Le projet Macronien et son programme.
La loi de 1905, un joyau d’intelligence dans le compromis.
Dissoudre la France dans une Europe Fédérale dont elle ne serait plus qu’une province soumise est bien au cœur du projet Macronien.
Son projet de « réforme » de la Loi de 1905 fait partie de ce projet puisque son urgence subite découle directement d’un avis récent de la Cour Européenne des Droits de l’Homme.
La CEDH était jusqu’au 18 décembre dernier hostile à une introduction de la charia dans le droit européen, estimant que la charia est incompatible avec les valeurs de la démocratie et des droits de l’homme.
Et puis l’occasion de changer de position lui a été donnée par la plainte d’une musulmane anglaise ayant abandonné l’islam après son mariage et privée d’héritage après la mort de son mari par un tribunal islamique.
Elle a porté plainte auprès de la justice britannique, et le tribunal civil anglais l’a déboutée au prétexte qu’étant musulmane, c’est la charia qui s’appliquait à elle bien qu’elle soit citoyenne britannique et athée.
Le jugement du tribunal islamique l’a privé également de succession parce qu’elle était une mauvaise musulmane. Il faut connaître ce cas pour comprendre ce qui nous attend du fait du tropisme islamique de Mr Macron.
En effet, la CEDH a publié un avis disant qu’un État peut s’il le souhaite, «créer un cadre juridique déterminé pour accorder aux communautés religieuses un statut spécial impliquant des privilèges particuliers».
En d’autres termes, un État européen peut accorder à sa communauté musulmane la liberté d’être régie par des normes de la charia, sans que cela soit, en soi, contraire à la Convention européenne des droits de l’homme.
L’avis ne concerne pas que la communauté musulmane, mais les musulmans ont aussitôt interprété la clause sur l’accord des intéressés comme le droit de choisir sa juridiction en cas de crime ou de délit.
Par exemple, un musulman qui lapide sa fille parce qu’elle a fauté avec un garçon de son âge sans être mariée, ou poignardé un mécréant croisé dans la rue et dont la tête lui déplaisait, demandera à être jugé par le tribunal islamique du quartier qui le félicitera pour avoir appliqué la charia.
Par contre, s’il doit être jugé pour un vol, il demandera à être jugé par le tribunal correctionnel officiel qui le condamnera à une peine légère, amende ou prison, pour éviter d’avoir la main tranchée sur ordre du tribunal islamique.
Ce « statut spécial impliquant des privilèges particuliers » accordé aux religions est contraire à la Loi de 1905. D’où l’urgence pour Mr Macron de modifier la Loi.
Officiellement, ce n’est pas le but. Invoquer l’introduction de la charia dans ou en parallèle du droit français est voué à l’échec dans le climat de contestation actuel.
Il ne faut donc pas s’étonner s’il refuse de débattre d’immigration et d’islamisation.
D’autre part, et ce n’est pas mieux, ce qui est fondamental dans la loi de 1905, c’est la séparation des Eglises et de l’Etat. Cela implique que l’Etat ne s’ingère pas dans l’organisation d’un culte.
Or là, sous des prétextes (l’organisation de l’islam, l’utopie d’avoir un islam apaisé et de contrôler certaines dérives), le pouvoir exécutif envisage de modifier la loi pour permettre un financement du culte par l’Etat, et une réorganisation du culte islamique. Ce que Mr Macron veut, c’est un islam qui ne ferait plus peur aux Français pour faciliter dans un premier temps son intégration dans la République.
Le second temps étant, par l’injection lente mais irrévocable de la charia dans l’organisme républicain, la probable volonté de le transformer en république islamique plus souple plus manipulable et plus adaptable que l’actuelle.
Dans son livre Révolution jusqu’à ses derniers discours, Mr Macron affirme que la progression de l’islam est inéluctable. Pour lui, la solution intelligente et progressiste est de l’accepter tout en adaptant, de gré ou de force, la société française et contre l’avis du peuple Français.
Ce que ne voit pas et ne VEUT pas comprendre Mr Macron, c’est que ce faisant, il risque fort de provoquer une nouvelle éruption du conflit civil, ethnique et religieux qui couve en France.
Au point qu’aujourd’hui, voyant ce texte menacé par la bêtise islamo-compatible macronienne, aussi bien les communautés religieuses que les mouvements laïcs se dressent contre le projet de modification du texte.
Tous ont compris qu’il s’agit avant tout pour l’Etat de prendre le contrôle des religions et imposer SA vision de l’Islam.
L’Etat serait donc l’allié objectif de la communauté musulmane qui refuse que celui ci se mêle de l’organisation du culte mahométan. Pour elle, c’est impensable « coraniquement » parlant.
En tant que Gilets Jaunes, nous devons impérativement nous emparer de cette problématique et ne pas laisser Mr Macron nous conduire tout droit vers une guerre civile, ethnique et religieuse.
Francis-claude Neri
Gilet Jaune
http://semanticien.blogspirit.com/
09 01 19
Commentaires
Dans son livre Révolution jusqu’à ses derniers discours, Mr Macron affirme que la progression de l’islam est inéluctable. Pour lui, la solution intelligente et progressiste est de l’accepter tout en adaptant, de gré ou de force la société française et contre l’avis du peuple Français.
Ce que ne voit pas et ne VEUT pas comprendre Mr Macron, c’est que ce faisant, il risque fort de provoquer une nouvelle éruption du conflit civil et religieux qui couve en France, une guerre civile, éthique et religieuse la fois .
Bonjour
Le grand soucis étant la surpopulation galopante, certaines de nos "zélées zélites" calculent qu'une guerre civile serait très utile à réduire le nombre d'habitants, de plus elle détruit plutôt les populations pauvres et facilement manipulables parce que dénuées de formations.
Une guerre réelle aurait l'inconvénient de coûter beaucoup plus cher et pourrait les toucher personnellement, elle aurait aussi l'inconvénient de détruire les populations les plus compétentes.
Alors promouvoir les guerres religieuses sont pour eux la meilleure stratégie, surtout au sein des pays économiquement concurrents.
Qu'il est difficile de leur faire comprendre que le mailleur moyen contre la surpopulation n'est pas la conflagration civile ou militaire, mais la civilisation.
Oui ...par l 'éducation, la socialisation et ...la remédiation...en fait on en revient toujours aux PRATIQUES, sociales, économiques, financières , démographique ...et au COMMENT Le pourquoi ne nous est plus d'aucune aide !