Dès lors, nous ne rencontrons pas la réalité, mais celle que nous nous efforçons d’atteindre.
    Quand nous voulons faire la clarté, nous rencontrons une série d’interprétations possibles.
    Par exemple, un enfant jette un caillou contre une vitre : le résultat est une vitre brisée ; la cause est le geste de l’enfant.
    Mais comme le note avec humour l’historien P. Veyne (Comment on écrit l’histoire) on peut aussi parler de la faible épaisseur du verre, de la non résistance du matériau, des raisons de ce geste, du développement des façades vitrées dans l’architecture, de la sale époque qui pousse les enfants à jeter des pierres contre les vitres, de la mauvaise éducation des enfants et de l’irresponsabilité des parents qui laissent des jeunes commettre de tels gestes etc.

    Au fait, quelle est la cause du geste des jeunes français islamisés qui égorgent un prêtre, « kalachnikovent » ou écrasent en camion des centaines d’hommes, de femmes, d’enfants ?


    Le pouvoir est le cœur du politique et le complot est toujours dans l’ombre des pouvoirs : politique, administratif, économique, médiatique !


    Le pouvoir actuel complote t’il contre le peuple ?

    Pouvons-nous dire que les pouvoirs et contrepouvoirs sont responsables au premier degré de ces massacres en raison de leurs manœuvres tortueuses, de leurs agissements occultes et dissimulés ne servant que leurs intérêts ?

    Si nous les reconnaissons comme responsables et coupables de ces crimes, ne devons nous pas sans plus attendre leur ôter tous « pouvoirs de nuire » et les punir sans ménagement de leur forfaiture et de leur trahison ?

     

    Francis NERI

    07 08 16           

  • Héros kémalistes

    Nous avons tous en nous le mythe salvateur du putsch pour évacuer nos frustrations et notre rage de voir un pays se déliter dans les miasmes des manipulations financières, des prébendes, et des collusions souvent incestueuses de l’entre-soi, qui en fait, aboutissent le plus souvent à une sodomie politique dont le peuple reste la victime expiatoire, hébété et sidéré comme la pauvre chèvre recevant l’onction infertile d’un fermier de Racca en Syrie.

    D’abord déçu que cela ne se soit pas déroulé en France, et que les culs érigés en pyramide sous vision nocturne pour attirer l’offrande populaire, des émissions de télé-réalité, n’eussent pas été interrompus par le carré des galons d’un Général ami, enserrant avec poigne le micro des années cinquante de Bourdin, pour annoncer la loi martial, je compris enfin que des héros kémalistes étaient à l’œuvre en Turquie. Le Dictateur ami de l’EIL, ayant gavé sa famille avec le pétrole de contrebande d’Al Nosra, et de Daesh, allait enfin rendre gorge, lui, l’ordure mafieuse à la tête de la deuxième armée de l’OTAN, qui n’hésita pas à descendre un Sukhoi russe et livrer ses pilotes aux égorgeurs.

    Erdogan a reçu le soutien de l’oligarchie mondiale, tout va bien, et les islamistes ont gagné finalement.

    Personne dans les médias, n’a relevé l’aspect symbolique du putsch… Les kémalistes l’ont lancé sur le Bosphore, ce lien éminemment symbolique qui lie le Moyen-Orient à l’occident, une passerelle entre la Russie en Crimée, et l’Europe. Contrairement à l’Ukraine, il n’y avait pas de membres de la CIA pour encadrer ce coup !!! Le Kémalisme est mort sur l’autel du machiavélisme américain, mieux vaut contrôler l’islamisme en soutenant un dictateur, que de le voir entrer en résistance. Malheureusement, cette erreur tactique américaine, laisse prospérer un dictateur dont l’armée est équipée de missiles capables de rivaliser avec les nôtres, en lui laissant l’occasion de prospérer et de continuer à entretenir ses liens commerciaux avec Daesh, au dépend de l’intérêt des syriens. Ennemi de la Russie, Erdogan, le mafieux terroriste, l’est aussi pour moi.

