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  • Evolution ou révolution ?

    J’ai écouté attentivement le discours du premier mai 2015 de Marine Le Pen. Quelle fut ma surprise d’y trouver une vraie pensée systémique, un vrai renoncement à la pensée causalitaire.

    Des mots prononcés avec force comme « régulation », « système hors contrôle », nous confirme sa volonté de renoncer aux causalités totalement explicatives et d’associer idéologie et pratique de terrain.

    Le réel vient à l’appui de son projet de gouvernance et le fait évoluer en permanence.
    Quand on raisonne en termes systémiques, les pratiques de terrain faisant apparaître des solutions différentes, on comprend sans peine que la survenue d’évènements nouveaux peut corriger une stratégie, voire transformer le projet initial.

    Une révolution  est souhaitée par un nombre de plus en plus important de citoyens. Il est vrai  qu'une transformation complète des pratiques et du remplacement de certains « pratiquants » du système est vivement attendue. 

    Disons qu’effectivement elle s'impose, quand plus aucune évolution n’est possible, quand le système est grippé, qu’il est de plus en plus inefficace, puis se bloque.

    Alors et il faut le nettoyer, le débarrasser de ses scories, de ses parasites.

    Alors évolution, révolution ? Quelle forme de changement faut-il adopter ?

    En fait, c’est une question de méthode, de contexte. Nous dirons qu’il y a évolution si nous pouvons éviter la guerre civile et révolution si ce n’est pas le cas.

    Marine Le Pen semble avoir choisit de faire évoluer le Système, pas de le casser. Elle estime que la « dédiabolisation » est terminée et que nous allons passer aux choses sérieuses : parvenir au pouvoir, au nom du peuple Français pour nettoyer le Système sans le casser !

    Et un vrai Systémicien ne peut qu’approuver la « méthode de travail »

    Une fois le Système nettoyé, certaines « remédiations » effectuées, il faudra installer de nouvelles pratiques, de nouvelles régulations, de nouveaux contrôles.

    Par exemple pour ce qui est vital actuellement, sur l'immigration, les finances, la démographie etc…
    Marine Le PEN a longuement développé ses objectifs à ce sujet et nous ne pouvons que les partager. 

    Se méfier alors de ceux qui "identifient". C'est à dire qui voudraient encore s’autocontrôler nous avons vu ce que çà donne avec les agences de « régulation financière ». Les financiers sont toujours et plus que jamais « hors contrôle » comme le dit MLP. 

    Mais il faut aussi se dire, et anticiper le fait, qu'il y a toujours, à partir de tout changement, une récupération idéologique et commerciale et qu'au bout de quelques temps, tout redevient comme avant. 

    Il faudra donc recommencer et poser de nouvelles régulations, de nouveaux contrôles … et au passage éliminer quelques nouveaux prédateurs !

    Vive donc la Révolution…permanente de Marine Le PEN. 

    Francis NERI
    07 05 15

  • Hors sol

    Nos dirigeants sont des individus hors sol …des tomates, des fraises élevées en serre, sans aucun goût !

    Comment voulez vous qu’ils « comprennent » le peuple de France et la complexité du monde.

    Nous pouvons dire tout ce que nous avons envie de dire sur JMLP, et il y en a à dire, mais rien chez lui n’est « hors sol » et ce qu’il fit ne pourra être détruit, même pas par sa fille.

    Elle le comprendra j’espère assez vite, car sa « dédiabolisation » était un piège dans lequel il ne fallait pas tomber.
    Mais rassurons nous Marine n’est pas seule, et d’autres vont monter aux créneaux puis reprendre l’offensive en rase campagne.

    Encore une fois je le dis et le répète : le Front National doit rester hors système. Et tout bon systémicien sait que «  si vous faites parti du « système » vous ne pouvez pas faire parti de la solution »

    S’élever pour mieux voir.
    Relier pour mieux comprendre.
    Distinguer pour mieux agir.

    Pensons-y !

    Francis NERI
    05 05 15  

  • Tueurs djihadistes

    Si bien sûr tous les musulmans ne sont pas des tueurs djihadistes, si bien sûr la majorité d’entre eux ne les approuvent pas, si même certains d’entre eux les détestent et les combattent, il n’en reste pas moins que tous ces tueurs et tous les auteurs des actes antisémites, anti chrétiens et anti France que subissent les Juifs, les Chrétiens etc. sont des musulmans.

    Face à cela, tous les moyens de communication sont mobilisés par l’État pour diffuser à la suite des François Hollande, Valls, Laurent Fabius, etc. mais aussi par une certaine droite, une potion anesthésiante autour de deux slogans maîtres: « pas d’amalgame! » et « les musulmans sont les premières victimes du terrorisme. » Cette rhétorique provoque chez les Français autre que musulmans un sentiment de malaise infini. Ils voient l’État mobiliser toutes ses forces pour innocenter, et pire victimiser, leurs bourreaux.

    Pas d’amalgame ! Faut-il comprendre que les Mérah, les Kouachi, les Coulibaly sont des personnages totalement isolés, qu’ils n’ont pas de multiples appuis, qu’ils n’appartiennent pas à des courants particulièrement vivaces au sein du monde arabe d’aujourd’hui? Ce serait un travestissement coupable des faits. Mao Tse Toung demandait à ses militants d’être dans le peuple comme des poissons dans l’eau. Les djihadistes occidentaux doivent être aussi des poissons dans l’eau pour pouvoir survivre et prospérer. Outre de multiples appuis, ils sont la pointe avancée d’une idéologie, d’une variante de l’islam, qui s’est répandue dans les masses musulmanes comme le feu dans la plaine. Le « pas d’amalgame ! » n’est qu’une façon de s’abstenir de demander aux musulmans une réforme urgente et profonde de l’islam, que nous demandons depuis de nombreuses années, sans doute pour ne pas irriter les magnats du Golfe.

    « Les musulmans sont les premières victimes du terrorisme ». Disent ils ! Hollande, Valls, Fabius ont la comptabilité dans les gènes. Mais ce qu’ils auraient dû dire pour être plus exacts, c’est » les musulmans sont les premières victimes du terrorisme musulman, » ce qui change tout et indique de quel côté il faut rechercher les commettants de ces crimes.

    Devant l’incapacité de l’État français à assurer ses fonctions régaliennes il faut se poser d’urgence la question : L’État français est-il en mesure d’assurer l’ordre public et la sécurité, pour ses citoyens quelle que soit leur origine et qui sont les cibles du radicalisme musulman ?

    La réponse est clairement NON ?

    Il faut donc mettre à la tête de l’Etat Français une équipe qui ait cette « mission ». Pour tout dire seul le F.N. avec son projet de gouvernance a une chance de parvenir au pouvoir pour la réaliser.

    Francis NERI
    04 05 15