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  • La faute de Martine Aubry IV

    Mon épouse et moi avons fait un long voyage en train et nous sommes rentrés tard hier au soir, affamés et fatigués.

    J’ai du faire un peu trop honneur aux raviolis, sortis du congélateur car soigneusement préparés avant notre départ en prévision du retour. Trois semaines, pendant lesquelles nous avons un peu oublié Martine Aubry, son époux et leur appel.

    Je n’ai pas non plus hésité devant un munster au cumin et la bouteille d’Edelswicker à moitié pleine qui sommeillait au frigo.

    J’aurai du me méfier. J’oublie parfois que l’âge ne permet pas toujours ce genre d’excès. Nous décidâmes de faire un petit tour dans le quartier au Parc de la Citadelle, histoire de s’oxygéner un peu.

    Mais l’endroit n’est pas toujours bien fréquenté le soir et nous renonçâmes.

    Je postai ma chronique rédigée dans le train, croquai deux comprimés de Maloox et  m’endormi lourdement sans demander mon reste.

    C’est alors que je fis cet épouvantable cauchemar dont je sorti en sueur, hagard et avec un épouvantable mal de tête que seul un cachet de Dafalgan à la codéine parvint à soulager quelque peu.

    Un cauchemar qui commençait bien pourtant puisque mon avocat m’annonçait que Martine Aubry et son mari étaient déboutés de leurs demandes.

    Les rêves sont traîtres parfois.

    Comme la vie ! Vous êtes là, tranquille croyant ne rien risquer car vous pensez vous être moyennement bien conduit, et brusquement, tout bascule, plus rien ne va plus !

    Je suis persuadé que ce genre de rêve vous est déjà arrivé. Vous volez, par exemple, et tout va bien. Vous voyez les gens en bas, vous descendez vers eux et là patatras vous tombez en vrille et c’est l’écrasement au sol.

    Je sens que vous attendez la suite, alors j’en viens au fait.

    Nous étions en 2O12 et Nicolas Sarkozy avait de justesse gagné l’élection présidentielle, ses succès européens l’avaient dopé.

    Les électeurs du Front National n’avaient pas tous votés blanc après l’éviction de Marine Le PEN. Elle n’avait judicieusement pas donné de consignes de vote et espérait se rattraper aux législatives en réclamant un vote à la proportionnelle afin que les 21% d’électeurs qui l’avaient suivi au premier tour soient enfin représentés à l’assemblée nationale.

    Mais Nicolas Sarkozy restait ferme : « Je ne m’appelle pas François Mitterrand, pas question de favoriser l’extrême droite ».

    François Hollande battu et fortement déprimé suivit les conseils de Lionel Jospin et s’en fut cultiver son jardin.

    DSK tenta bien un bref retour, mais la Première Secrétaire du Parti Socialiste, soutenu par   Cécile Duflot et Laurent Fabius balaya, cette idée saugrenue d’un revers de neurone et mena tambour battant une campagne énergique qui comme en 1997 plaça la gauche en tête au premier tour.

    C’est à ce moment que mon sommeil encore paisible tourna au cauchemar. Je me dis que Nicolas Sarkozy n’allait pas faire comme son prédécesseur. Il n’oserait pas refuser l’accord  avec des candidats « Marinistes » bien placés. Et bien oui, il le fit et pas une seule des triangulaires ne tourna à l’avantage de l’UMP.  Au FN, seule Marine Le PEN fut élue à Henin-Beaumont  

    C’est alors que je commence à descendre en piquet, mon estomac se révoltant devant le désastre.         

    La gauche alliée aux écologistes rentre en force au Palais Bourbon. Martine Aubry réclame le poste de Premier Ministre. Nicolas Sarkozy respecte la décision du peuple et la Martine de Lille entreprend une nouvelle « cohabitation »

    Son premier discours commence par ces mots : « Maintenant je vais pouvoir enfin « m’occuper sérieusement du blogueur Strasbourgeois ». 

    C’en était trop, je me suis enfin réveillé. 

    Sans trop déranger mon épouse qui commençait à s’inquiéter : « Rendors toi, ce n’est rien je suis un peu barbouillé », j’immigrai dans la cuisine et réfléchi à ce scénario, cette « modélisation » que mon inconscient fabriquait et je la trouvais fort possible.

    J’imaginais les conséquences considérables de cette fracture entre citoyens, entre communautés. Des élus sans légitimité réelle, un gouvernement sans autorité, un Président en conflit permanent avec son premier Ministre.  

