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Le systémicien - Page 35

  • SOS cohésion sociale

    La plateforme I.E.S.E (Institut Européen de Socialisation et d’Education), avec d’autres acteurs associatifs, envisage de lancer une campagne « SOS cohésion sociale » pour convaincre les leaders Français et Européens que le principe de développement de nos sociétés ne se résume pas uniquement à une superposition de mesures sociales, économiques et environnementale, mais dans la cohérence de ces mesures et dans la participation de citoyens éduqués, formés et socialisés à partir de valeurs sociétales communes et de conduites régulées.

    L’IESE a pour objectifs et ambition de promouvoir l’éducation, la socialisation aux pratiques sociales, culturelles occidentales. Le contrôle et la régulation des pratiques non occidentales, la cohérence du lien social dans l’espace de la ville.
     
    Nous envisageons la création d’un groupe Facebook à cet effet. Que les ami(e)s intéressé(e)s se manifestent

    Bien amicalement
    Francis-claude Neri

  • La défaite et la soumission

    La mairie de Paris a été occupée plusieurs heures, vendredi, par des migrants et leurs accompagnants membres d’associations.
    Ce n’est bien sûr pas la même échelle, les circonstances sont différentes, les personnages aussi, mais ce petit événement renvoie irrésistiblement aux grandes pages de l'Histoire, à la prise de Rome par les Goths d’Alaric en 410.
    Evénement traumatisant pour les Romains contemporains qui vécurent les pillages, les destructions, les viols et les vols comme une forme de fin du monde. Ils en accusèrent d’ailleurs les chrétiens, coupables selon eux d’avoir dissous et affaibli les structures de l’Ancien Monde. Pour les réconforter, saint Augustin écrira dans son maître livre, La Cité de Dieu, ces mots fatalistes : « Tout ce que l’homme fait est perdu et la chute des civilisations dépasse la capacité de compréhension humaine, elle est inévitable. »
    On songe aux grandes batailles perdues de l’Égypte, de la Perse, de la 3/3 Grèce antique, au sac de Constantinople, au sac du palais d’Été des empereurs chinois près de Pékin en 1860, à ces effondrements qui marquèrent la fin d’un monde qu’on croyait insubmersible.
     
    On n'en est pas là ? La perspective se dégage jour après jour.
     
    Pourtant, la soumission et la défaite n’ont rien d’inévitable car l’Histoire n’est pas écrite. L’invasion anglaise était inévitable lorsque Jehanne d’Arc lança l’assaut. La victoire allemande était inévitable en 1940 ; la défaite suivit cinq ans plus tard.
     
    9 octobre 2022
    Mairie de Paris Migrants
    bvoltaire.fr
    Migrants - Boulevard Voltaire

  • Une personnalité intégrée

    La personnalité idéale est la personnalité bien intégrée car elle associe la vie intérieure avec le milieu humain et social.
    La réserve et la distanciation affective sont des caractéristiques désirables. Elles permettent de mener une vie plus riche en parvenant à l’intégration qui rend capable de résister à des situations extrêmes. 
    Et, compte tenu du contexte actuel de désintégration sociale, économique, culturelle etc. cela s’avère plus que nécessaire.
    L’analyse systémique devrait permettre de faire émerger en tout individu une personnalité « bien intégrée ». Elle analyse à la fois les expériences de vie qui paraissent destructrices et celles qui seraient constructives.
    La psychanalyse ne peut nous aider car elle est loin d’être le bon instrument pour comprendre l’homme dans sa totalité. L’analyse systémique par contre participe à la création d’un environnement « total » conçu pour favoriser des changements profonds dans les attitudes et les comportements des individus.
    Le çà, le moi et le surmoi ne sont pas l’homme et, le problème n’est pas de savoir si l’un et l’autre de ces aspects existe, mais de savoir lequel domine en nous et comment les combiner pour survivre le plus agréablement possible en s’adaptant à notre environnement (à commencer par le proche) et en le modifiant à notre niveau de « possibles ».
    Pour un analyste systémicien, la psychanalyse n’est pas le moyen le plus efficace pour changer les attitudes et les comportements d’un individu ou d’un groupe, car il convient pour cela de modifier leur environnement.
    C’est-à-dire de modifier la représentation qu’ils ont de cet environnement (la carte n’est pas le territoire) si de plus il n’est pas possible de modifier cet environnement. Nous ne pouvons, par exemple, modifier le fait que Mr Macron soit de nouveau au pouvoir et qu’Éric Zemmour ou Marine Le Pen en soit absents.
    Dans le cas des crises multiples actuelles se renforçant l’une et l’autre, et le danger global que représente la guerre en Ukraine, la porte est ouverte à la fois pour un changement d’attitudes et de comportements (adaptation) et pour un changement radical de l’environnement économique, social, politique etc.

