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  • Commentaires

    Bonjour,

    Tout récemment, une amie me disait, alors que je manifestais mon indignation pour l’idée de payer la présence de certains enfants à l’école : «  Mais je croyais que tu étais de gauche, et voilà que tu tiens des propos de droite »

    Je lui ai répondu que du moment que l’on me classait dans un tiroir, il ne me restait plus qu’à rejoindre mon camp, c’est d’ailleurs ce que je vais faire. L’UMP sans doute; Marine Le Pen ce sera un peu plus tard, lorsque mon verre ne sera même plus à moitié plein de Nicolas Sarkozy ! Je concède que je ne rejoindrai probablement (je dis « probablement » car je suis un systémicien) plus jamais les idées et  les fantômes de la gauche.

    Certains d’entre vous le savent bien, j’expédie mes commentaires de l’actualité aux Dernières Nouvelles d’Alsace, à Libération et au Figaro. Il y a bien longtemps que les deux premiers ne se donnent plus la peine de publier mes chroniques et encore moins mes commentaires. Je pense qu'ils sont de gauche !  Un des journalistes prétend que je suis trop long et que je sens le souffre ! Reste le Figaro et ma foi je m’y amuse bien !

    Toujours cette amie, me faisait remarquer que j’avançais donc masqué. Je ne reconnaissais et n’assumais pas mon appartenance. Bref, je mangeais à tous les râteliers ! C’est peut-être le cas

    J’ai décidé de réparer. Aussi je vais vous adresser systématiquement mes commentaires que le Figaro me fait l’honneur de diffuser. A commencer par un des plus anciens et je remonterai le temps. Pour ma part, je considère que les clivages gauche/droite font partie de la politique du passé, mais ma foi, à vous de juger. Et si çà vous ennuie, faites le moi savoir. 

    Ps: Suivez les liens !         

     

    Psychomarxistes

    25/10/2008 à 18:24 / Le Figaro Magazine

    L'héritage de Françoise Dolto en question

    S'il n'y avait que Dolto, ce serait un moindre mal, Mais songeons à la collusion avec Jean Paul Sarte, sa Copine Simone et puis Lacan. Mais ce n'est pas fini il y eu enfin les « pédagogistes » avec en tête le sociologue Bourdieu.

    Ces individus continuent hélas à sévir, la relève idéologique est assurée. Ce n'est pas encore demain que nous serons débarrassés de leur funeste influence. Nous éradiquons enfin les IUFM mais le noyau dur reste très influent, dans l'éducation nationale, l'université, la recherche etc. Des mandarins qui ne lâchent pas une bride de pouvoir. Pauvre France qui est encore la seule au monde avec je crois encore un peu l'Espagne à s'appuyer sur la psychanalyse et le marxisme pour piloter une société démocratique

     

  • Le bonheur à 70 ans

    Je viens d’avoir 70 ans. Je voudrais pour cette belle occasion de se rencontrer sur ces pages, une fois encore, vous parler du bonheur.

    Vous vous souvenez probablement de la chanson qu’interprétait Jean Gabin : Je sais…je sais

    A 70 printemps, je peux dire, comme lui, que je sais enfin une chose : qu’il ne s’agit pas de rechercher le bonheur, mais la qualité de la vie avec ses trois composantes :

    Ecologique : dans le vrai sens du mot écologie c'est-à-dire celle de l’esprit qui permet de vivre en harmonie avec son environnement : quel qu’il soit !

    Conviviale : Ce qui permet de comprendre que la politique n’est pas responsable du bonheur, mais qu’elle peut s’efforcer d’en promouvoir les composantes.

    Utilitaire : Apprendre, à tous ceux qui veulent bien, comment combiner les trois éléments suivants : la connaissance, la raison, l’émotion.

    A l’heure de tous les dangers et en particulier ceux des intégrismes : religieux, ethniques, nationalistes, il nous faut réapprendre le bonheur du « faire ensemble » autour de nos valeurs, celles que nos ancêtres nous ont transmises et promouvoir ensemble une éthique du XXI eme siècle qui serait, peut-être, le fil d’Ariane du bonheur :

     

    S’auto-éduquer

    S’auto-réguler

    S’auto- organiser

     

    Bref, vivre en homme libre et responsable.  

  • Titanic

    J'ai vu le film, le Syndrome du Titanic, et ma foi je suis un peu déçu et perplexe.

    Nicolas Hulot nous livre  ses réflexions sur la notion de progrès, le matérialisme, la société de consommation, le capitalisme etc.

    Pour alerter le spectateur, lui faire prendre conscience que crise écologique et crise sociale sont deux aspects d'un même problème, il interroge des paradoxes et enchaîne sur des causes qui produisent des effets. Les causes sont du coté des « occidentaux » et les effets sont subis par les « orientaux ».

    Bref, les coupables sont, comme toujours, montrés du doigt. C’est vous, c’est moi et l’on nous engage vivement à faire amende honorable et à renoncer à son 4X4, le symbole même du pollueur capitaliste, criminel et seul responsable. 

    Rien de nouveau donc sous le soleil de l’anti-libéralisme.

    Ce n’est pas le couplet sur "la combinaison des crises": écologique, mais également économique, sociale et culturelle qui nous mettra sur la voie de la « réponse », car il oublie, on ne sait trop pourquoi, la crise démographique, c'est-à-dire la prolifération de l’espèce humaine, principal facteur de la crise écosystémique globale qui nous projette vers l’iceberg plus que tout autre système et en particulier le capitalisme, éternel accusé.

    Ensuite, Nicolas Hulot évoque notre objectif absurde de croissance, qu'il faudrait réorienter, voire revenir au « Halte à la croissance du « Club de Rome ». Finalement il, ne s’engage pas, reste fidèle à lui-même, n’apporte aucune réponse à un problème qui n’est finalement que politique.

    Il sait pourtant qu’il faudra bien mettre la décroissance démographique et consumériste  sur le même plan en tant que finalité et objectif.  

    Le système lui-même en tant que tel n’est pour rien dans l’affaire. Montesquieu disait déjà au XVIII éme siècle : « Les structures de l’Etat sont moins importantes que l’esprit qui prévaut dans les relations humaines. Si les hommes sont intègres, tout système honnête est acceptable, mais si les hommes sont dominés par la rancœur et l’égoïsme, même la plus radicale des démocraties deviendra intolérable. Si les gens n’ont ni sens de la justice, ni honnêteté, sous n’importe quel système, cela finira par apparaître. »

    Nicolas Hulot nous interpelle sur notre « lâcheté » et notre « indifférence » devant l’injustice sociale faite au « tiers monde ». Il oublie qu’elle est consentie voire voulue par le plus grand nombre qui y trouve intérêt.

    C’est la raison pour laquelle je ne crois pas en notre capacité à stopper le Titanic. L’Humanité est encore dans la « minorité de son âme », c'est-à-dire qu’elle est incapable de régulation et de contrôle. Préparons nous à en subir les conséquences, et encore une fois, ce sera chacun pour soi.