    Pour cela, il ne faut peut-être pas que François Hollande passe le premier tour.  

    Que faire sinon espérer. Certains pensent que Nicolas Sarkozy a encore une chance, d’autres que François Hollande se révèlera à la hauteur de ses ambitions, beaucoup veulent croire en Marine Le Pen qui nous propose le changement le plus décisif. 

    Rien n’est joué. Une chose est sure, je vais me méfier de mes rêves !     

    Francis NERI

    11/12/11

    Ps: Un fidèle lecteur trouve que les caractères de mes textes sont trop petits. Je signale qu'il doit pouvoir utiliser sa "loupe". A tout hasard je passe le tout en gras.

    Un grand merci à Jean-Marie de Metz. J'ai bien reçu son chèque. Nous sommes "voisins" et j'y vais quelques fois. A bientôt peut être !   

     

     

     

     

  • La faute de Martine Aubry III

    Le Pas-de Calais dans la tourmente.

    Après l’affaire de l’élection controversée de Martine Aubry comme Secrétaire du PS, des « rumeurs » sur son alcoolisme prétendu, son « homosexualité » présumée par certains et son « islamisme » évoqué par d’autres, il y eu le « système Fréchiste » dans l’Hérault, et puis ses relations « dangereuses » avec DSK.

    Nous pouvions penser que c’était plus que suffisant pour une dame qui aurait pu prétendre à un bonheur de Maire en paix avec ses administrés, soutenu par son avocat de mari. Ce dernier détaché de tout,  particulièrement des causes qu’il défend... parait-il.

    Malheureusement, cette dame si « paisible » s’est voulue « de fer ». Elle s’est mise en tête de se substituer à un DSK « défaillant » et de le remplacer à la tête de l’Etat français qui semble t-il lui aurait été promis. Sans doute estimait-elle que cette promesse lui revenait de droit. Ce que contestait d’ailleurs un autre compagnon « fidèle » un nommé François Hollande

    Pour cela, il lui fallait se débarrasser des « rumeurs » que, parait-il, colportait un obscur Blogueur Strasbourgeois. Une proie facile, pensaient probablement ses « conseillers ».

    Elle attaqua alors avec une extrême violence, sans prévenir et conduisit l’insensé « terrorisé » devant des juges parisiens, espérant un règlement rapide du problème et une exécution tout aussi expéditive.

    Mais les juges ne s’y sont pas trompés. Ils ont jugés avec sagesse, exprimant probablement l’idée qu’ils avaient autre chose à faire que de s’occuper de « ragots », de querelles de caniveau, et qu’il ne fallait pas les déranger pour si peu.

    Malheureusement pour cette dame si tranquille, elle n’a pas compris le message. Et puis elle avait échoué dans sa tentative de conquérir l’Etat, un peu, parait-il, par la faute de ce blogueur « impossible ». Il s’en tirait bien le « bougre ». Elle décida de remettre çà !

    Il y avait bien cette « affaire » Guérini que d’aucuns lui mettaient sur le dos au mauvais moment et sur laquelle un autre « ami » Arnaud Montebourg portait des accusations dont la justice se saisissait. 

    Rien à voir avec des propos de blogueur. Pourtant beaucoup se posaient la question de la relation qui pouvait exister entre Monsieur Guérini « patron » de la fédération socialiste des Bouches du Rhône, l’élection de Martine contre Ségolène au poste de Premier Secrétaire du P.S. et les problèmes qui commençaient à se faire jour dans la fédération du Pas-de-Calais !

    Pas besoin d’être « Systémicien » pour établir des relations. D’autre part, s’ajoutant au désastre médiatique, le parquet de Lille, retrouvait un nommé DSK dans l’affaire de mœurs du Carlton.                    

    Voilà donc notre amie Martine à nouveau dans la tourmente. C’est tout de même impressionnant toutes ces affaires qui se passent dans le Pas-de-Calais et qui ont des répercutions jusque dans le midi. Certains pourraient penser que les deux plus puissantes fédérations P.S. celles qui « font » le parti, sont de connivence et qu’il s’y passe des choses pas très reluisantes. Ceux qu’Arnaud Montebourg ne va pas lâcher sont dans leurs petits souliers et font « profil bas.

