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Le systémicien - Page 406

  • Les Cantonales

    Je voulais vous adressez quelques réflexions sur les évènements qui se sont déroulés durant mon absence ; et puis j’ai lu l’article de Gérard Brazon, comme moi adhérent de Résistance Républicaine.

    Il n’y a pas grand-chose à rajouter, et puis ma participation aux manifestations marocaines m’ont appris pas mal de choses …il me faut un peu de temps pour la réflexion.

    Amitiés à tous

    Francis NERI  

    Les Cantonales: la gauche crie victoire! Quelle fantastique illusion!

    Toujours le même discours. Des cris de victoire chez les socialistes, chez les verts et les autres fachos rouge. Plus de modestie de la part de l’UMP et on la comprend car au fond, elle n’a vraiment pas de quoi se glorifier.

    Triomphe somme toute tempéré de la part du FN qui n’a pas fait le nombre d’élus espérés finalement même s'il semble que son électorat soit moins complexé.

    On ne peut nier finalement que c’est toujours les abstentionnistes qui sont les grands gagnants et singulièrement sur les « terres de gauche » comme dans la Seine Saint Denis et ailleurs dans le Nord. Ces habitants de ces départements de gauche n’ont manifestement pas répondu à l’immense bonheur qu’ils ont d’être gérés par cette si formidable, si généreuse, si humaniste, si merveilleuse gauche. Quelle ingratitude tout de même !

    Car enfin, voilà une gauche majoritaire en Départements depuis pas mal d’années, ultra majoritaire en Régions qui ne réussit même pas à mobiliser ses bienheureux électeurs, à  faire un carton plein malgré les « formidables avancées sociales » qu’elles diffusent à longueur d’année grâce à nos impôts.  

    Que se passe-t-il chez ces Français de la Seine saint Denis par exemple ? Il paraît que c’est le Département le plus jeune de France ! Et le plus pauvre nous dit son Président Claude Bartolone qui n’a pas appris, si j’en juge le spectacle lamentable que j’ai vu hier soir sur France 3,  à laisser la parole à ceux qui l’ont. A l’écouter, ce serait un pays d’Afrique son Département. A l’entendre, c’est :

    Beaucoup de chômeurs, qui expliquerait de facto,  le beaucoup « d’incivilités » aussi. Comme si les pauvres étaient de facto des criminels en puissance, des voyous en devenir.  

    Beaucoup de "misère", donc et une jeunesse désespérée. Ben voyons!

    Pour un peu, sur sa lancée,  il appellerait à une « Révolution arabe » en Seine Saint Denis le bougre! Le fameux 93 que les médias et les intellos bêtifiants appellent 9-3 parce que cela fait bien d’imiter cette jeunesse défavorisée tellement mal instruite, abandonnée, si ce n’est oubliée, qu’elle ne sait même pas que la vraie dénomination c’est quatre vingt treize.

    Pourtant, ce sont des milliards d’Euros qui ont arrosés ce Département. Mais, comme le tonneau des danaïdes, il est sans fond. Pourquoi ? Surtout ne pas dire que la majorité de la population est d’origine extra européenne tendance Afrique plutôt qu’Asie. C’est discriminant.  Ne pas dire qu’il y a une très importante minorité musulmane ! C’est stigmatisant. Et surtout, ne pas dire qu’il y aurait un lien avec ces deux paramètres car, cela relève d’un pur racisme. Eric Zemmour s'en souvient encore.

    Ce département à une économie souterraine évidente mais, il ne faut pas le crier sur les toits. Un petit dealer peut gagner 5000€ par mois. Il connaît mieux ses droits que la plupart des Français au SMIC. D'ailleurs, pourquoi voulez-vous qu’il aille bosser dur pour ce smic. Si en plus, il peut toucher le RMI et que sa famille perçoit les allocations diverses et variées en fonction de sa situation, c'est tout bénéfice.

