L'indépendance affective :
“Le détachement représente l’acte le plus douloureux et en même temps le plus élevé de l’amour inconditionnel.
Le détachement fait mal, très mal, car il implique de laisser partir ce que l’on aime… ou du moins, c’est ce que nous croyons. Cette douleur est mentale ; ce n’est pas une douleur, mais de la souffrance. Ce qui nous fait souffrir, c’est la peur alimentée par l’ego, la croyance enracinée dans la possible perte d’une possession qui n’existe pas, qui n’est pas réelle… Puisque nous ne pouvons pas posséder quelqu’un qui n’est pas le nôtre, qui ne l’a jamais été et qui ne le sera jamais…
Ni nos parents, ni nos amis, ni notre partenaire, ni nos animaux, ni même nos enfants ne nous appartiennent.
Ce sont des êtres libres et indépendants, avec leur propre chemin à parcourir, tout comme nous.
C’est pourquoi il ne faut pas sacrifier le bonheur de certains pour les autres.
Si tu n’es pas heureux seul, tu ne le seras avec personne…
L’attachement est le maître du temps, celui qui te retient dans un présent absent. Cependant, le détachement te maintient ici et maintenant… c’est libérer l’autre, en sachant que quoi qu’il arrive, TOUT EST PARFAIT…
Et oui, cela peut “nous faire beaucoup mal” car jusqu’à présent, on nous a seulement appris que nous étions quelqu’un si nous avions des possessions de toutes sortes… ils ont oublié de nous dire que plus nous possédons, plus nous devenons esclaves…
Comme l’a dit Frida Kahlo : “Il est inutile d’avoir des ailes à l’imagination si le cœur est une cage.”
C’est pourquoi je crois fermement que l’indépendance affective est le plus grand cadeau que tu puisses te faire, à toi et à tes proches… et lorsque tu y parviens, alors et seulement alors, tu peux crier à l’Univers que tu as enfin atteint la vraie et totale liberté.
“Dès que tu commences à avancer vers le détachement, il n’y a plus de retour en arrière…”
Le détachement, c’est se séparer des choses avec facilité, sachant que rien ne quitte ma vie sans être remplacé par quelque chose de mieux, et cela génère l’abondance…