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  • Emmanuelle Menard

    Nous donne sa vision de l’avenir des droites et cette vision doit nous intéresser.

    Cette vision je l’interprète comme étant proche de la notre.

    Nous devons refuser à la fois la dilution de la France dans une fondue européenne et la trahison du communautarisme à l’opposé de notre traditionnel creuset fédérateur.

    Nous avons le choix entre une pseudo-modernité d’ouverture et la fidélité à l’âme de la nation.
    Bien entendu, il ne faut pas confondre cette attitude avec le repli sur soi.

    Et il faut dire la vérité au pays et non pas recourir à des manœuvres machiavéliques pour conduire les Français là où ils ne veulent pas aller.

    En effet, nous serons d’autant plus européens, même en dehors de l’UE, que nous serons français, décidés à refonder une Europe protectrice des nations.

    Nous ne pourrons y parvenir qu’en conservant le potentiel de notre génie national et la flamme d’un idéal de civilisation qui soit basée sur NOS valeurs, celles qui ont fait ce que nous sommes et que nous sommes seuls à pouvoir revisiter.

    L’Union européenne, dans l’état actuel d’une structure hétéroclite, sans âme, privée de vision d’avenir, ne peut prétendre à la souveraineté tant qu’elle n’a pas la capacité de prendre les décisions dans l’intérêt des nations qui la composent, notamment pour le phénomène migratoire, le développement économique de l’Afrique, la lutte contre la fraude fiscale.

    La souveraineté est le propre de toute nation, notamment de la France de 2.000 ans d’existence.

    C’est l’affaire des citoyens, héritiers d’une trajectoire historique et respectueux des générations qui les ont précédés a qui il appartient d’imposer cette vision d’avenir qui demeure liée au rapport des Français à leur histoire.

    Les dirigeants politiques doivent être contraints de choisir entre leur pouvoir personnel ou la France.

    Quant aux citoyens, à défaut des partis politiques en phase terminale, il leur appartient, au nom de la France en danger, de faire revenir au pouvoir un gouvernement qui  soit sur la ligne de départ de la nation, qui protège les citoyens et assure la défense de leurs intérêts.

    Nous avons foi en la France et nous ne laisserons pas les apprentis sorciers actuels, de droite comme de gauche, qui se tirent éternellement la bourre entre eux, revenir au pouvoir pour refaire exactement la même chose que ce qu’ils font depuis 45 ans.

    Sur ce point les citoyens français sont largement en avance sur les politiques qui nous sortent la rengaine de l’union des droites qu’ils nous rabâchent depuis 30 ans, sans jamais la faire.
    Les appareils des partis ne la feront jamais.

    A ce titre Robert Menard et son épouse, qui mènent ce combat depuis longtemps, disent tout haut ce que les sympathisants du FN pensent tout bas : ni Mr Wauquiez ni Madame Le PEN ne le veulent vraiment.

    Les époux Menard démontrent en fait que c’est le « ni droite ni gauche » qui l’a emporté …mais que c’est Mr Macron qui l’a fait ….je peux comprendre leurs colère !

    Le séisme Macron, le « trou noir » qui absorbe tout, n’est toujours ni analysé, ni mesuré par les partis politiques.

    Ils n’ont toujours pas compris que de droite et de gauche, il fallait être « en même temps ». C’est d’ailleurs l’expression favorite de Macron que bêtement ses opposants ont moquée.

    Le peuple de France lui a compris que tout était possible, mais pas avec les appareils politiques ; il lui faut dépasser les partis.

    L’union peut être réalisée, mais à la base, au plus prêt du peuple…
    Bien entendu il faut être patient et être sur le terrain. Il faut construire des alliances locales et çà seuls des individus non prisonniers d’un parti peuvent le faire, au delà même des politiciens pour qui tout ce qui les intéressent c’est de ramasser des voix pour se faire élire.

    Nous n’avons pas besoin d’eux et c’est un vrai combat, fondamental que nous avons à mener, à la base, prés du peuple.

    C’est sur ces bases que nous construisons le réseau « info-groupe avec un principe premier qui est celui de la subsidiarité, c’est à dire la possibilité de s’assumer localement avec ses forces et de se rassembler globalement pour gagner ensemble.

    Plus est en nous et rien qu’en nous !   

    Francis-claude Neri

    18 09 17