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mondialisation - Page 93

  • La crise dite systémique

    La crise de 2008 aurait dû permettre à Nicolas Sarkozy de mettre en œuvre les réformes structurelles et les promesses sociales sur lesquelles il s’était engagé, sans difficulté ni opposition sérieuse à gauche.

    Or, malgré cette opportunité il n’a pas pu ou voulu faire…ou si peu que c’en est dérisoire et démontre, pour le moins, que le politique n’a plus la main. Le pouvoir est détenu par le marché et les financiers.

    C’est compréhensible et préfigure ce qui nous attend, à l’image de ce que nous avons déjà subi. Car enfin, il aurait fallu, pour tenir ses promesses à la France et aux Français, s’en prendre à la grande distribution et à la spéculation internationale. À l’universalisme de la pensée unique chère à la gauche, mais aussi à une certaine droite Européiste et à l’islam wahhabite.      

    Convergents, cohérents, et unis dans la défense de leurs privilèges, les puissants de ce monde ont bien compris la notion de globalisation, de complexité, de systèmes et d’ensembles à réguler, d’interactions et de rétroactions, de thermostats qu’il faut poser aux endroits voulus pour prévenir les explosions sociales.

    Mais aller plus loin et mettre en œuvre une approche systémique pour résoudre les problèmes qu’ils ont créés relèverait de l’idée qu’ils seraient disposés à se tirer une balle dans le pied, voire dans leur crâne précieux.

    Y a t-il une issue ? Peut-on compter sur leur prévoyance, sur leur raison, sur leur sens des réalités ? Je ne le pense plus ! Ils iront au bout de leur frénésie de possession et de pouvoir. « Toujours plus » comme disait François De Closet, il n’y a pas de fin à leur boulimie.

    Peut-on alors compter sur la sagesse ou la colère des peuples pour qu’ils entendent raison ?      

    Je suis sceptique, donc incrédule, car l’histoire se termine souvent très mal pour le peuple. Sa colère est toujours récupérée.

    Pour mettre fin au pouvoir absolu et au servage, certains ont fait la révolution, n’hésitant pas à couper la tête d’un roi.

    Pour quel résultat ? Ils ont mis un empereur à la place ! Ensuite, au cours de l’histoire récente, çà ne s’est pas arrangé. Le peuple ne gagne jamais rien à trucider les puissants, d’autre émergent encore plus vite, sont plus rapaces et plus violents !

    La lutte pour l’égalité est un leurre. Il semble qu’il n’y ait pas d’autre combat que celui de l’accès à la dominance du « barbare » qui veut, dès qu’il en à l’occasion et la possibilité,  prendre la place de celui qui « possède ». Il veut l’argent, le territoire, la terre et imposer ses règles, ses codes, ses valeurs, ses certitudes.

    Pour tempérer ces ardeurs revendicatrices, que Nicolas Sarkozy et ses complices à gauche et en islam, ont parfaitement intégré dans leur stratégie, il leur faut admettre que la paupérisation absolue du lumpenprolétariat et de la racaille que dénonçaient déjà Karl Marx et Engel, n’était plus de mise, et qu’ils ne pouvaient plus pourrir la vie des pauvres et des classes moyennes sans un peu de « redistribution »…mais pas trop !

    Le problème c’est que çà ne marche plus car il n’y a plus rien à redistribuer, le CAC 40 prend tout…les imbéciles !

    Comme d’habitude, ils vont faire en sorte que les peuples s’entretuent pour le profit du complexe militaro-industriel, mais au nom de l’égalité, la liberté et pourquoi pas de la fraternité entre les peuples…ou encore de leurs prophètes … «  mon Dieu est plus fort que le tien » disait Conan le barbare.

    Certains idéalistes rêvent encore d’une gouvernance mondiale associée à une avancée technologique majeure qui réglerait tous nos problèmes. Mais elle n’est pas réalisable sans consensus entre Etats. C’est flagrant, quand par exemple la Chine et la Russie pour défendre leur idée de la géopolitique mondiale et surtout leurs intérêts, s’opposent au conseil de sécurité à une intervention en Syrie. Or, l’approche systémique de résolution des problèmes globaux et complexes, demande de mettre en œuvre des « modélisations » qui vont dans le sens de l’intérêt du monde primant l’intérêt de l’Etat qui, lui même, prime sur celui des communautés puis des individus. 

    L’éthique, l’empathie, l’altruisme, la sauvegarde du monde dépendent de l’ordre dans lequel nous inscrivons nos priorités. L’individu doit-il survivre au groupe et le groupe à l’espèce ? 

    Tout cela n’est-il pas dans les gènes ? Serait-ce un produit de l’éducation et de la socialisation ? Aujourd’hui nous voulons survivre en tant qu’individu. La raison du plus fort, du mieux organisé, du plus savant sera donc la meilleure ! Rien de changé dans le vaste monde sauf que nous sommes à l’heure 24 !

    Francis NERI

    09 04 2012

    http://semanticien.blogspirit.com

  • Oriana Fallachi

    Pour ceux qui n'ont toujours pas compris et qui veulent encore voter pour la gauche de François Hollande :

    La gauche est, comme les islamistes, profondément anti-occidentale et ceci explique leur connivence.

    La raison en est commentée, fort justement selon mon humble avis, par Oriana Fallachi à l'aide d'un passage de l'essai que le libéral Autrichien Friedrich Hayek écrivit dans les années trente au sujet de la Russie bolchévique et de l'Allemagne national-socialiste. Le voila !

