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écosystémique - Page 3

  • Copenhague commencement de la fin ?

     Vous connaissez à présent cette bonne vieille habitude de collecter et de relier les évènements et les ressentis qu'ils déclenchent. C'est toujours très intéressant de se référer à la sagesse populaire !

    A vous d'analyser et d'en tirer des conclusions...et puis si vous voulez commenter ...allez y !

    La notion même de gouvernance supranationale a été rejetée par tous, pauvres ou riches. Ils sont donc tous mal placés pour espérer un accord de gouvernance mondiale implicite.

    La politique des pays participants, a pris le dessus sur l'intérêt commun qu'est l'avenir de notre planète, comme toujours !

    Pourquoi croire à la sagesse des peuples dans le cadre de la mondialisation ?

    Pourquoi croire à des actions collectives dans notre monde d'individualistes ?

    Pourquoi croire dans la parole de dirigeants élus ou non?

    Pourquoi croire au Père Noël ?

    La cause réelle de l'échec des négociations n'est pas claire. A priori, les pays du Sud reprochent aux "pays riches" d'avoir fait un accord dans leur coin, de les avoir négligés dans les négociations...

    Mais on sait ce qui mène le monde...parmi les objectifs figurait l'enveloppe financière permettant aux pays "les plus vulnérables" (= pays pauvres) de faire face aux conséquences du réchauffement.

    Certains soutiennent  que les pays du sud souffrent du réchauffement climatique alors qu'ils n'ont rien demandé. Ils espèrent sincèrement que c'est par bateaux entiers qu'ils vont débarquer sur nos côtes pour pouvoir manger,

    Par bateaux entiers ? Vous plaisantez, il n'y en aura pas assez ...de bateaux... disent les autres ! Et rassurez-vous, ils remplaceront ceux d'entre eux qui auront fait naufrage... ils leur suffira de doubler le nombre d'enfants. Il faudra aussi que chacun d'entre nous en prenne une dizaine, au moins, par pièce dans son appartement.

    Allez, dormons encore en paix nous nous réveillerons quand ce sera le moment...celui où les loups entreront dans Paris...

    Ceci dit, c'est déjà beaucoup trop ces 30 milliards, puis 100 que les signataires dont la France ont décidé de donner en pure perte (sauf pour les dictateurs qui enverront l'argent en Suisse) aux pays du sud. Nous n'en avons pas le premier euro, surendetté comme nous sommes.

    Un certain nombre de pays sont donc venus à Copenhague dans l'espoir d'en repartir avec la promesse d'un chèque significatif.  Au lieu d'une réponse aux conséquences du réchauffement sur la diversité des espèces végétales endémiques et autres « balivernes », ils préfèrent sûrement une réponse précise à la question "combien pour moi ?".

    Mais les pays riches, empêtrés dans leurs déficits, leur surendettement, et leur chômage, ou simplement par expérience ... n'ont pas voulu signer un chèque en blanc : une vague enveloppe de 30 Milliards de $ sans répartition n'a pas contenté les pays adversaires du projet.

    Quand on voit les plus virulents (Vanuatu, Bolivie, Soudan...) on comprend la réticence des pays occidentaux à mettre la main à la poche: il faut commencer par balayer devant sa porte - démocratie, répartition des richesses, voire pour certains contrôle de la natalité, seront plus bénéfiques qu'un chèque dont les destinataires finaux sont plus qu'incertains.

    Du côté des Occidentaux, qu'espèrent-ils d'un sommet sur le devenir de la planète dont les protagonistes ne sont que des marionnettes aux mains de lobbies qui les dépassent ?

    Il est absolument scandaleux qu'en période de grave crise économique, alors que le déficit public explose et qu'il devra être supporté intégralement par les classes moyennes qui ne bénéficient ni d'exonérations fiscales d'un côté, ni du bouclier fiscal de l'autre, on parle de redonner encore des milliards d'euros d'aide à des pays étrangers. Ces sommes seraient bien mieux employées soit à réduire les impôts, soit à muscler le plan de relance, afin de dynamiser l'investissement et la consommation avec les conséquences positives sur l'emploi.

    Quant au réchauffement lui même, un glaçon déposé dans un verre d'eau rempli fait-il déborder l'eau en fondant ? Non parait-il ! Mais l'expérience du glaçon dans un verre plein à ras bord, tentez-là, vous verrez que l'eau déborde. Bon peut être, mais finalement à quoi ça rime cette expérience, que veut-elle prouver ?

    L'écologie est devenue une religion et la foi est de mise...après viendront le cortége annoncé des taxes et impôts qui seront tous verts et durables!!!

    Cette religion est en place pour remplacer les idéologies foireuses proposées par le XX eme siècle...et c'est en son nom que nous serons mis en coupe réglée...