    Le voilà en effet qui donne le coup de grâce. Des soupçons de corruption planent sur la plus importante fédération socialiste. Des élus de haut rang et amis de Martine Aubry sont soupçonnés de financement occulte. Après l’affaire de l’ancien Maire PS d’Hénin-Beaumont, Gérard Dalongeville, qui dénonçait un système de financement occulte du PS et d’emplois fictifs dans le Pas-de-Calais, la cour régionale des comptes avait mis à jour l’an dernier des pratiques « problématiques » dans ce département.

    Est cité comme premier responsable Jean-Pierre Kucheida, député-maire de Liévin depuis 1981 qui, comme Monsieur Guérini, n’entend pas se laisser faire.

    En réaction, et devant l’inévitable, Martine Aubry a annoncé la création d’une commission d’enquête.

    Tout cela fait un peu désordre, et l’on comprend que François Hollande ai jugé utile de prendre du recul, de ne pas s’exprimer sur le sujet, laissant à Martine Aubry le soin d’empêcher que la « calomnie » ne mette, une fois de plus, le feu à sa campagne.

    Comment le peut-elle cette « brave dame » ?  Elle a déjà tellement à faire pour régler son problème de « blogueur strasbourgeois ».

    Gageons que Marine Le Pen se tient prête à mettre un peu d’ordre dans ce Pas-de-Calais que Martine Aubry gère pourtant avec une si grande rigueur.

    A la suite de la demande d’enquête de Martine Aubry, le secrétaire général du F.N. Steeve Briois a déclaré : « Cette décision est trop tardive car les faits que l’on reproche aux barons locaux du socialisme dans le Pas-de-Calais ne remontent pas à six mois ou un an, mais à plusieurs années ».

    Nous pouvons nous attendre à un désastre socialiste dans cette région de France à la Présidentielle et aux législatives. Nous pouvons même nous demander si Martine Aubry pourra garder son fauteuil de Maire de Lille.  

    Francis Néri

    10/12/11

    PS : Je prie les Hackers de qui vous savez de laisser les « guillemets » à mon texte, et les avocats de Martine Aubry de ne pas le dénaturer ni de le sortir de son contexte. Merci !

  • La faute de Martine Aubry II

    Tout au long du procès qu’elle nous intente (je dis nous car je pense que vous êtes partie prenante de ce combat pour la liberté d’information, d’expression et d’opinion) Martine Aubry, son époux et son partenaire François Hollande ne nous ont toujours pas expliqué le contexte qui a favorisé l’ouverture de créneaux horaires accordés à des femmes dans une piscine Lilloise entre 2000 et 2008.

    Pour ma part, j’y vois toujours le signe de leur communautarisme …supposé.

    Je partage l’idée de Monsieur Glavany (spécialiste de la laïcité au PS) qu’il n’est pas question de promouvoir des « accommodements raisonnables de la part d’élus versants dans des dérives communautaristes face à des demandes identitaires ».

    Je crois qu’il est grand temps de répondre sans atermoiements à l’angoisse des citoyens devant une forme religieuse qualifiée « d’invasive », suspectée, à juste titre me semble t-il, de vouloir imposer ses codes et ses lois par la « conversion ou par le sabre ».

    Mais nous devons également acter fermement la défense des principes, des valeurs et des codes sociaux auxquels nous sommes attachés.

    Pas plus que Martine Aubry, François Hollande ne donne de réponse aux questions posées par l’Islam, qui nous le voyons bien, n’a pas grand-chose de « modéré ».

    J’ai le sentiment que les deux « compères » cherchent encore leur voie entre la réalité et leurs principes idéologiques. Leur attitude et leur comportement sont en effet en contradiction avec la loi de 1905 sur la laïcité et ils semblent qu’ils soient, à ce sujet d’intérêt national, dans la confusion et le clivage avec certains du Parti Socialiste.

    Je considère qu’ils ont tous deux dénaturé ce « texte fondateur » de la séparation entre les cultes et l’Etat.

    Je partage également l’avis de Françoise Laborde, du Parti Radical de Gauche qui a le mérite de la clarté : « En 1981, la gauche n’a rien fait pour la laïcité, il faut avoir du courage. A force de recul, on laisse des brèches ouvertes » pour le communautarisme.

    C’est rien de le dire ! Nous saurons nous en souvenir et faire en sorte que François Hollande ne soit jamais Président de la République et Martine Aubry jamais Premier Ministre, car ces deux là n’ont pas plus de courage que ceux de 1981.

    Francis NERI

     

    08/12/11