    L’Italie nous montre le chemin ; la question est : est-ce le bon pour nous Français ?

    La France est malade c’est incontestable et incontesté, mais de quoi ? Quel est le cadre de référence de sa maladie, le contexte ? Qui faut-il guérir, la France ou les français ? Comment faut-il le faire ? Qui peut le faire, avec quels moyens ?
    A quel niveau de communication faut-il se placer : Pédagogique ? Organisationnel ? Thérapeutique ? Une combinaison des trois ?

    Il n’y a pas de réponse automatique à ces questionnements et les réactions individuelles resteront sans effets globaux. Il n’y a pas, en effet, de comportements bons ou mauvais, idéal, bien intégrés car chacun de nous crée le monde qu’il habite et il doit prendre conscience que ce monde est unique, car c’est lui qui l’a créé !
    Après, il lui faudra interagir avec énormément d’autres mondes aussi uniques que le sien et qu’il devra y faire sa place, se faire reconnaitre dans cette « globalité » pour agir local tout en pensant global.
    Il lui faudra renoncer à la sécurité puisée dans la répétition de l’identique pour une sécurité incertaine dans un monde en évolution constante.

    La société a une influence certaine sur les attitudes et les comportements (personnalité) d’un individu et les moyens « manipulateurs » sont considérables. Il faut donc l’en protéger par l’éducation, la socialisation, l’intégration, l’assimilation contre ses effets potentiellement destructeurs. Il faut qu’il soit équipé pour modifier la société de façon à ce qu’elle ne soit pas un obstacle à son développement mais un cadre qui le facilite et l’encourage.

    Ce que l’école à apporté par l’éducation et la socialisation à l’édification d’attitudes et de comportements dans un environnement et un contexte social relativement stable doit aujourd’hui être réalisé pour une « personnalité » ET un « contexte » économique, social, culturel etc. tous deux en interaction et en évolution constante.

    La question se pose pour l’immigration massive, en particulier musulmane. Certaines des valeurs, des attitudes, des comportements de certains musulmans ne sont pas efficaces et appropriés à l’environnement occidental. Leur influence va en grandissant et bloque l’intégration et l’évolution du plus grand nombre d’entre eux.
    Il n’y a pratiquement pas d’interactions « constructives » entre la personnalité islamique qui puissent aboutir à une intégration et encore moins à une assimilation réussie.
    A défaut d’intégration et d’assimilation aux codes, valeurs, rôles, contraintes de la société d’accueil, les migrants recréent dés qu’ils en ont la possibilité et les moyens leurs propres codes, valeurs, pratiques, contraintes et tentent de les imposer à la société d’accueil.

    C’est à ce moment-là que la destruction de l’ensemble peut commencer avec la guerre de tous contre tous. Guerre sociale, culturelle, cultuelle, et raciale aggravée par une conjonction de crises en particulier économiques et financières d’une extrême férocité qui rend impossible l’ouverture d’une boucle de rétroaction négative pouvant apporter une solution de continuité par la « redistribution » aux plus atteints d’entre nous :  c’est-à-dire l’espoir d’un travail, d’un toit, la sécurité et un avenir pour ses enfants.

    Devant ce tableau très sombre nous pourrions désespérer. Un environnement extrême à pour effet de bloquer toute initiative (résister ou modifier l’environnement) et toute réaction personnelle puis collective à une action imposée par le pouvoir.
    Cette situation aboutit à l’effacement des réponses puis à l’effacement de la perception ; les stimuli n’atteignent plus les cerveaux sous une forme suffisamment claire pour provoquer l’action.
    Nous perdons notre capacité d’observer correctement et d’en déduire des conclusions exactes. Toute réaction émotionnelle est proscrite car considérée comme dangereuse pour sa sécurité.

    Nous sommes entrés dans cette phase. La question est de comment en sortir pour provoquer l’action, et si l’on renonce à observer, à réagir, à entreprendre une action, on cesse de vivre sa propre vie.

    Et c’est exactement ce que cherche le pouvoir actuel ! J’espère que nous saurons lui répondre !

    Francis Claude Neri
    Président de l’IESE
    Institut Européen de Socialisation et d’Education