    Un mineur faisant le guet gagne environ 100e la journée. Toute sa famille en profite également. Mais le discours officiel, c’est : la misère des banlieues, la désolation des HLM, la jeunesse abandonnée à elle-même, une scolarité chaotique, des familles monoparentales (souvent des mères de famille ayant plusieurs enfants), des familles polygames, un chômage dévastateur et destructeur de sociabilité, les valeurs du travail totalement inconnu, etc. La faute à qui ? L’Etat Français bien sûr. La faute à Sarko ! Aux despotes de la droite. Aux vilains employeurs qui refusent d’embaucher des jeunes tous pleins d’envie de gagner moins que le SMIC. (Certains préfèrent d'ailleurs embaucher des clandestins à moitié smic). Des jeunes qui ont bien du mal à se faire comprendre dans la langue des cités à l'extérieur des frontières des HLM. Des jeunes à qui l’on a enseigné, grâce aux profs démagogues de gauche, pendant toute leur scolarité combien la France était coupable. Coupable d’avoir été esclavagiste il y a 500 ans, colonialiste, conquérante, etc. En oubliant tout ce que la France a apporté au Monde à commencer par sa brillante civilisation. En oubliant de parler de la traite négrière des arabo-musulmans, la traite des blancs de l’Empire Ottoman, l’esclavagisme chrétien des barbaresques qui a aboutit à la conquête de l’Algérie in fine, etc.

    C’est la faute à l’Etat Français vous dis-je. Lui qui ne donne pas leur chance à ces pauvres fils d’immigrés venu de l’au-delà de la Méditerranée. L’Etat Français est donc pire qu’une dictature arabe. Vive la révolution entendons-nous en sourdine. Mais pourquoi donc, les Tunisiens « libérés » viennent-ils en France après avoir fait leur révolution ?

    Pas un mot non plus sur les parents de ces « jeunes défavorisées » que l'on voit uniquement lors des défilés silencieux quand l'un des leurs, forcément gentil et innocent s'est fait descendre à la sortie d'un coup foiré ! Rien sur la responsabilité parentale, celle du père, celle de la mère. Leur abandon de ces enfants aux lois de la rue. Aucune conséquence! Et puis, des enfants ?

    J’écoutais un intello de gauche, vieillissant, qui disait à l’antenne de « Ce soir (ou jamais), que ces enfants étaient « des gamins égarés ». Pauvre fou aveuglé par une idéologie « droit-de-l’hommiste » destructrice des vraies valeurs de la Nation.

    Des « enfants ou des gamins qui se battent aux couteaux ». Des « enfants » ou « des gamins égarés » faisant un mètre quatre vingt semant la terreur en ville comme le chantait Balavoine. Sauf que les dégâts ne sont pas les mêmes. Et que la réponse est quasi nulle.

    Rien non plus sur l’échec de l’Education Nationale, sur la transmission du savoir, l’enseignement de l’esprit critique, de la morale citoyenne, de la culture générale et singulièrement celle de cette France si généreuse.

    En France, tous les Français qui ont gardé leur bons sens, savent que quelque chose ne tourne pas rond. J’ai des attaches en Province. Les habitants de villages de moins de 2000 habitants eux-mêmes prennent conscience que la donne est en train de changer.

    Bien sûr, la vie est calme en Province ors les grandes villes mais les impôts de nos socialistes dominants dans les Départements et les Régions commencent à assécher les bas de laine. Pendant ce temps, le grand-père ou la grand-mère « du coin », à la retraite bien maigre, n’a plus que son jardin pour espérer manger au moins cher. Quelques volailles par ci par là également.

    De plus en plus de gens vivent avec à peine le SMIC et entendent parler des milliards qui sont déversés sur « les banlieue défavorisées », les retraites versées à des personnes étrangères n’ayant que très peu cotisées, l’AME qui permet à toujours plus d’immigrés clandestins d’avoir des soins gratuits qu’eux n’auront jamais. La CMU dont la plupart de ces braves gens en Province, dans les campagnes, dans les micro-entreprises ou Petites et Moyennes Entreprises ne peuvent bénéficier du fait qu’il « gagnent » juste un peu trop par mois.  Effets de seuil! Ils ignorent ces braves gens honnêtes, cette technique « d’organisation personnelle de sa misère » comme d’autres savent le faire.

     J’en connais de ces jeunes et moins jeunes qui n’ont même pas les moyens de se faire soigner les dents, quand ce n’est pas tout simplement de s’en faire remettre. De même pour la vue, les médicaments, comme la simple aspirine.

    Toute cette misère est passée sous silence. Elle n’est pas issue des banlieues celle là. Celle de la diversité, cette fameuse richesse qui nous coûte si cher parce qu’il n’y a pas de contrôle et encore moins de véritable volonté de contrôler par peur d’être traité de raciste.  Elle n’est pas métissée non plus. Elle n’est pas assez multiculturelle sans doute pour passionner nos socialo-bobos. Bref, sans doute encore trop franchouillard.

