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Le systémicien - Page 177

  • Principe de subsidiarité et organisation fractale

    Le principe de subsidiarité
    C’est une maxime politique et sociale selon laquelle la responsabilité d'une action publique, lorsqu'elle est nécessaire, revient à l'entité compétente la plus proche de ceux qui sont directement concernés par cette action. Ainsi, lorsque des situations excèdent les compétences d'une entité donnée responsable de l'action publique, cette compétence est transmise à l'entité d'un échelon hiérarchique supérieur et ainsi de suite. Le principe de subsidiarité veille à ne pas déconnecter la prise de décision publique de ceux qui devront la respecter. C'est en somme la recherche du niveau hiérarchique pertinent auquel doit être conçue une action publique.

    Organisation fractale

    Descartes n’est plus de ce monde depuis des centaines d’années, et son Discours de la méthode qui date de 1637 est en grande partie obsolète. Comme le fut avant lui Aristote en soutenant que ce qui « EST » est immuable .  

    Tous les phénomènes doivent pouvoir s’expliquer par des raisons mathématiques, écrivait également Descartes.
    Et affirmait d’autre part…Le fait de tout fragmenter permet de comprendre et de dominer le sujet.

    Ce principe cartésien est responsable de l’obstination, de tout fragmenter, des théoriciens du management des sociétés et des hommes.
    Ils considèrent, que le tout n’est que l’assemblage de parties et qu’il est possible de le connaître, de le dominer, et de le comprendre, si chaque élément est suffisamment décomposé.

    Si cela peut être vrai, pour un système linéaire et statique, cela ne l’est pas pour un système social vivant, un système complexe que l’on ne peut observer s’il est démembré.

    Mais observer la totalité en mouvement n’est pas simple et c’est la raison pour laquelle il faut organiser la partie à l’image du tout qui sera, bien sur, plus grand que la somme des parties. Mais  la structure et l’organisation ne CHANGENT pas, quelle que soit l’échelle comme pour des poupées gigognes.

    Mise en cohérence des deux approches

    C’était déjà dans l’idée de De Gaulle avec la décentralisation que VGE fit capoter car il était resté sur l’idée de « centralisation jacobine »  du pouvoir.
    Depuis le concept a pris forme et c’est développé en France à partir de chercheurs comme Henri Laborit, Edgar Morin, Joël de Rosnay, ou encore Thilo Sarrazin,  Patrick Artus, Marie Paule Virard, Françoise Kourilsky , et bien d’autres, d’abord sous l’appellation d’approche systémique, puis sous celui de « complexité ….[1]   

    Mettre en cohérence les deux applications sur le plan organisationnel et structurel est une nécessité vitale du fait même que le système politico-médiatique, ainsi que les institutions, ont perdu toute crédibilité aux yeux de l’opinion publique en ayant largement démontré leur impuissance  à comprendre des phénomènes comme la globalisation, les crises systémiques, les crises démographiques, écologiques, immigrationnistes etc.

    Et bien entendu de régler les problèmes !

    La règle de base, c’est le fonctionnement comme un réseau neuronal. C’est une multitude d’individus agissant en parallèle et de manière simultanée à partir de règles simples pour  faire émerger un comportement COLLECTIF « intelligent » susceptible de régler les problèmes locaux et globaux qui se posent à la communauté.  

    Ce fut l’idée centrale de la création d’infogroupes.

    Il est peut être temps de la reprendre !

    Francis-claude Neri

    28 03 18

     

    [1] Henri Laborit : La nouvelle grille. Edgar Morin : La voie. Joël De Rosnay : L’homme symbiotique. Théo Sarrazin : L’Allemagne disparaît. Patrick Artus et Marie Paule Virard : Globalisation, le pire est à venir. Françoise Kourilsky : Du désir au plaisir de changer.

  • Le lieutenant colonel Beltrame a été égorgé...

    Le lieutenant colonel Beltrame a été égorgé...

    Gil Bourquin

    Peut-être mais ça ne change pas l'issue.

    Roger Kessel

    Roger pour le rituel islamique, cela fait toute la différence... Renseignez vous...
    Gil Bourquin

    Ben l'issue était de toute façon certaine ...l’islamiste était venu pour tuer des militaires ...et un colonel se met entre ses mains ...pensant probablement qu'il pouvait le persuader de se rendre ...sont un peu naïfs NOS colonels.
    Le fait qu'il l'ait égorgé est dans ce sens signifiant...ce n'est pas pour rien que la joie éclate dans (certaines) de nos cités : Objectif atteint qu'ils se disent !
    Francis-claude Neri

    Roger Kessel à Gil Bourquin .C'est vrai pour le rituel mais cela ne change pas la fin de l'histoire. Il est mort.

    Roger Kessel Dans ce cas bien précis il est vital de « savoir » pour quelles raisons il est mort ! Et surtout (pour)quoi c’est la liesse dans les cités …et enfin les conséquences que nous DEVONS en tirer pour l’action.
    Francis-claude Neri

    Il est mort en héros en sauvant une mère de famille pour une République qui est responsable de son décès. Je ne dirais pas que c'est une Victime, mais bien un héros qui s'est sacrifié.
    Après de savoir de quelle manière il est mort ne change pas le fait qu'il est mort bordel.
    Alors oui selon la loi islamique ......Il est mort en se sacrifiant.
    Roger Kessel

    Roger...Oui c'est une victime ...une victime de ceux qui nous disent depuis les années 60 que "l'Arabe est bon", de ceux qui disent que la police doit modérer ses interventions, les axer sur le dialogue et la compréhension, que ces Djeunes musulmans sont des victimes de NOTRE système ....voilà de quoi il est mort et de ce fait son sacrifice parait inutile ... également.
    Francis-claude Neri

    Je suis d'accord Francis. Mais ce serait dommage d'en faire une Victime du système. On sait tous que c'est le cas. Je préfère dire qu'il est mort en brave avec une paire de couilles que beaucoup devrait avoir.
    Qu'il repose en paix et condoléance à sa famille.
    Roger Kessel

    25 03 18

  • Nous avons à nous mettre en colère …

    Je suis animé par la colère ultime, que faire ? Lire relire et comprendre la Marseillaise.
    Tout est dit. Ce n’est pas un hymne à la paix mais un préalable.

    Michel Bendahan

    La colère est saine si elle ne se transforme pas en haine !

    La mienne est dirigée contre les collabos au pouvoir et ces « indignés » qui rêvent et militent pour une France métissée, c’est à dire « mennelisée » comme l’écrit Finkiekraut, dont rien ni personne ne doit entraver le développement.

    Ils nous assimilent à la « fachosphère » Ils ont décidés d’avoir notre peau. C'est tout simplement ingérable ...

    Mais ce n'est pas seulement de colère "politique" dont il convient de débattre, à moins qu'on ne considère le politique comme un tout, mais dans ce cas il faut aussi distinguez les parties c'est à dire l'économique, le financier, le social, le culturel, le cultuel etc.
    Dans ce cas, et seulement dans ce cas, nous pouvons considérer que le tout politique « coléreux » est plus grand que la somme des parties et les mettre en action ensemble de manière organisée et structurée ...

    Vu les divisions actuelles et certains dérapages...démission et corruption de (certaines) élites entre autre politico-médiatiques, je me pose des questions sur ce pays pour la permanence de sa "morale" en action et la mise en application de sa colère envers les « institutions » et sur la capacité de cette colère à les réformer.

    Honte à nous si nous persistons à trembler !

    Je crois que NOUS avons besoin d'en être (r)assurés et espérer que notre colère demeure !

    Francis-claude Neri

    25 03 18