Mémoire « est » identité !
Invité le 17 mai sur Radio J, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS a déclaré : « Je ne sais pas ce qu’est l’identité française, je connais l’identité de la République ». L’aveu est sans bavure, confirmant ce que nous écrivions dans le précédent éditorial : « La République, pour nos hommes politiques, n’est plus française, elle EST, tout simplement. »
Ainsi, il n’est même plus besoin des royalistes pour opposer la république à la France : les républicains s’en chargent désormais tous seuls !
La République aurait une identité, la France n’en aurait pas, elle serait même le seul pays au monde à ne pas en avoir, car les socialistes, qui sont par ailleurs de forcenés communautaristes, reconnaissent évidemment une identité à tous les autres peuples, à toutes les autres cultures, à partir du moment où il ne s’agit ni de la culture ni du peuple français. « Allez donc visiter le Mont-Saint-Michel ou le château de Versailles, cela vous donnera un début d’idée », a rétorqué Marion Maréchal-Le Pen à Cambadélis... Mais comment pourrait-il reconnaître la France dans sa dimension royale et catholique ? Elle n’est pas le fruit d’une motion du parti socialiste...
Oui, depuis deux siècles, nos « républicains » patentés ont du mal avec la France, ce qui est logique puisque la république a été fondée sur le rejet de dix siècles d’histoire et d’identité françaises.
Anticipant la formule de Brecht, n’a-t-elle pas cherché à « dissoudre le peuple pour en élire un autre » ? C’est-à-dire, plus exactement, à en modeler un selon ses vues en éradiquant toute trace de l’ancien par le sang, le feu et des destructions patrimoniales qui n’ont rien à envier à celles opérées par l’Etat islamique ?
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François Marcilhac –
L’Action Française 2909