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  • Premier mai

    Voilà, la fête est finie ! 

    Un triste premier mai qui voit l’effondrement des piliers du système, la tristesse et la désillusion envahir le peuple de France et en particulier celui qui mit tous ses espoirs en Marine Le PEN. Alors parlons en ici sans détour du FN ! Nous qui avons choisi « la liberté d’expression ».   

    En dépit d'une dédiabolisation dont ne veulent du reste ni l'oligarchie et ses media ni les électeurs traditionnels du FN - qui sont loin d'avoir désavoué tous les candidats ayant « dérapé » -, le FN se trouve placé devant une contradiction qu'il est de moins en moins certain de parvenir un jour à dépasser : comment être à la fois suffisamment dans le système pour ne plus « effrayer » et hors système pour incarner un changement à la fois véritable et crédible ?

    L’éviction et le sacrifice de JMLP ne suffira probablement pas.

    Même si la proportionnelle lui permet de gagner des régions en décembre prochain et, grâce à la prime majoritaire, de les diriger, ces éventuels succès pourraient ne constituer qu’une victoire à la Pyrrhus.

    Qu’il s’agisse de la présidentielle ou des législatives de 2017, le FN est encore loin de pouvoir emporter, en l’absence de toute alliance électorale, des victoires décisives au scrutin majoritaire. 

    Résoudre la contradiction de son existence de parti « antisystème » dépendant du « système », à savoir du jeu traditionnel des partis de l’oligarchie, pour arriver au pouvoir, c’est un peu comme résoudre la quadrature du cercle.

    Que faire alors nous qui ne voulons pas que d’une oligarchie à deux pôles nous passions à une oligarchie à trois… Se renier ?

    Francis NERI
    02 05 15

  • Le consumérisme enlaidit la France et détruit son identité

    Je trouve particulièrement intéressant cet article de novopress.info qui sans avoir l’air d’y toucher remet en cause la plupart de nos certitudes et pas seulement sous l’aspect du consumérisme.

    Une vraie approche de systémicien !

    Francis NERI

    Source : Figaro.fr – Produire plus, consommer plus, voilà l’alpha et l’oméga de notre société… et la principale cause de l’enlaidissement de la France. Paysages saccagés zébrés d’éoliennes, pollution visuelle de la publicité, banlieues défigurées à coups de zones commerciales et industrielles, Perico Legas s’insurge contre les ravages faits à l’un des fondements de notre identité, la douceur de vivre.

    Non content de ravager nos valeurs morales, notre culture, notre vivre ensemble (le vrai, pas celui des politiques), la mondialisation libérale détruit aussi l’identité esthétique de notre pays. C’est à un véritable viol de notre territoire, à coups de zones commerciales uniformes, de panneaux publicitaires envahissants, de remplacement de nos habitats traditionnels par des maisons préfabriquées, auquel nous assistons. La douceur de vivre en France, c’était aussi l’harmonie et la variété de ses paysages. Ils sont depuis trente ou quarante ans sacrifiés sur l’autel de la surconsommation de masse.

    Se pourrir la vue c’est déjà se pourrir la vie

    L’urbanisation obéit aujourd’hui à la logique de la grande distribution : d’un côté, la ville avec sa population, que l’on pourrait qualifier de « zone clientèle », en barres d’HLM ou en zone pavillonnaire, et à côté, l’étalage à grande échelle des produits que l’on pourrait qualifier de « zones consommation » (zones commerciales, industrielles ou économiques). Le tout obéit à une double logique d’uniformisation et de concentration, économies d’échelle obligent. L’habitat n’échappe pas à cette logique, pas plus que la production agricole (cultures hors-sol, élevage industriel), qui, au lieu de préserver le cadre de vie comme elle le faisait traditionnellement, contribue à le détruire.

    La défiguration de quelques-uns de nos plus beaux paysages à coups d’éoliennes n’est elle là que pour nous donner une bonne conscience écologique. En effet, la seule démarche écologique serait d’inverser cette logique du consommer toujours plus et donc de pouvoir se passer de l’énergie fournie par les éoliennes et autres panneaux solaires. Bien sûr, tout le monde doit vivre et trouver du travail, mais à ce prix ? Le choix n’est pas forcément entre une France musée et une France zone commerciale polluée. Mourir riches et puissants en pleine croissance ou durer dans le bon sens décroissant ? Riches et pollués à mort ou pauvres, mais en bonne santé ? 

    Novopress.info - arme de réinformation massive.

    Publié le 30 avril 2015