    « Ici on n’abandonne pas seulement les principes d'Adam Smith et de Hume, de Locke et de Milton. Ici, on abandonne les caractéristiques les plus solides de la civilisation développée, par les Grecs et les Romains et le Christianisme, de la civilisation occidentale.

    Ici on ne renonce pas seulement au libéralisme du XVIIIe et XIXe siècles, au libéralisme qui a parachevé cette civilisation.

    Ici, on renonce à l'individualisme dont, grâce à Erasme De Rotterdam, à Montaigne, à Cicéron, à Tacite, à Périclès, à Thucydide, cette civilisation est l'héritière. A l'individualisme, aux idées de l'individualisme qui, à travers les enseignements que nous ont apportés les philosophes de l’antiquité classique et, après eux, le Christianisme, la Renaissance et les lumières, ont fait de nous ce que nous sommes.

    Le socialisme est basé sur le collectivisme. Et ceux qui rejettent l’individualisme rejettent la civilisation occidentale »

    Je répète souvent que « mémoire et identité c’est un peu la même chose, et que c’est cette mémoire que l’on veut nous faire oublier. Il y a une effroyable collusion entre la gauche, l’islam et les « mondialistes » du Siècle, pour nous conduire à cette perte de mémoire et cet enfermement. La « triplice » est en marche, à nous de ne pas nous laisser emporter par les idéologies à son  service qui livrent la France à l’Islam et à la marchandisation de nos corps et nos esprits.

    Commençons par bloquer François Hollande, ensuite nous verrons comment nous reprendrons le contrôle de nos destins.               

    Francis NERI

    28/02/12

    http://semanticien.blogspirit.com

     

  • Lejaby

    Je suis d’accord avec Marie-claude Jousse, 52 ans qui, en trente deux ans d’une vie d’ouvrière « aux doigts de fée » dans la lingerie de luxe, doit rendre son tablier au bénéfice d’une ouvrière tunisienne, voire d’un ouvrier ou même d’un enfant. 

    Ce pays ne s’embarrasse pas de « discrimination positive » en favorisant le travail des femmes et n’hésite pas non plus à exploiter le travail des enfants.

    Bref c’est un de ces pays qui ne respectent pas les clauses sociales minimales, le droit du travail et qui font qu’en France Marie-Claude et 90 autres vont perdre leur emploi.   

    Vous avez dit "protectionisme" ? Protéger l'emploi de Marie-Claude empéchera t-elle les Indes d'acheter nos Mirages ?

    Que dit Marie-Claude en essuyant ses larmes : « Je n’achèterai plus jamais de Lejaby ! De toute façon une ouvrière ne peut pas se les payer ».

    Et elle ajoute : « Vous savez être ouvrière, c’est être solidaire » 

    En entendant cela, je me dis que Marie-Claude lance un appel, probablement d’une manière inconsciente, mais qui me fait réagir.

    J’y vois une invitation au boycott et à la solidarité, et je m’interroge : « Suis-je le seul à le distinguer ! »

    Le repreneur « mondialiste » ne s’intéresse déjà plus à Marie-Claude et ses copines d’atelier.

    Que dit en effet ce Monsieur qui ne parle que chiffres : « En Tunisie, le coût de revient est de 8,17 euros par pièce contre 14 euros en France ».

    Marie-Claude n’est plus qu’un « prix de revient ». Et comme dans ce domaine elle n’est pas concurrentielle, elle n’est donc plus d’aucune utilité sociale, car elle ne peut même plus « consommer » puisque pour un « mondialiste » nous ne sommes tout au plus que des consommateurs potentiels, nous sommes ou pas un marché.

    A quoi peut-elle encore servir, je vous le demande ?  

    Que pensent nos candidats à la Présidentielle de cet événement « factuel » comme disent les économistes et les financiers du CAC 40 ?

    Ils se gardent bien de se prononcer et encore moins de proposer des réponses, sinon des solutions.

    Marie-Claude et ses amies doivent à présent savoir, car c’est pour elles qu’aujourd’hui « sonne le glas », ce que voulaient dire François Hollande lorsqu’il affirmait, au nom de l’internationale socialiste, qu’il était logique de délocaliser des emplois dit « non-qualifiés » pour permettre la croissance des pays « en développement ».

    Évidemment son « adversaire » Nicolas Sarkozy n’est pas en reste. Tout deux sont des « mondialistes » et le mondialisme, qui n’a rien à voir avec la mondialisation, c’est du « Lejaby » avec étiquette « made in France » fabriqué dans un pays « islamiste » qui est en concurrence directe avec nos emplois, qu’ils soient qualifiés ou pas d’ailleurs.          

    Oui Marie-Claire je suis d’accord avec vous, jamais mon épouse n’achètera du « Lejaby », jamais je ne lui en offrirai. D’ailleurs pas plus que vous, nous n’en avons les moyens.

    Alors oui, je me sens profondément solidaire de votre révolte face au drame qui vous touche.

    Oui je vais identifier et résolument boycotter ces produits « made in France » fabriqués « ailleurs ».

    Oui, je vais y inciter mes amis à en faire autant et, si vous avez besoin d’un coup de main votre combat est le nôtre, faites nous signe, nous répondrons « présent ». 

    Francis NERI

    1 02 12