    Alors la gauche crie victoire ! Laissons là crier cette victoire à la Pyrrhus pour la France. La France, la notre, celle de toujours, elle se réveille et les Droites classique et nationale devront bien se parler un jour.

    La gauche c’est toujours plus d’impôts, plus d’immigration, plus de soutien à l’islam, plus de mosquées. Ce n’est pas elle qui paye la facture, c’est le peuple ! Celui qui travaille pour gagner de moins en moins et payer de plus en plus. Cette gauche là n’a même pas réussi à mobiliser ces affamés, ces redevables. Et pourtant, elle crie victoire ! Quelle dérision ;

    Alors fatalement, il faut s’attendre à des répliques. Car il y aura des répliques aux prochaines élections à moins que ce ne soit que les premières alarmes d’une irruption annoncée.

    Gérard Brazon 

    http://puteaux-libre.over-blog.com

    Mardi 29 mars

  • Esprit de Munich

    Un internaute, lecteur assidu de ce blog, mais le jugeant quelquefois inaccessible, voire incompréhensible, affirme que je ne suis pas assez concret, il pense que la « systémique » fait le lit du multiculturalisme et il rajoute : 

    « Voilà ce que nous amène le multiculturalisme : la barbarie, notamment à partir de cette culture islamique rétrograde. Et rien malheureusement ne viendra l'enrayer. On ne s’enrichit plus de ses différences, on s’appauvrit de cette culture de barbares. Pour nous, il n’y a qu’un seul système de cohérent, le notre et nous l’avons oublié, maintenant, il est trop tard ».

    Il se peut que ce lecteur ait raison, mais je crois plutôt que pour nous, Européens, l'Histoire n'est pas écrite. Avec de la volonté politique on peut faire beaucoup, une démographie ça se régule, une immigration incontrôlée ça se stoppe, la criminalité ça se maîtrise et des agitateurs ça s’expulse.

    Ca serait déjà un excellent résultat. Mais évidemment il faut agir, et non faire le contraire en aggravant la situation par un appel d'air constant pour satisfaire les attentes d’une mondialisation exigeante en travailleurs dociles et en consommateurs soumis.

    Aucun gouvernement n'a tenté quoi que ce soit. Pire le dernier, son chef en tête, a été élu pour initier un début de solution et s'est contenté d'un traitement verbal et statistique au départ, pour ne même plus essayer de donner le change aujourd’hui.

    Soyons systémicien, les systémiciens (à la différence des Ecologistes) savent que prolonger les courbes ne prédit pas l’avenir.

    Si rien n'est fait au niveau de nos dirigeants et de nos « élites », dont il faut se débarrasser avant toutes choses, le mécontentement populaire et la déchirure communautaire, finiront par tout emporter. La question se posera dès demain du maintien de la paix civile désormais ethnicisée, communautarisée, cultualisée et suspendue à l'assistanat social de la majeure partie de ces populations, dans une économie exsangue.

    Devrons nous en plus du coût de l'immigration de peuplement payer les folies de nos dirigeants du prix d'une criminalité exponentielle, qui débouchera inéluctablement en mafias à alibi islamistes ?

    Le Liban, le Brésil, le Kosovo, c'est ça notre avenir ?

    Esprit de Munich sort du corps de notre peuple !

    Elevons le débat au delà de l'islamisation de nos territoires, vers la mondialisation et la complicité VOULUE de tous ceux qui nous ont conduit au désastre.

    C’est l’idée qu’il faut donner un grand coup de balai avant toute chose qu’il convient de promouvoir, et cela gène « quelque part ».

    "On" se plaint de l'incurie de nos politiques depuis 1981. C’est d'une grande innocence ! Comment peut on penser que les complices de cet état de chose y portent remède ? Ils ne vont tout de même pas se suicider pour nous faire plaisir !

    Comme en 1789, si nous voulons le changement, il va falloir le leur "arracher" et ce ne sera pas chose facile ! 

    Comme l’affirme un autre internaute ami à peu prés en ces termes :

     « Il n'y aura probablement pas de guerre civile en Europe, pour chasser les envahisseurs musulmans. Soyons nous-mêmes, rétablissons la nation, l’autorité de l’Etat, nos valeurs, nos codes et nos pratiques sociales, celles qui ont fait notre civilisation et ils partiront d’eux-mêmes. Ensuite nous retournerons chez eux rétablir l'organisation dont ils ont besoin pour leur enlever l’envie de revenir. L’histoire est un éternel recommencement.

