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mondialisation - Page 97

  • Décroissance

    La croissance est devenue la caractéristique première d’une insuffisance de régulation et de contrôle, local et mondial.

    Le mot à la mode chez les écologistes …de gauche ! c’est la décroissance et ce qu’ils appellent l’alter-mondialisme qui pour eux ne signifie pas être écologiste et vouloir un autre monde, mais imposer ce qu’ils croient être la vérité contre la réalité qui n'est probablement pas la décroissance, mais une croissance différente. Sinon comment parviendront nous à nourrir 7 milliards d'humains ?

    Il n'y a qu'une seule décroissance qui vaille, celle de la démographie. 

    Il faut être un peu « systémicien » pour comprendre que le système est ce que nous en avons fait, que nous en sommes les fabricants. Ce n’est donc pas en  le « changeant »  que nous vivrons dans un monde meilleur, mais en changeant nous même.

    « Si vous ne faites pas partie du système vous ne faites pas partie de la solution » disait un adversaire noir de Martin Luther KING. Ce « révolutionnaire » qui n’avait pas compris qu’il fallait justement « sortir » du système pour résoudre le problème n’a pas fait école, il prônait la violence et comme toujours, celle-ci s’est retournée contre le peuple.      

    Rien n’a malheureusement changé. Nos dirigeants actuels font bien partie du système et croyez moi ils n’ont pas compris qu’il fallait en sortir pour le faire évoluer et surtout commencer par changer eux-mêmes, c'est-à-dire leurs représentations, leurs attitudes, leurs comportements. Car voyons, comment voulez-vous que ceux qui depuis 35 ans fabriquent un système basée sur la dette, l’épuisement des ressources, la démographie galopante, la paupérisation des individus et qui ont un immense pouvoir entre les mains, puissent imaginer une réponse qui intéresse des peuples qui réclament toujours plus d’égalité, et un vivre ensemble meilleur, en toute sécurité ?   

    L’épreuve gigantesque que nous subissons qui met la France et le monde en danger, menace directement notre existence et celle de nos enfants. Elle n’est pas venue seulement du dehors, mais de l’abdication de nos élites qui ont oublié les principes puissants de la république qui s’appellent : la liberté, la justice, la souveraineté du peuple, et sans laquelle il n’y a ni force durable, ni solidité, ni espoir.  

    Le rêve du Millénium[1] n’étant pas devenu une réalité et pas prés de le devenir, que faire alors ? Attendre l’homme ou la femme providentiel qui nous tendra la main au bord du gouffre ? Attendre, juché sur une branche, qu’un inconscient scie avec fureur, le Père Noël, ou quelqu’un de sa famille ?

    Personne ne viendra à notre secours et si nous voulons la rupture avec nos comportements, sachons « sortir du carré » car ceux qui sont en place ne peuvent le faire pour nous. Ce n’est pas leur culture de privilégiés. Ils n’ont pas été « éduqués » pour cela et sont donc incapables du moindre changement. La dette est devenue leur drogue et nous sommes leurs complices qu’ils ont achetés avec une soupe à la grimace. Ils sont comme nous conditionnés, ne peuvent faire que toujours plus de la même chose, ils le feront mal et ne pourront qu’accroître nos difficultés.

    Seuls ceux qui sont extérieurs au système, ou sauront prendre de la distance par rapport à lui, pourront provoquer les changements libérateurs.  Pour cela, il leur faut :

    S’élever pour mieux le voir, en appréhender les dysfonctionnements.

    Relier les éléments d’information entre eux pour mieux « comprendre » la réalité des faits et leur « vérité », c'est-à-dire les causes, les effets et leurs répercussions.

    Situer les points de convergences et  d’ancrages des crises.

    Modéliser des scénarios pour mieux agir, « créer » du futur et le réaliser.   

    Au-delà de notre finalité de changement, Nous devrons avoir pour objectif premier et à court terme de faire l'unité des nôtres, c'est à dire ceux pour qui l'essentiel n'est pas la gauche ou la droite, mais la survie de la France en tant que peuple et nation de premier plan en Europe et dans le monde.

    Ensuite, mettons nous en ordre de bataille, exigeons une confrontation claire entre les candidats à l'élection présidentielle sur les enjeux essentiels qui intéressent le peuple de France. C’est de notre choix « éclairé » que dépendront notre avenir et celui de nos enfants.

     Francis NERI

    4 novembre 2011

     

     



    [1] Les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), Millennium Development Goals en anglais, sont huit objectifs adoptés en 2000 à New York (États-Unis) par 193 États membres de l'ONU, et au moins 23 organisations internationales, qui ont convenu de les atteindre pour 2015.