    Pour l'heure, comme d'ailleurs bon nombre de climatologues, je constate la chute des températures...et j'attends non sans impatience le réchauffement, seul susceptible de me faire faire des économies d'énergie...

    A quelque chose malheur est bon!!!!!!

    C'est avec force de conviction que des extrémistes de l'écologisme hurlant à la fin du monde imminente nous ont effrayé ces dernières années. Claude Allègre et le bon sens auront-ils  raison des ayatollahs du climat mondial ? On récoltait des fraises au mois de décembre en l'an mille.... Paraît-il ! Point de camions, avions, industries. Juste retour des choses, le bon sens a la vie dure...

    Et puis je me dis que, ma foi, nous sommes peut être un peu trop nombreux sur notre bonne vieille planète ! Et si nous commencions par nous faire un peu de place ? Six milliards ce n'est déjà pas terrible, mais au delà ...bonjour les dégâts !

    D'autant plus que cette donnée, passée inaperçue et sans doute volontairement, explique partiellement la destruction de nombre d'écosystèmes : la surpopulation mondiale, qui pourrait approcher les 9 milliards en 2050.

    Une réflexion collective sur cette question taboue de la limitation des naissances, notamment dans les pays en voie de développement, serait sans doute aussi légitime que ce sommet de Copenhague qui joue à faire peur avec des données incomplètes, voir manipulées (au moins par omission).

    Décidément, ce sommet de Copenhague manque de crédibilité. Bien sûr, il est important que les pays se parlent et s'acheminent vers une autolimitation afin de préserver la planète. Mais ces grands prêtres, ces dévots et ces prosélytes, montrent surtout ce qu'est devenu "l'écologisme" : un culte sectaire, despotique et intransigeant. À écouter ses sermons, la modernité industrielle, forcément coupable, doit se soumettre au dogme de la décroissance sous peine de punition... divine ?

    L'homme n'est pas encore adulte ! Voici ce qu'il faut retenir de ce fiasco !

    Bien que je sois convaincu que l'activité humaine n'est que l'accélérateur du réchauffement, et qui y a bien d'autres façons d'en terminer avec l'humanité incapable de se réguler et de se contrôler, un peu moins de pollution aurait fait du bien à notre vieille planète, dommage ....et comme dirait Stephen KING on ne connaît pas la longueur de la corde, mais nous serons tous pendus...alors profitons en lorsqu'il est encore temps.

     

     

  • Structuralisme et écosystémique

    Claude Levi- Stauss est mort. Il est considéré comme le père du structuralisme en France.

    C’est une théorie selon laquelle l'être humain ne peut être appréhendé qu'à travers un réseau de relations symboliques, ou construites, qui sont autant de structures auxquelles il participe le plus souvent sans en être conscient. L’approche systémique qui l’englobe tend à rendre ces relations conscientes et orientées vers un but.

    Comment comprendre, qu’en France, Claude-Lévi Strauss et Raymond Aron n’aient pas véritablement fait école et développer une approche « écosystémique » des attitudes et comportements sociaux qui englobent l’approche structuralisme dans bien d’autres pays ?

    Quand on pense à la pression existentialiste de Jean Paul Sartre associée à celle de la psychanalyse de Lacan et Françoise Dolto il ne faut pas s’en étonner.

    C’est un « magma » idéologique qui depuis les années  50 a établi sur le monde occidental européen l’absolutisme de l’idéologie de gauche « bien pensante ».

    Sur le plan de l’éducation et de la socialisation, cette « pensée idéologiste » relayée par des « personnages » comme Pierre Bourdieu a détruit notre culture, niée nos valeurs premières, compromis la transmission de nos codes sociaux et fait le lit des extrémistes de tout bord, en particulier celui des Islamistes.

    La nature ayant horreur de vide, une culture de la médiocrité, du nivellement par le bas s’est substituée, depuis le premier choc pétrolier, à notre « histoire » qui, nous en prenons lentement conscience, est loin d’être terminée et reprend ses droits.

    Claude-Levi Strauss n'est plus du voyage, mais je considère qu’il nous laisse au moins quatre  messages à méditer :

    1) Nous sommes trop nombreux et nous consommons mal.

    2) Prenez garde à l’islam, il est incompatible avec notre culture.

    3) Eduquer et socialiser pour maintenir du lien social entre les hommes et éviter le cycle infernal: violence/répression.

    4) Nous n’avons pas d’autre solution que de structurer nous même notre futur.

     

    Merci et bonne route, Monsieur Levi-strauss nous avons retenu l’enseignement et sommes prêts pour la relève

     

  • La Cinquième Montagne

    Je viens de relire Paulo Coelho et son ouvrage : « la Cinquième Montagne » Comme dans tous ses livres, cet auteur merveilleux nous ramène sans cesse sur le chemin de notre « Légende personnelle ». La question est de savoir s’il y a véritablement un espace pour la vivre. Si non, faut-il alors abandonner notre rêve ?