    Ce qui va changer, ce sera la classe politique. Les collabos seront évincés progressivement. L'occident survivra, blessé, mais il survivra. Et, avec le temps il se remettra complètement ».

    Francis NERI

    Février 2011 

     

     

  • La causalité

    Mobiliser l’énergie affective.

    Afin de nous enrôler pour leur cause, les hommes politiques utilisent nos émotions. Leurs stratégies suscitent des réactions affectives et ainsi ils parviennent à nous mobiliser.

    Notre engagement est le résultat d'un  équilibre entre diverses formes de rétributions et la possibilité d’éprouver des émotions propres à la cause militante défendue.

    Rationalité et émotion sont donc en opposition, mais bon nombre de militants donnent plus qu’ils ne reçoivent. C’est ce qui détermine leur engagement et intéresse ceux qui les manipulent. 

    "Pour amener les gens à partager les préoccupations des autres, à s'intéresser à un problème qui n'appartient pas à leur univers personnel, il faut être en mesure d'établir un lien spécifique entre le problème en question et leur réaction émotionnelle", souligne George Marcus  .

    Il s'agit de susciter des réactions affectives qui prédisposent ceux qui les éprouvent à s'engager ou à soutenir la cause défendue 

    L’exemple de la crise qui secoue le monde arabo-musulman nous montre, également, l'importance des contextes historique, spatial et social qui contraignent, autorisent ou disqualifient l'expression de certains sentiments.

    Les occidentaux sont désemparés par cet éveil supposé des orientaux à la connaissance et à la raison. Il tend à les  libérer de leurs craintes  et leur fait croire que l’orient est prêt à se rallier à leur propre culture, celle qui les a façonnée au cours des siècles et qui fait, ou devrait faire, de la raison l’élément moteur de leurs réflexions.

    La recherche de la liberté individuelle, la démocratie, la justice sociale, serait la cause de la révolte. On peut y croire, si l’on oublie la démographie exponentielle, l’inculture des peuples, le chômage de masse, les ressources en baisse etc.

    Mais la causalité n’est pas une « loi naturelle » et il ne faut pas oublier que ce qui est qualifié de « cause » n’est pas obligatoirement lié à un « effet » et qu’une fois établie la relation, il ne faut pas oublier la rétroaction…des émotions …en particulier. 

    Nos « élites »  s’acharnent à interpréter des « causes » qui sont totalement « incontrôlables » et sont des relations de cause à effets parmi d’autres possibles. Elles leurs échappent en grande partie ; le « contexte » de l’islamisation du monde et celui de la mondialisation des échanges en particulier. Le G20 hélas, est et restera impuissant en matière de « régulations ».    

    « Les faits ne sont pas dissociés dans la continuité de la nature, qui n’est pas constituée de faits indépendants les uns des autres, à l’exception de ceux que nous, les humains, estimerions dépendants. » G. Bateson  

    La causalité est une invention satisfaisante, qui marche souvent mais pas toujours. Il est plus facile d’expliquer ainsi un fait passé que de prévoir un fait futur, d’aller dans un sens plutôt que dans l’autre.

    Ceux de nos politiques qui disent avoir appréhendé ce qui se passe au sein du monde arabo-musulman et qui nous assurent savoir ce qui nous attend nous prennent pour des imbéciles.

    Ils jouent sur nos émotions…soyons vigilants, l’affaire est d’une folle complexité et nul ne sait où nous allons.  

    Réfléchissons à la provenance des émotions, à la mécanique des passions. Les pensées dépendent de nous. C’est nous qui les inventons. 

    On maîtrise ses émotions en maîtrisant sa mémoire. A l’heure où l’on voudrait nous voir sombrer dans la culpabilité et la repentance, l’analyse objective de la causalité de nos actes et de nos émotions passés nous apportera sérénité, acceptation et pardon de nos expériences refoulées.

    Elle nous permet ainsi de bâtir un futur, les digues du passé construisant notre maison.

    Le monde aura besoin de notre sérénité.

    Non axiomes du systémicien :

    Changer en définitive c’est remettre tout simplement en question le clivage entre raison, émotions et connaissances et d’en rétablir les connections.

    On maîtrise ses émotions en libérant et en contrôlant sa mémoire.

    On échange une idée contre une émotion ce qui établi la relation avec la raison.

    On commence par imaginer son futur ainsi que le contexte qui va avec. Les autres que nous y placerons. Il faut ensuite l’étoffer virtuellement, y mettre de la chair, le rendre réel.

     

    Francis NERI

    Février 2011