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  • La gauche et la droite !

    Ouf ! Voila l'article que j'attendais. Je m'apprêtais à l'écrire, moi qui suis un « sou(s) chien », un homme du peuple, un habitant d'HLM, un anonyme adhérent de base à l'UMP ! 

    J'ai honte du silence de mon parti, j'ai honte pour le  parti socialiste, j'ai honte pour l'élite journalistique de mon pays, pour ses intellectuels à la BHL, pour sa justice de classe, j'ai honte devant l'Amérique que je n'aime pas beaucoup mais qui me donne une nouvelle leçon.

    J'ai honte et j'ai la rage, je me dis : comment leur faire payer !

    Je ne vois que Marine Le Pen qui ait osée dire la "réalité"...il me prend des envies de déchirer ma carte d'adhérent et de la rejoindre. Après tout qu’est ce que je risque ? Etre méprisé à ce point, cela ne semble pas possible !

    Merci Jean-Patrick  

    Francis NERI

    Le cul du Parti socialiste - par Jean-Patrick Grumberg

    Ils ont du cul, de la chance, au Parti socialiste. 

    Ils trouvent des gogos, durement touchés par la crise, qui acceptent de croire que le parti de gauche, qui soutenait le candidat milliardaire DSK, peut les comprendre et les aider.

    Grandissez et devenez adultes, les gogos. Regardez la débauche des derniers jours : sexe, fric et jet set. Vous allez vraiment voter pour cette gauche caviar diamants qui protège les nantis, Strauss Kahn, et crachent sur la classe défavorisée, la femme de ménage de l'hôtel ? 

    Vous allez encore une fois vous réveiller, étonnés d'avoir élu un candidat (lequel, c'est du pareil au même) tout empli du mépris hautain des grands de ce monde pour le petit peuple. 

    Les derniers évènements montrent que le bling bling de Sarkozy, en comparaison de la richesse du candidat socialiste DSK, dont le parcours semble être légèrement entravé, c'est de la bijouterie de pacotille ! Combien de journalistes en ont parlé, à part Drzz.fr ? Le New York Times, journal très à gauche mais d'un pays qui respecte la liberté d'expression, l'a fait. Il vient de publier le patrimoine immobilier de DSK et de sa femme, dans un article qu'il intitule "les contradictions d'un socialiste français". Je vous laisse le découvrir, sauf si vous me demandez de le traduire. Ca donne le tournis. Et je ne méprise pas l'argent et ceux qui le gagnent. 

    Il se trouve hélas des français pour croire qu'à ce niveau de richesse, ces candidats peuvent encore comprendre les préoccupations de ceux qui, avec deux cent euros de plus, arriveraient à boucler leurs fins de mois. C'est décourageant. 

    Avec l'affaire DSK, la gauche a montré combien elle est coupée, et depuis trop longtemps pour encore changer, des valeurs de coeur et de morale qu'elle a fait croire incarner. Elle s'est dévoilée plus proche de la morale des seigneurs que celles des peuples. 

    Je ne sais pas si le PS verra son candidat élu au pouvoir en 2012. Ce que je sais, en revanche, c'est comment il transformera la justice française.

    Nous aurons une justice de riches qui protège les puissants et bafoue les droits de la populace, réduite à se taire.

    Nous aurons une justice qui ne met pas en garde à vue un membre de la caste, même accusé du crime de viol.

    Nous aurons une justice qui revient quarante ans en arrière, lorsque la victime d'un viol était nécessairement une menteuse, une allumeuse qui a provoqué l'homme qu'on excuse de n'avoir pas résisté.

    Nous aurons une justice ou les puissants seront au dessus des lois, libres de tout faire, car il se trouvera toujours un membre du clan pour éteindre les incendies.

    Je n'invente rien. Ils l'ont déclaré eux même.

