Les tripes ou le cerveau
Oui je sais je n'ai rien posté depuis les élections. Il n'y a plus grand chose à dire pour l'instant et encore moins à faire. Gardons nous de nous laisser envahir par la colère, le ressentiment, maitrisons nos émotions.
Soyons prudents, le moindre dérapage peut à présent devenir dangereux, sur le plan de la loi comme sur celui des représailles. Il faut attendre et voir, observer, comprendre si possible comment la partie adverse mènera son combat.
Le défi est immense et multiforme. D'initiative en initiative nous ne faisons que disperser nos efforts. D'échecs en échecs nous ne construisons pas grand chose de "factuel».
Lutter contre un seul des éléments d'un système pourri est inefficace et dangereux. Il faut s'en prendre aux trois pouvoirs : politique, médiatique et économique.
Commençons par mettre à bas, par un engagement "non violent", ceux qui détiennent un pouvoir politique usurpé...
Nous sommes au bord du gouffre et ON nous pousse afin que nous y tombions...ne nous laissons pas faire et pensons que comme toujours l'impact de nos actions seront efficaces si nous nous concentrons sur ce qui est à notre portée et qu'ils ne peuvent maîtriser : le mouvement social, la désobéissance civile, la rue et internet.
La réalité "factuelle" est que les socialistes détiennent TOUS les pouvoirs que leur a donné une droite arrogante et méprisante envers le peuple, pouvoir médiatique compris.
Mais la légitimité du pouvoir actuel est bâtie sur du sable. François Hollande est le Président d'un système a bout de souffle...il faut l'aider à s'effondrer.
Il est vrai que tout cela est complexe, mais la complexité s’invite dans notre vie quotidienne. Elle génère en nous le sentiment d’incapacité à maîtriser les évolutions du monde, de notre avenir et de notre vie.
Nous avons pris l’habitude de trier, éliminer et cloisonner pour résoudre un problème qui nous semble « compliqué », choisir entre une réponse ou une autre; quand nous en avons une qui ne nous soit pas « dictée » par notre « conditionnement » social.
Ce mode de pensée devient inopérant car les phénomènes qui nous impactent sont en totale interdépendance, et nous ne savons pas les appréhender, les relier et en tirer des stratégies pour l’action.
La complexité nous oblige à penser global.
Ce qui n’a rien à voir avec la « mondialisation ».
Nous devons apprendre à intégrer les « interactions » entre les « évènements », admettre qu’un système est un ensemble d’éléments qui interagissent entre eux et que ce sont ces interactions, ces ambivalences, ces contradictions qu’il faut « distinguer » pour pouvoir élaborer des réponses « efficaces ».
Laissons François Hollande et ses amis s’empêtrer dans des problèmes que son gouvernement, comme le précédent d’ailleurs, est incapable de penser autrement que par référence à sa vision « socialiste » et linéaire du monde.
Ils ont déjà perdu avant de commencer et la réalité du monde ne va pas tarder à s’imposer à eux.
Préparons nous !
Jacques Philarchein m’a envoyé un article sur la crise démographique (encore un problème que nos dirigeants sont incapables d’appréhender et qui va nous couter très cher) Je le mets en forme pour le blog et vous le transmets car il résume et illustre, pour moi fort bien, ce qui précède.
Francis NERI