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france

  • France et Israël même combat.

    Il fut un temps où ils partageaient une véritable communauté de destin. Dans les années 1950 et 1960, Paris fut le premier allié occidental d’Israël. C’est la France qui lui donna les moyens de sa défense — le savoir-faire nucléaire, la technologie aéronautique, l’ingénierie militaire — dans une alliance stratégique fondée sur la modernité, la science, et une certaine idée du monde libre. C’est aussi la France qui, par ses savants et ses ingénieurs, participa à la construction du réacteur de Dimona.
    À cette époque, Israël regardait la France comme son grand frère intellectuel et militaire.
    Puis vinrent les renoncements. Le général de Gaulle, par son virage après 1967, fit basculer la diplomatie française dans un double langage : condamnation des « agressions » israéliennes d’un côté, ventes d’armes massives au monde arabe de l’autre.
    Depuis, la position française n’a cessé d’osciller, entre empathie verbale et retrait politique, entre discours moralisateur et impuissance pratique.
    Aujourd’hui, cette incohérence est devenue une ligne : celle d’une France qui, à force de vouloir ménager tout le monde, ne convainc plus personne.
    Ni Jérusalem, ni Washington, ni les capitales arabes ne prennent Paris au sérieux. Israël n’a plus confiance dans la parole française.
    C’est l’honneur de la France elle- même qui vacille : son courage, sa lucidité, sa fidélité à la vérité.
    Nous n’accepterons plus l’inacceptable. Nous n’abandonnerons personne. Nous ne capitulerons pas. "Nous sommes chez nous." Tous ensemble nous appelons à une prise de conscience libératrice, alors nous résisterons et nous gagnerons.

    Résistance civique

  • « Français, à nous de jouer ! »

    « Français, à nous de jouer ! »
    Cette victoire de la droite américaine pourrait-elle résonner comme un message d’espoir en France et en Europe ? Dans un communiqué publié ce matin, Eric Ciotti, le fondateur du parti de l’Union des Droites pour la République n’a pas retenu son enthousiasme : « le succès des idées de droite dans les urnes, aux Etats-Unis comme en Europe, marque le chemin à suivre : celui de la victoire », a-t-il déclaré.
    L’ancien président des Républicains y voit un « signal encourageant pour les mouvements de droite en France et en Europe », qu’il appelle à « partager cette volonté de redonner la parole aux peuples ».
    De son côté, la présidente du jeune parti Identités-Libertés, Marion Maréchal, s’est saisie de l’opportunité pour exhorter Français et Européens à rendre leurs pays « grands à nouveau » en saluant la « victoire indiscutable du peuple américain contre le « wokisme », le socialisme, l’immigration massive ».
    FCN

  • Social-démocrate

    « Ceux qui me lisent, et me comprennent savent ce que je pense de la social-démocratie ».

    Elle s’apprête à mourir en paix tranquillement dans son lit écrivait Eric Zemmour dans un article du figaro le 16 mai 2003. Elle a rempli sa mission, intégré, embourgeoisé, nationalisé la si dangereuse et si malheureuse « classe ouvrière ». Elle avait civilisé le capitalisme. Elle était libérale, elle était libertaire. Le capitalisme applaudissait ses nouveaux consommateurs.
    Pendant ce temps là, la révolution battait son plein. La vraie. Celle du capitalisme. Mondialisation, financiarisation, informatisation, médiatisation.
    Le capitalisme bouleverse la sociologie, qu’il avait lui même inventée entre ouvrier, classe moyenne et bourgeoise.
    Zemmour cite Henri Weber : « La tension entre smicards et Rmistes n’est pas une vue de l’esprit »
    En clair poursuit il, les ouvriers français reprochent à la gauche de ne pas augmenter leurs salaires pour ne s’intéresser qu’aux « exclus » surtout quand ils sont arabes.
    La social-démocratie croyait avoir enfermé le capitalisme dans la cage dorée de l’Etat nation surveillé par le suffrage universel et les régulations de l’Etat providence. Il s’évade, le capitalisme, se rit des frontières …et des ouvriers enfermés à l’intérieur.

    Les socialistes affirmaient que l’Europe était la protection contre les ravages de la mondialisation.
    L’Europe s’est révélé le cheval de Troie du capitalisme. Pour elle le socialisme a abandonné ses plus précieux outils de régulation et de contrôle : armes monétaires, budgétaires, fiscales etc.

    Et, implacable, Zemmour poursuit : « Les socialistes s’horrifient de la sauvagerie des cités, après l’avoir longtemps niée, en rendant responsables les inégalités sociales provoquées par le capitalisme nouveau style. Ils oublient que c’est aussi le prix à payer pour cette société multiraciale qu’ils nous vendent depuis 20 ans.  Société au sein de laquelle se mêle la haine et l’admiration, la honte de soi et l’envie de l’autre, ou oubli de soi et meurtre de l’autre est décuplé.
    Mais la gauche à toujours préféré le mensonge romantique à la vérité romanesque.
    Et le résultat est cruel…la gauche se met à rêver d’arracher aux mains américaines les grandes machines financières comme le FMI, mais ce n’est que la « gouvernance mondiale » si chère à Chirac et Raffarin.

    Tiens …tiens… le début de l’UMPS ?

    Et quand nous pensons que les « Français » ont encore voté pour ces individus …ce serait à désespérer s’il n’y avait pas de plus en plus de « Zemmour » pour éclairer le chemin.

    Francis NERI

    04 07 15