    Que la justice américaine ait osé accuser un homme dont l'intelligence et le rang le place au dessus des lois, Badinter appelle cela une "défaillance"… il a été Ministre de la justice.

    Elisabeth Guigou se dit "heureuse" de vivre dans un pays ou la justice protège les nantis. "Heureuse", soulagée, que la France n'ait pas le même système que les américains, qui traite sur le même pied d'égalité une simple servante et la crème du socialisme.

    Chevènement décrit la justice américaine, qui a osé protégé la victime, et non l'élite, d'"infernale". Comme il fait partie de l'élite, on le comprend.

    Trop c'est trop. 

    Une telle débauche, venant de gens d'en haut et de si petite moralité, en si peu de temps, est proprement hallucinant. Ces gens méprisent à ce point le peuple, symbolisé par cette humble femme de ménage, qu'en cas de pépin, la vérité nue leur sort par tous les orifices.

    Rien n'arrêtera cette classe politique puante, qui, juste après les faibles participations électorales, rabâche pendant vingt quatre heures que les politiques se sont coupés du peuple et doivent regagner sa confiance.

    Jusqu'à Lang qui ose un "quoi, il n'y a pas mort d'homme" dans l'indifférence totale. A t-il songé un instant, ce sale type, à la douleur de la victime, francophone, lorsqu'elle entendra ses mots ? Faites preuve d'humanité et dites-lui pardon publiquement, Mr Lang.

    Reproduction autorisée avec les mentions suivantes et le lien vers cet article :

    © Jean-Patrick Grumberg pour Drzz.fr

     

  • Vive la jupe !

    "Lorsque mes sœurs, à Vitry ou ailleurs, portent des jupes, elles se font souvent traiter de putes. Elles bravent l'interdit en arborant trop de liberté et de féminité."

    Sihem Habchi, Présidente de Ni Putes Ni Soumises.

    Depuis que je n’y suis plus admis, car ma conception de l’Education et de la Socialisation ne convient pas aux syndicalistes et aux mandarins gauchistes de l’Education Nationale, j’ai cessé d’intervenir dans les établissements scolaires.  

    J’y ai pourtant conservé quelques amis, et pour ne pas perdre le contact, je fais des surveillances d’examen.

    Il faisait très beau la semaine précédente, et je surveillais un « BTS » dans un lycée d’une petite ville aux environs de Strasbourg.

    Un joli parc, une petite rivière ombragée, un lycée tout neuf, un proviseur adjoint jeune et sympathique, une équipe souriante, compétente et, par-dessus tout çà, un soleil radieux.

    Et c’est là que j’ai eu un coup au cœur : des jupes, encore des jupes, des courtes, des longues, des shorts, des chemisiers, des décolletés et tenez vous bien, pas le moindre voile !

    Pas non plus de jeans informes, déchirés ou salis, de cheveux gras pendant lamentablement, mais des talons claquant dans les couloirs (çà ce n’est pas bon pour le silence exigé de l’examen), des chemisiers, de jolis décolletés, des mains soignées, et même du rouge à lèvres.

    Je n’ai pas résisté ! A l’occasion d’une pause, j’ai interrogé quelques-unes de ces jeunes filles, espérant, sans trop y croire, qu’elles n’obéissaient pas seulement à une nouvelle mode.

    Je n’ai pas été déçu : des réponses précises et sans ambiguïté :

    Absence de provocation, rien à voir avec un signal sexuel adressé aux garçons (bien que là je sois un peu sceptique), mais la manifestation de sa féminité, un progrès vers la liberté de la femme.

    Une seule, très jolie, très entourée, de famille probablement aisée vu la qualité des vêtements portés, m’a affirmé le faire en toute conscience politique et « féministe », ce qui fit rire le garçon qui l’accompagnait. Pour lui, seul le « jeans » était un uniforme féministe, du moins pour celles qui voulaient que la femme ressemble en tout point à l’homme. Je les ai laissés à leur débat.