    J’espère que nos amis kémalistes ne seront pas passés par les armes de ce bourreau et que l’appartenance de la Turquie au Conseil de l’Europe leur épargnera finalement la vie.

    Patrick Escudié

    16 07 16

     

  • Brexit une opinion

    Depuis vendredi, avec le Brexit, nous pouvons avoir le sentiment que les Britanniques ont ouvert la boite de Pandore. Pour autant, faisons appel à la sagesse populaire qui a l’habitude de dire que « le pire n’est jamais sûr ! ». Essayons de garder raison, même si le tremblement de terre déclenché avec ce vote va avoir des effets pendant longtemps.

    Ce vote a mis en évidence un Royaume désuni ! Il laisse apparaître de profondes divisions sociologiques entre les campagnes et les villes, entre le bassin londonien d’une part et le nord de l’Angleterre ainsi que le pays de Galles d’autre part. Il dénote un rejet des élites londoniennes, et vient confirmer l’opposition déjà mise en évidence au dix-neuvième siècle par Karl Marx entre Londres et les villes libre échangistes tournées vers l’extérieur et les campagnes repliées sur elles-mêmes.

    Le risque de dislocation du Royaume-Uni. Comme prévu avant le vote, le pays se trouve confronté aux réactions de l’Ecosse et de l’Irlande du Nord qui veulent rester en Europe, quitte à se détacher de l’Angleterre. Le problème est d’autant plus sensible pour l’Irlande du Nord qu’une frontière se reconstituerait entre Dublin et Belfast.

     Le risque de démantèlement du Royaume-Uni explique et justifie la position du Cabinet de David Cameron de prendre le temps de trouver une position commune entre les quatre composantes du Royaume avant de signifier à Bruxelles la mise en jeu du fameux article 50 du traité de l’Union européenne.

    Cela entraine le débat sur le rythme des discussions sur les relations futures entre l’Europe et le Royaume-Uni, avec ou sans l’Ecosse et l’Irlande du Nord. L’attitude britannique est tout aussi compréhensible que celle des Européens de vouloir aller vite pour réduire autant que faire se peut les incertitudes.

    Comment peut-on envisager que les parlementaires britanniques continuent à siéger à Strasbourg, que le Royaume-Uni en arrive à présider l’Union européenne, que des fonctionnaires britanniques dans les instances européennes traitent des sujets relatifs au Brexit… ? Aller vite, oui, bien évidemment. Mais cela exige un consensus européen sur le que faire ? En attendant la sortie définitive, la détermination d’un régime transitoire va peut-être finir par s’imposer.

    Cela permettra de donner du temps au temps. Cela pourrait s’avérer utile, ne serait-ce qu’avec la montée en puissance du Bregret, des regrets suscités par le vote.

    Le Parlement britannique devra gérer la pétition demandant un nouveau vote et ayant, à ce jour, recueilli plus de trois millions de signatures. Le temps peut conduire à un nouveau référendum, même si David Cameron en est écarté la perspective hier.

    Le Parlement britannique devra se prononcer avant la mise en jeu de l’article 50. Or, les pro-européens sont majoritaires, et ils pourraient voter contre cette perspective. Rappelons qu’au dix-huitième siècle, les pouvoirs du Parlement britannique étaient définis par la célèbre formule « il peut tout faire sauf changer une femme en homme ». Un éventuel refus du Parlement de voter le recours à l’article 50 entrainerait sa dissolution et de nouvelles élections qui porteraient sur la confirmation ou non du Brexit.

    Ces scénarios sont peu envisageables aujourd’hui compte tenu des 52 % recueillis par le Brexit, mais qu’en sera-t-il dans trois mois ? Ces scénarios laisseraient accréditer l’idée régulièrement avancée par les souverainistes selon laquelle l’Europe n’écoute pas les peuples. Ce référendum a ouvert la boite de Pandore de la remise en cause de la démocratie représentative. Comment gouverner, faire des lois, voter des budgets sans avoir de représentants démocratiquement élus. Un référendum ne règle pas tout !