    Ces objectifs recouvrent de grands enjeux humanitaires : la réduction de l’extrême pauvreté et de la mortalité infantile, la lutte contre plusieurs épidémies dont le SIDA, l'accès à l’éducation, l’égalité des sexes, et l'application du développement durable.

     

  • Des micros pour des charlots.

    Il y a des écologistes qui me font chaud au cœur. Gérard Charollois en est un. Au fil du temps c’est devenu un ami. Il me réconcilie avec l’écologie. Je vous propose de le lire. Gérard à beaucoup de choses à nous dire et son amour du vivant, contrairement à d’autres qu’il dénonce d’ailleurs, est sans équivoque.

    Francis NERI

    Des micros pour des charlots.

    La France aborde une campagne électorale, moment privilégié pour étudier les préoccupations de fond d’une société et la nature des courants qui la vivifient.
    Le centre gauche qui, selon toute heureuse vraisemblance, l’emportera en  2012, propose, conformément à sa vocation, de panser les plaies, d’atténuer les maux, de calmer les arrogances, sans parvenir à guérir le malade, ce qui offrirait au parti des milliardaires l’occasion de récupérer le pouvoir politique en 2017, si son système pervers ne devait pas s’effondrer mondialement d’ici-là.

    La droite de l’argent, parti du 1% de la société, agite le fumigène d’une crise systémique dont son idéologie est la cause, dont ses dogmes sont les agents pathogènes.

    Car cette crise est le fruit du thatchérisme-Reaganisme (la révolution conservatrice), dont le parti républicain Etats-unien, l’UMP, le parti CONSERVATEUR Anglais, la démocratie-chrétienne Allemande servent les intérêts.

    Pour eux, le Marché est roi et sa main invisible exige déréglementation, privatisation, révision générale des politiques publiques, c’est-à-dire guerre faite aux services publics, libération des prédations par la finance et les promoteurs sans scrupule.

    Leur doctrine, triomphante dans le monde entier, enfanta le naufrage social, moral, économique, écologique et le burlesque est qu’ils invoquent ce marasme dont ils sont les auteurs pour excuser leurs échecs.

    Et les écologistes ?

    Ils plongent vers un sérieux trou d’air faute d’assumer ce qu’ils devraient être : les avocats du vivant, de la nature, de la réconciliation de l’humain avec la biodiversité, les défenseurs des êtres sensibles.

    Ils ne font, en moins flamboyant, que de la pure contestation sociale, oubliant qu’un original vaut mieux   qu’une copie.

    D’ailleurs, il se pourrait que Jean-luc MELANCHON, tribun cultivé, découvre  de surcroît l’écologie. Historiquement, nombre de penseurs de gauche furent les précurseurs de l’antispécisme.
    La générosité, le sens de la justice, la colère devant l’inéquité ne se divisent pas et le mépris de l’animal accompagnera toujours le mépris des humains.

    La chasse, la corrida, d’essence fasciste, soutendent « viva la muerte », ce  qui, bien évidemment n’implique nullement que tout adepte de ces loisirs et spectacles de sang soit fasciste. L’évidence tient ici à la culture, à la symbolique, au rituel de violence, de mort, de négation de la souffrance d’êtres sensibles.

    Contrairement à une opinion répandue, le grand déficit des partis politiques de notre temps n’est pas le peuple, mais les « intellectuels ».

    Qu’est-ce  qu’un parti politique dans la France contemporaine ?

    Un syndicat d’élus ou de gens qui aspirent à l’être.

    La pensée, les idées de fond, les débats éthiques manquent gravement à la  vie politique.
    La communication, la frime, la superficialité l’emportent d’où l’appauvrissement  du débat.
    Degré zéro de la réflexion, contraste saisissant avec l’ardeur et la qualité  des joutes d’antan.

    Ainsi, penser l’écologie implique une remise en question radicale de la dévastation cupide perpétrée par les affairistes, le changement de rapport à l’animal non-humain, donc l’abolition de la chasse et de la corrida, l’édiction de  normes contraignantes réservant une place à la biodiversité sur la terre.

    Or, les écologistes politiques Français n’osent pas soutenir le grand débat.
    En perdant leur raison d’être, ce qui ne les trouble nullement, ils vont perdre les élections, ce qui leur sera plus douloureux. (La tauromachie et la chasse à courre sont des pratiques culturelles  méridionales ou locales tolérables !)

