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immigration - Page 9

  • La France à conquérir

     Bonjour,

    Pour ceux que cela peut intéresser, mon nouveau bouquin avance à grands pas. Par contre pour de nouvelles chroniques j'avoue que j'ai l'esprit ailleurs. Pourtant les évènements se précipitent semble t-il ! L'histoire accélère et Manfred est sur la brèche...lui !

    Je vous envoie sa dernière note. A lire avec attention et à conserver. Il a du lire mes "Chemins de l'avenir"

    La France à conquérir.

    On sait que les statistiques dites ethniques sont interdites en France. Ces jours-ci on a tout de même pu apprendre deux choses intéressantes. Dix pour cent de la population alsacienne (la
    population compte environ 1,6 million d'habitants) sont nés dans un autre pays. Et la partie de ces 10% qui se reproduit le plus sont les Turcs. Et on sait par ailleurs que plus de 90% des Turcs nés en France vont chercher un époux en Turquie. Un jour une élue membre d'une commission sociale attribuant des aides m'a dit : eh bien, oui, un jour ils sont là et il faut bien qu'on les aide. Les nouveaux arrivés par mariage arrangés sont aidés financièrement. On pourrait donc dire que des Turcs nés en France vont s'acheter un époux ou une épouse en Turquie avec l'argent des contribuables français. Les Turcs achètent aussi beaucoup d'immeubles en Alsace. En Allemagne aussi, et même des Turcs vivant de l'assistance sociale achètent des immeubles dans le centre de certaines villes allemandes. Comment font-ils ?

    Et ce soir la chaîne France 2 a diffusé un petit reportage sur les Chinois à Paris. La plus grande communauté chinoise en Europe. Ils sont 500 000. Le XIIIe arrondissement est pratiquement chinois. Et en expansion. Je me souviens d'avoir fait une petite étude sur les résultats comparés du concours général où l'académie de Paris sort toujours première. Seulement voilà, l'académie de Paris intra muros ne compte, si ma mémoire est bonne, que 2 millions d'habitants. Et les bonnes écoles de Paris, loin de respecter la fameuse carte scolaire, sucent les meilleurs éléments non seulement des académies voisines, mais encore puisent dans le reste de la France[1]. Un tabac sur deux à Paris appartient à un Chinois. Et pratiquement tous les restaurants ....japonais. Les Chinois sont en expansion. Comment font-ils ? Il y a certainement un plan, un projet, une méthode.

    Pour commencer, si les Chinois à Paris sont 500 000 et la population intra muros de Paris est de 2 millions, les Chinois font déjà un quart de la population. Un quart qui vit à Paris et n'a pas besoin de passer plusieurs heures dans le métro, voire dans un TGV pour se rendre à son
    travail. Un beau résultat. Pour des gens dont beaucoup sont arrivés un jour sans papiers. Mais comme les Chinois se conduisent bien, ils passent pour bien s'intégrer. Il y en aura cependant probablement, comme aux Etats Unis, un grand nombre qui ne jugeront plus absolument nécessaire d'apprendre le français.

    Selon mes observations, complétées par des déductions dans un fauteuil, les Turcs et les Chinois s'entraident. Comme les juifs. Au lieu de mettre leur épargne dans une banque française, les Turcs et les Chinois se le prêtent entre eux. Et investissent dans des objets qui leur permettent d'en vivre. Alors que les banques françaises investissent l'épargne des Français en Chine ou en Amérique du Sud, ou ailleurs qu'en France non pas temps pour payer un petit intérêt aux épargnants français, mais pour que leurs dirigeants puissent se payer se payer des salaires et des primes pharamineux.

    La manière des Turcs et des Chinois d'utiliser leur épargne leur permet de nourrir une population croissante à long terme, alors que la manière française, ou occidentale pourrait-on dire, permet à quelques uns de se faire des revenus énormes à court terme en menant leur communauté nationale non seulement à la faillite, mais à sa disparition. Sous l'oeil de dirigeants politiques qui s'agitent tous les jours pour la télévision, mais ne savent plus ce qu'est un destin national. Le mot le plus chinois pour la classe politique française est le mot politique.

    Nietzsche avait souhaité qu'il y eût un jour une philosophie de la médecine. Quand on a vu la campagne pour la fausse pandémie de grippe porcine, avec la participation de spécialistes réputés, on a pu constater qu'il y a moins de philosophie de la médecine qu'il n'y en a probablement jamais eu. Il en est de même pour ce que devrait être une philosophie de la politique. Et probablement d'une philosophie de la philosophie. C'est là sans doute que se trouve la vraie cause du naufrage de la civilisation occidentale constatée par Albert

    Schweitzer dans sa "Philosophie de la culture" de 1923.

    Tout cela sont des hypothèses. La partie la plus difficile d'une étude. Des études qu'un individu seul ne peut évidemment pas effectuer.