    Depuis vendredi, les souverainistes ont eu un réveil douloureux pour au moins quatre points importants :

    Les déclarations de Nigel FARAGE, un des porte-voix du Brexit, remettant en cause une des promesses démagogiques de la campagne. Après avoir promis que la contribution nette du Royaume-Uni à l’Europe, estimée à 7 Md€, serait utilisée pour financer les infrastructures et la sécurité sociale britanniques, il a déclaré que ce ne serait pas possible.

    Pour saluer leur victoire, les partisans du Brexit ont agité l’Union Jack, le drapeau du Royaume-Uni, autre symbole de l’identité nationale. Mais survivra-t-il aux volontés séparatistes des Ecossais et Irlandais ?

    La dégringolade de la livre sterling démontre, s’il en était besoin, que, dans un monde globalisé, seules des stratégies de coopération se justifient. Il n’y a pas de place pour démarches individuelles ou indépendantistes. A quoi cela sert-il d’être indépendant si le symbole de la puissance britannique, brodé sur les chaussettes de Nigel FARAGE, est complétement dévalorisé ?

    La notation du Royaume-Uni a été dégradée de AAA à AA, ce qui va renchérir le coût de sa dette et compliquer son atterrissage économique.

    Comment Boris JOHNSON a-t-il pu déclarer que la livre se portait bien et qu’il n’y avait pas d’effet sur les Bourses ? Ce ne peut être que de la pure démagogie, ou de l’autisme face au tsunami !

    Au-delà du dévissage de la livre, la perte de valeur des bourses mondiales vendredi dernier, estimée à plus de 2 000 Md$, est la plus importante de tous les temps. Cette réaction des marchés est excessive car l’économie britannique n’est que la cinquième du monde, et que, au-delà de la multitude des questions posées, la grande incertitude ne porte que sur le devenir des secteurs bancaire et financier. En effet, personne ne sait quelle sera leur position par rapport au marché unique européen. Cela ne justifie nullement les baisses de certaines valeurs comme celles du secteur automobile.

    Pour couper court à toute nouvelle velléité de sortie de l’Union, certains préconisent d’être intransigeant vis-à-vis du Royaume-Uni, voire de leur faire payer ce vote. N’oublions pas que sans le courage des Britanniques emmenés par Winston CHURCHILL, nous vivrions peut être encore aujourd’hui sous le joug nazi.

    Au-delà de cette considération historique, cette attitude serait négative car la vie, et surtout les relations internationales nous donnent de très nombreux exemples des effets négatifs de toute humiliation d’un adversaire, à plus forte raison d’un pays ami.

    En voulant faire payer l’Allemagne après la première guerre mondiale, nous avons mis en place l’engrenage qui a conduit à la seconde. En revanche, la démarche de Metternich de faire participer la France vaincue au Congrès de Vienne en 1815 a permis d’établir un système collectif qui a duré un siècle malgré la guerre austro-allemande de 1866 et la confrontation franco-allemande de 1870.

    Enfin, le résultat des élections espagnoles de dimanche démontrent que le pire n’est jamais sûr puisque les populistes ont régressé. Espérons que cette leçon de choses « grandeur nature » incite nos concitoyens à voir l’Europe sous un jour différent et maitrisent leurs réactions émotionnelles. Alors, le risque de dislocation de l’Europe évoqué par le Pape François ainsi que les vieux démons du vieux continent seront écartés.

    MARDI 28 JUIN 2016

    Dov ZERAH

    Et une réponse :

    Bonjour Dov,

    Quand tu présidais l'Agence Française de Développement, je lisais les rapports de tes rencontres avec les dirigeants du monde entier. Depuis, je lis toujours avec intérêt, tes analyses économiques. Nous connaissant depuis près de quarante ans, tu sais déjà qu'ayant fait mes études d'économie à Strasbourg, je fus un fervent partisan de l'intégration européenne.