    Propos honteux.

    Ce qu’il convient de déplorer est qu’en optant pour un prévisible échec à la présidentielle, les électeurs des primaires de l’écologie ont singulièrement affaibli le poids de leur mouvement dans les négociations à venir avec leurs  partenaires progressistes.
    Avec 3%  de voix à la présidentielle, au lieu des 8% qu’aurait obtenu un candidat parlant de nature et d’écologie, ils ne pourront guère exiger plusieurs ministères, beaucoup de circonscriptions parlementaires.

    Leur influence en sera réduite. Faut-il penser : dommage pour la nature ?
    Quand on veut faire de la démagogie, on ferait bien de consulter les enquêtes d’opinion, ce qui éviterait d’énoncer des insanités éthiques et de bêler à l’unisson d’une poignée d’ennemis de la terre.

    Vraiment, il y a des trous d’air bien mérités.

    Seules valent l’audace de la pensée, l’innovation éthique, le courage de la bienveillance.
    Ces vertus politiques attendent leurs défenseurs, mais ils ne tarderont plus.
    La crise ne se résoudra pas par quelques gesticulations aux sommets internationaux dominés par le clergé du Marché.

    Il faudra changer de cap, remettre le vivant au centre et sublimer la cupidité qu’exacerbe la société dite capitaliste.

    Y aura-t-il, dans les mois à venir, une force novatrice pour porter ce message ou faudra-t-il se contenter de congédier ceux qui depuis dix ans  font faire au pays de grands bonds en arrière ?
    Gérard CHAROLLOIS

    www.ecologie-radicale.org
    le dimanche 23 octobre 2011

     

     

  • Déconditionnons nous !

    Je voudrais aujourd’hui vous demander de réfléchir à ce non-axiome :

    « La compassion déplacée d'aujourd'hui envers nos pires ennemis, sera, demain, une source de honte et de malheur pour les peuples libres. »

    Le cerveau global de la mondialisation nous veut conditionnés à la pensée unique. C’est plus pratique pour lui de nous transformer en producteurs et consommateurs dociles.

    Ne le laissons pas faire ! Apprenons à notre cerveau à faire de la place à la liberté de penser par nous même. 

    Grâce à Internet et ses réseaux, nous avons conquis le droit et l’accès  à une information la plus « objective » possible. Ce n’est pas pour retomber dans la propagande des partis, leur clanisme et leurs enfermements idéologiques.  

    Entendons Bernard Raquin à ce sujet et tachons de tenir compte de ses conseils qui peuvent nous aider  à détecter et à  déjouer les mécanismes de la désinformation et de la manipulation.

    De quoi s'agit-il dans la propagande dit-il ? De susciter l'admiration, de provoquer l'indignation, de développer la compassion, de désinformer, de faire naître des émotions, de chasser la rationalité, de pousser à des associations d'idées, bref, de manipuler.

    Je partage son point de vue. L’affectif est le moteur de notre vie, mais ceux qui veulent nous manipuler et nous conditionner le savent. Ils ont inventé un mot pour cela, le « marketing » et ils osent, sans vergogne, confirmer que la « communication » sur les médias officiels consiste uniquement à squatter des « parts de notre cerveau » pour le conditionner à acheter et consommer. Le marketing politique veut lui aussi occuper la plus grande part possible de notre cerveau.

    Nous aurons fait un énorme progrès si nous tentons l’effort de comprendre que nous sommes ce que les autres ont fait de nous. Nous sommes ce que depuis notre plus tendre enfance d’autres ont implanté en nous. Et notre premier geste « politique » est de remettre en cause ce qu’ils y ont semé et cultivé au cours du temps comme « réflexes conditionnés positifs…pour eux »

    L’échéance électorale de 2012 est cruciale. C’est « un point d’ancrage » de l’histoire, un moment de bascule. Des choix à court terme que nous serons emmenés à faire dépendra notre avenir et celui du monde tel que nous le connaissons et que nous entendons conserver, même si nous devons y apporter des changements adaptatifs importants. C’est à nous qu’il appartient de le faire en toute conscience et pour cela nous devrons délivrer notre cerveau de la peur, du doute, du sentiment de l’échec inéluctable, bref le libérer des manipulateurs qui le conditionnent à la « bien pensance ».

    C’est l’objectif de ce blog et des réseaux que nous animons. Je souhaite vivement que vous soyez nombreux à nous rejoindre pour partager avec nous la belle aventure de la « reconquête » de nos territoires perdus. 

    Francis NERI

    23 octobre 2011