    Manfred Stricker



    [1] Si on rassemble l'académie de Paris et les deux académies voisines en une seule unité, qu'on donne un poids aux 12 degrés de ce concours et calcule un taux par rapport à la population, l'unité parisienne reconstituée se classe environ 6e ou 7e, celle de Strasbourg est première. Mais de toute manière de concours créé par Louis XV est saboté, car, on l'aura compris, il est élitiste. Les établissements privés à Strasbourg ne rapportent sauf exception, plus aucun prix. Et ne présentent probablement plus de candidats. Ce n'est pas chic de vouloir être bon. Ou alors il faut le cacher.

     

  • La radicalisation des excédés

    Je viens de recevoir un très beau document de mon député préféré : Jean-Philippe Maurer. Papier glacé, photo avantageuse d’un homme jeune et plein d’avenir. Je m’attendais à des prises de position fortes, compte tenu de l’urgence à agir face à la destruction programmée de tout ce qui fait notre histoire. J’espérais y trouver de quoi construire notre avenir, au moins l’esquisse d’une approche, une identification  des défis qui nous sont adressés.

    Je n’ai rien vu de tel dans cette déclaration de « bonnes intentions ». 

    Avant l'élection de Nicolas Sarkozy, Mr Maurer et ses amis avaient exactement le même discours, en plus engagé. Je le sais, je l’ai soutenu et voté pour lui. Comme j’ai voté pour Nicolas Sarkozy à qui je garde toute ma confiance.

    Rien n’a changé, le « discours » de mon député s’est fait simplement un peu plus « politiquement correct » et il fait comme les autres, il « parle » de l’Europe, de la France et de l’Alsace.

    Le seul moment où je le retrouve un peu, c’est lorsqu’il met en avant l’identité nationale et les valeurs. Mais pas question de dire quelle identité, et quelles valeurs ! Attention aux tenants du multiculturalisme.

    Il n’est plus question de débattre des vrais problèmes à attaquer d’urgence: l'immigration, l'insécurité, le choc des cultures, la perte de nos repères, de nos codes, de l’islamisation de nos cités, de notre impuissance à stopper l’immigration. Il n’est pas opportun, également, d’évoquer le  laxisme et la peur du pouvoir politique envers le  monde  associatif, de l’éducation et des médias, de plus en plus pénétrés par les « islamos gauchistes ».

    Ces thèmes sont explosifs et il ne faut pas choquer l’électorat des extrêmes, qu’ils soient de gauche ou de droite, centriste ou écologiste. Il faut rassembler, mais autour de quoi ? 

    Il n’y a pas si longtemps, on fustigeait Jacques Chirac le "gauchiste" Président de "la droite la plus bête du monde". A t-elle vraiment changé ?

    La dite "droite" devrait réagir en attaquant une bonne fois pour toute les problèmes de « L'ensauvagement, la déculturation, le panurgisme qui sont les symptômes autrement plus préoccupants d'une société vulnérable. Je suis de ces Français qui ne comprennent pas la lâche indifférence des politiques sur, notamment, l'état de l'école, des cités, du "vivre ensemble" et qui redoutent une radicalisation des excédés. »[1]

    Je suis choqué que la droite ait participé à Hénin-Beaumont au "Front Républicain" contre un autre front, national celui là. Je  trouve  inadmissible d’être venu au secours d’élus de gauche pris la main dans le sac. Rien ne justifiait une alliance avec les socialistes et l'extrême gauche. L'UMP s'est tirée une balle dans le pied pour rien et, nombre de leurs électeurs s'en souviendront.

    Mon cher député, dans le cas qui nous intéresse, celui de la survie de la France en tant que telle, traiter les symptômes, ou si vous préférez les conséquences, ne sert à rien.

    Si on veut guérir, on traite la maladie elle-même, pas ses symptômes...Vous dites vouloir vous attaquer aux problèmes de fond et pourtant, vous n’en citez aucun de ceux qui font le quotidien des cités de votre circonscription.

    Peut-être pensez-vous faire œuvre de consensus, rapprocher les points de vue comme vous le relatez. Vous êtes dans l’erreur ; ce temps là est passé, et vous devez le savoir. Nos ennemis sont des irréductibles et vous y perdez votre énergie, votre talent et si vous persistez, vous y perdrez aussi votre statut de député.

    J’ai toujours pensé que vous étiez un homme de compétence et que vous voyez juste. Mais êtes-vous bien entouré ? Au sein de votre famille politique, à Strasbourg, trouvez-vous les appuis auxquels vous pouvez prétendre ? Demandez plutôt conseil à Yves Bur, votre collègue, il sait  ce qu’ils valent !

    Je suis excédé, Monsieur le Député, je ne suis pas le seul. Je sens aussi que je me radicalise, je ne suis pas le seul et je commence à regarder Marine le Pen avec indulgence, je ne suis pas le seul !

    Vous avez sollicité mon avis de citoyen, c’est fait. Pardonnez-moi d’avoir été direct. Songez que nombre de vos amis pensent ainsi, mais comme vous dites « ils ne savent pas toujours comment l’exprimer ». C’est fait !

     

    Bien amicalement



    [1] Yvan Rioufol