    Ces jeunes filles m’ont enfin parlé du film : « la journée de la jupe » et, tenez vous bien, je n’en avais jusqu’alors pas entendu parler, sinon sur la site de Riposte laïque, sous la plume de Christine TASIN…J’avoue ne pas y avoir prêté grande attention car j’ai sous estimé son impact, j’avais tort ! Je devrais peut être regarder un peu plus la télé !  

    Je me suis rattrapé, et ma foi, j’ai retenu un commentaire d’Isabelle Adjani sur le film qui me semble résumer l’essentiel : « La modernité, c’est la jupe ou le pantalon ? Ce fut le pantalon, c’est devenu la jupe. On est loin des acquis féministes. On est dans la nécessité de revenir à une féminité vivable. Féminine égale pute, c’est quand même embêtant. C’était inimaginable avant le phénomène de l’intégrisme islamique. Il est étrange que le pantalon soit vécu comme un voile. »

    Je me suis interrogé : Comment vont réagir les caïds de la banlieue, infectée par une idéologie machiste ?

    J’ai posé la question à une professeur. Elle était très indécise et craignait des débordements, se demandant même s’il ne fallait pas interdire la mini-jupe pour ne pas « provoquer ».   

    Ce qui m’a fait penser aux colonels Grecs qui avaient fait de même !

    Pour éviter ce problème, en avril 2010, le collège privé Saint Joseph, à Gap (Hautes-Alpes), a trouvé lui aussi la "solution": la jupe est interdite au sein de l’établissement !

    Et me voilà revenu à la réalité des représentations, et au « don » qu’il faut avoir pour approcher « sa » réalité.

    Ces jeunes filles ont un Don, celui que l’on choisit d’avoir et qui change la vie.

    Représentation, la vie n’est que représentation. Une histoire, un film…plein de bruit et de fureur…si nous le voulons ainsi. Plein de lumière autrement !

     Il y a cette salle de cinéma. On y joue « La journée de la jupe ». Vous avez envie de le voir car « on » vous en a parlé ! Vous sortez vos sous, car il faut comme au poker payer pour voir.

    Vous entrez et vous regardez, vous « vivez » et vos yeux piquent car elle meurt à la fin ! La bobine s’est déroulée, il fallait bien que le temps s’écoule pendant que vous rêviez.

    J’ai une leçon à tirer de cette histoire. Vous pouvez rêver votre vie, c’est ce que font ces jeunes filles, sans toujours en avoir conscience.

    Vous êtes metteur en scène, acteur, caméraman, projectionniste, spectateur et plein d’autres choses encore et tout cela à la fois si vous voulez.

    Vous faites jouer ce qu’il vous plaira sur l’écran noir de votre imagination.

    Le plaisir partagé, c’est quand votre film est bon pour les autres aussi. Ils vont s’asseoir dans votre salle obscure et c’est peut être ce qui manque parfois à ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas rester seuls : quelqu’un qui vienne voir votre film.

    Souvent, c’est parce que cette ou ces personnes ne trouvent pas leur propre film excellent.

    Serait-ce le cas des islamistes, des financiers du CAC 40 et des mondialistes qui veulent nous faire voir le même film pour tous ?   

    Si oui, faisons des tas de « films » différents et invitons les à les regarder avec nous.

    Francis NERI 

     

     

  • 2012...et après ?

    Notre ami Gérard Brazon nous transmet un post qui fait le point sur le désastreux premier mai syndical et sur celui plus glorieux de Marine Le PEN.

    Il m’apparaît intéressant de vous faire part du commentaire de Nancy et du mien en réponse.

    Le débat est ouvert !

    Francis NERI

    Le défilé syndicaliste peine à mobiliser, celui du FN progresse.