    Certains évènements sont-ils placés sur notre route pour nous faire revenir sans cesse sur le chemin de cette légende ?

    Existe t-il  sur terre un unique chemin pour chacun d’entre nous et que nous sommes seuls à pouvoir parcourir ? Pouvons nous choisir de ne pas l’emprunter ?

    Je considère pour ma part que cela ne change rien à notre situation d’être humain, que l’on croit au  destin ou à un déterminisme quelconque, que l’on y voit la main de Dieu, du hasard ou de la nécessité,

    Ce dont il s’agit c’est de changement nécessaire. L’homme doit changer en lui et dans ses pratiques, c’est incontestable ; il a comme souvent dans son histoire à nouveau le dos au mur. Il doit également faire évoluer les systèmes qu’il a contribué à ériger.

    Paulo Coehlo nous dit que « Tout l’univers conspire à nous permettre de réaliser notre désir de changement » en nous enseignant les leçons nécessaires pour nous permettre de relever les défis placés sur notre route. Il ajoute toutefois que  nous avons le choix entre changer, de part notre volonté, ou de subir le feu de la puissance divine. Dans ce cas, il nous faut payer le prix fort pour reconstruire sans que tout ne redevienne comme avant, sinon tout est à recommencer.

    La tradition, selon lui, n’est pas bonne à suivre éternellement, et ceux qui savent la remettre en cause font partager leur « Légende personnelle »  au plus grand nombre, construisent des bateaux plus rapides pour conquérir les mers, des instruments plus puissants pour se protéger, se développer et ils dominent le monde visible.

    Finalement, quel que soit notre système de pensée, notre culture, que nous soyons croyant ou athée,  socialement et collectivement, nous sommes tous étroitement dépendant les uns des autres, de nos contextes et de notre écosystème. Notre responsabilité d’être humain nous donne obligation de veiller aux intérêts supérieurs du vivant, de notre environnement et pour cela, rien ne sera possible sans un changement profond de nos attitudes et de nos comportements.

    Afin d’y parvenir, nous avons à notre disposition un certain nombre de moyens et d’outils. Les premiers d’entre eux sont : l’éducation, la formation, la socialisation.

    Les outils du second groupe consistent à revisiter nos pratiques, nos codes de conduite et réguler les systèmes sociaux, économiques, énergétiques etc. 

    Le tout est à mettre en convergence et en cohérence.

    Je partage la proposition de Grégory Bateson qui considère que : « Dans une perception écosystémique du monde, la condition sine qua non de toute vie sociale, n’est pas la compétition, mais la coopération. Mais le prix d’une telle conception du monde, c’est qu’il faut remplacer la notion d’objectivité par celle de responsabilité. »[1]

    Après avoir « subi » le monde, nous en sommes devenu responsables.

    Tant que nous nous percevrons comme des êtres séparés, de la nature, des uns des autres, de « Dieu », l’univers sera un objet exploitable, et nous serons des Homos Rafistolatus selon l’expression de Vlady Stevanovitch.

    Nous sommes entré dans une phase de l’histoire humaine ou l’homme doit changer et abandonner nombre de ses pratiques, de ses attitudes et de ses comportements.

    Nous avons les moyens de le faire, les prémices de la tragédie nous ont largement alerté et depuis fort longtemps. Nous avons ignoré les signes qui nous étaient adressés.

    Dieu, le  hasard ou la nécessité devront-ils se montrer aussi cruels que dans ces temps bibliques sur lesquels Paulo Coehlo nous invite à la réflexion. Avant lui, il y eu  Montaigne et Stephan Zweig et bien d’autres encore. Nous n’avons guère entendu leurs cris d’alarme devant la montée des barbaries.

    Pouvons nous aujourd’hui, tirer enseignements  à partir, par exemple de quelques prémices à reconsidérer :

     

    01. Nous luttons contre l’environnement.

    02. Nous luttons contre les hommes.

    03. L’individu précède le groupe, le groupe la nation, la nation l’espèce.

    04. Nous avons le contrôle de notre environnement.

    05. Nous pouvons repousser indéfiniment nos frontières intérieures et extérieures.

    06. Le déterminisme économique détermine le social, l’écologique, le vivant.

    07. Le progrès technique résoudra nos problèmes au fur et à mesure.

    08. Tout est déterminé à l’avance.

    09. Ce que nous pensons est la réalité.

    10. L’histoire se répète éternellement

    Etc.

    Inversons simplement ces axiomes pour qu’ils deviennent des « non-axiomes » c'est-à-dire des incertitudes, des systèmes ouverts vers l’avenir et nous avons notre réponse.



    [1] G. Bateson, Vers une écologie de l’esprit, P250