    Si cette fois, exceptionnellement, je réagis, c'est parce que tu éludes les agissements destructeurs, très nocifs, de ce qu'est devenu l'Union Européenne que tu défends, malgré tes quelques réserves. Or si ces agissements sont néfastes pour la plupart des Européens, ils sont particulièrement nuisibles, pour nous qui sommes Juifs.

    En effet, en faisant la part des choses et bien au-delà des déclarations platoniques sans portée concrète, jour après jour, l'Union Européenne s'enfonce de plus en plus dans l'antisémitisme. L'ovation récente des mensonges antijuifs abjects, du meneur terroriste nazislamiste de Ramallah, n'en étant que le dernier avatar.

    Et tu oses encore défendre ces déjections ? Te rends tu compte que c'est pareil que tu si tu défendais la politique des nazis, parce que les nazis ont permis un temps, le redressement économique de l'Allemagne ? Te rends tu compte que la pourriture antijuive qui a pris le contrôle de cette monstruosité qu'est devenue l'Union Européenne, se fiche de tout ce qui ne nuit pas aux Juifs ? Réalises-tu que l'islamophilie frénétique de presque tous les dirigeants de cette mafia, n'est que l'expression de leur haine féroce contre nous Juifs ? Et même, que nous importe que ces dirigeants ne soient en privé, ni racistes, ni antisémites, si par intérêt à très court terme, ils soutiennent les nazislamistes qui désormais envahissent l'Union, et qu'ils financent et aident les déchets nazislamistes qui assassinent des Juifs en Israël ?

    Le tordu dirigeant la Turquie ne s'est pas trompé en affirmant que l'invasion musulmane a favorisé le vote du Brexit. Au passage, 56% des Israéliens sont outrés du dernier accord honteux entre Israël et la Turquie. Quels qu'en soit les intérêts, le Premier Ministre israélien ne devait pas bafouer la dignité de son pays et de ses soldats.

    Aujourd'hui, notre principal ennemi à abattre, c'est l'Union Européenne, cette dictature insidieuse, encore "douce", pour le moment. Déjà certains truands demandent d'interdire les référendums. Après la destruction de cette dictature, l'Europe continuera d'exister, mais en mieux.

    Les Juifs sont de plus en plus nombreux à vouloir que les dirigeants Israéliens et Juifs, abandonnent la "doxa" agonisante, post soixante-huitarde, "politiquement correcte", forgée aux dogmes communistes. Aujourd'hui, les occidentaux, et surtout les Juifs, doivent se dresser contre la conquête du monde par l'islam. Le principal de cette conquête n'est pas le fait des terroristes sanguinaires, qui assassinent des innocents par milliers dans le monde entier. Le principal de cette conquête, c'est d'une part, la soumission de presque toutes les classes politiques d'Europe occidentale, gauches et pseudo droites confondues et d'autre part, l'abrutissement des populations par la propagande, presse et audiovisuel. Dans quelques mois, un "populiste" honni des déjections européennes, remplacera le complice des radirans (rats d'Iran) squattant la Maison Blanche depuis huit ans. Ce sera la deuxième victoire contre l'esprit de soumission. La dislocation totale de l'Union Européenne en sera le coup de grâce.

    Et toi, tu oses encore t'inquiéter des "populistes", comme les appellent avec dédain, la vermine au pouvoir et les propagandistes ? La politique antijuive de l'Europe, ce n'est pas les "populistes" qui la font. Tu conclus ton article en espérant que les citoyens européens maîtriseront leurs réactions émotionnelles, soit. Mais ton aversion irrationnelle contre les "populistes", c'est quoi ?

    Je diffuse ma réaction à ton article.

    Charles DALGER, le 29 juin 2016