    François Hollande et Harlem Désir lors dans le défilé du 1er-Mai à Paris, le 1er mai 2011. REUTERS/JACKY NAEGELEN FETE DU TRAVAIL - 77.000 personnes ont manifesté ce dimanche à l'appel des syndicats,…

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    Prospectives 2012 ! De Nancy VERDIER

    Les Français savent que tout va se jouer l'an prochain à la même époque. Ils se réservent, ils profitent d'un dernier printemps avant les échéances. J'ose espérer qu'ils ont les yeux ouverts et les idées bien claires sur toutes les questions abordées sur ce Blog et Résistance Républicaine....Marine Le Pen va continuer son ascension. Martine Aubry ne va peut-être pas se présenter...Hollande fera quelques pas en avant...Mais en un an d'autres évènements extérieurs peuvent venir se greffer sur notre situation intérieure, la dégrader davantage et la rendre encore moins contrôlable. Non seulement des questions sociales et sécuritaires, mais éventuellement un Krach bancaire au niveau mondial, des difficultés économiques au niveau européen, une inflation due à un relèvement des taux.... Continuons l'action pour convaincre le plus de personnes possibles des dangers qui nous guettent. Nous avons eu de mauvais gouvernants, mais par notre vote, nous pouvons faire évoluer les choses. Il nous faut retrouver nos fondamentaux et le cours de notre histoire de France que les Socialistes et UMPS ont déviée de son chemin.

    La réalité aplatie ! De Francis NERI

    Nancy met 2012 en perspective et, ma foi la synthèse est bien faites à mon sens. Oui, « tout va se jouer l’an prochain à la même époque » et ce tout n’est pas limité à la France ni même à l’Europe. Et c’est là que la nature des défis à relever donne le vertige.

    Quels sont les facteurs clés sur lesquels agir et sur quels critères ?

    Quel contenu donnez au « pacte » qui devra nécessairement lier ceux qui feront œuvre de « reconquista » ?

    Comment assurer la cohésion nécessaire au sein d’une éventuelle « plateforme de gouvernement » ?

    Dans le contexte actuel d’accélération de la mondialisation, mais aussi de crises multiples, environnementales, énergétiques, sociales, culturelles, cultuelles, économiques, politiques, et financières, l’Union Européenne est-elle toujours le lieu où une réponse pertinente est encore possible ?

    L’heure de la démondialisation a-t-elle sonnée et verrons nous nos élites s’attaquer à ses aspects les plus révoltants et inégalitaires ?

    L’unité  et  la cohésion sociale, le lien entre Français sera-t-il encore assez fort  pour que « l’union sacrée » se fasse et permette un sursaut salvateur ?

    Et enfin, qui de D.S.K ou de Marine Le PEN sera en capacité de conduire cette « démondialisation, que tous deux annoncent, puisqu’ils prescrivent à peu près la même chose : « La conception d’un nouvel ordre macroéconomique pour le monde d’aujourd’hui exige que la main passe – au moins dans une certaine mesure (précise DSK)- du marché à l’Etat. » ?

    L’un comme l’autre devra bien évidemment renoncer à « l’Etat providence », se prononcer sur la nécessité de taxations financières, la sortie ou non de l’Euro, la fermeture ou non des frontières, la protection ou non de nos industries.

    Dire clairement que la régulation financière est encore et toujours contournée, que des « bulles » se forment à nouveau et qu’un nouvel éclatement est proche.

    Ils devront dire comment ils envisagent de désarmer l’économie « casino », de réguler la compétition mondiale, et de restructurer nos entreprises et nos « banques de dépôts » pour qu’elles soient au service des entrepreneurs, des salariés et de l’économie et non pas de la grande finance globalisée.

    Et, cerise sur le gâteau, il et probablement elle, devront sans la moindre ambiguïté, nous dire comment repenser nos relations avec un Islam devenu, sans la moindre ambiguïté, conquérant et dangereux car clairement associé au libéralisme anglo-américain niveleur de nos identités. 

    Nous serons alors en mesure d'exprimer clairement notre choix.

    Francis NERI