Démocratie : la fin ?
Je considère le nationalisme comme le véhicule de la lutte pour la reconnaissance et la source des plus violents conflits de notre temps.
La démocratie avait l’objectif de remplacer le désir irrationnel d’une nation d’être reconnue comme plus grande que les autres, plus forte, plus structurée, plus organisée, plus travailleuse etc… par le désir rationnel d’être une nation égale dans un monde égalitaire.
Un monde aux nations égalitaires dotées de démocraties libérales devait connaître moins d’occasions de guerres, puisque toutes ces nations reconnaitraient leur légitimité mutuelle.
Ces nations se réservaient le droit et le devoir de faire la guerre à des Etats qui ne partageaient pas leurs valeurs fondamentales.
Ce fut le cas en Europe de l’Ouest et plus « globalement » en Occident. Le « calme libéral y est revenu » et le libéralisme consumériste prit son essor.
Mais le nationalisme y fut de nouveau en plein essor, en particulier au moment ou des pays de l’Europe de l’EST rejoignirent l’Ouest au sein de l’UE.
Il semble que ce soit en raison des promesses non tenues de la « démocratie libérale » Européenne.
DES questions se posent : le communisme est il vraiment mort ? La religion « structurante » peut-elle revenir en force … et LAQUELLE ? L’ultra libéralisme autoritaire, oligarchique également ?
Bref il semble que les démocraties « libérales » réussies, et rassemblées par cette réussite, ne peuvent le rester très longtemps.
Les contradictions internes, les pressions démographiques et immigrationistes, finiront par ruiner le système politique qu’elles constituent.
L’effondrement est en cours et semble à terme inévitable.
La question se pose du comment redonner sens à la « reconnaissance universelle et égale » et effacer les effets « niveleurs » de l’idéologie « égalitariste » de la révolution française.
C'est-à-dire à une société globalement régulée ET contrôlée au moins dans ses axes essentiels comme la démographie, l’immigration, la finance, l’économie …pour commencer.
Francis-claude Neri
06 02 18
Commentaires
La reconnaissance de l’autre est le problème central de la politique. Elle est à l’origine de la tyrannie, de l’impérialisme et du désir de domination.
Conséquence : si l’autre ne me reconnaît pas …pour quelles raisons devrais je le reconnaître ?
Il semble que les démocraties « libérales » réussies, et rassemblées , ne peuvent rester très longtemps démocratiques.
Les contradictions internes, les pressions démographiques et immigrationnistes, finissent par ruiner le système politique qu’elles constituent.
L’effondrement est en cours et semble à terme inévitable.
C'est exactement ce qui se passe en Angleterre ...en France et ailleurs ..."CE" pays l'Angleterre semble être le plus démocratiquement avancé vers le chaos.
Francis-claude Neri