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Populisme Nationalisme Souverainisme - Page 22

  • La crise du libéralisme

    Une idée politique comme l’UE doit nécessairement canaliser et mobiliser des solidarités de groupe.

    Mais les libéraux ne parviennent jamais à forger ce foyer d’attraction capable de canaliser ce genre de fidélité.  Ils sombrent dans le multiculturalisme et la « bien pensance » idéologique.

    Pendant ce temps, un nationalisme renouvelé, s’appuyant sur la mémoire et l’identité suscite un appui plus puissant.
    Ce besoin, qui ne date pas d’hier, est caractérisé par la recherche d’une référence commune, d’une identité, d’une appartenance.
    La « socialisation massive » co-produite par la gauche et la droite à fait éclater les schémas établis en matière de solidarité collective et de discipline sociale.
    Associée à la crise d’autorité religieuse, à l’immigration massive incontrôlée qui fait partie du problème, des crises pétrolières et financières, le libéralisme est triplement en échec.

    Ce qui explique la montée du « populisme » et la révolte des Gilets Jaunes.

    Les concepts de classe, de nation ET de race sont A NOUVEAU en mesure de fournir au peuple une identification sociale et la promesse d’un « vivre mieux » que le collectivisme social-démocrate leur à refusé.
    Les « libéraux » de droite comme de gauche, ceux pour qui la mondialisation est un bienfait, disent qu’ils vont modifier l’UE de l’intérieur et qu’ils vont enfin construire l’Europe des peuples et non plus celle des marchands.
    Depuis Jean Monnet c’est ce qu’ils nous racontent sous prétexte « d’humanisme »… enfin leur conception de l’humanisme.
    Leur vérité est subordonnée à celle qu’ils veulent que soit la vérité et depuis plus de 50 ans nous croyons au matraquage de leur vérité.

    Notre réalité est qu’il n’y a pas de loi fondamentale et unificatrice de l’évolution sociale…sinon dans la science et encore.

    Comme le disait Bernanos «  L’espérance est une détermination héroïque de l’âme, et sa plus haute forme est le désespoir surmonté ».

    A nous de surmonter notre pessimisme et notre désespoir, conséquences de notre impuissance apparente.

    • Ils ne veulent pas que nous contestions la ligne dévouée au libre échange et au soutien à toutes les politiques voulues de dérégulation du marché du travail et des capitaux.
    • Les libéraux, comme la gauche immigrationiste, cherchent leur main d’œuvre sur les marchés où elle est le plus avilie, humiliée, pour la jeter sans contrôle et sans réglementation sur le marché Français et pour emmener partout dans le monde les salaires au niveau des pays où ils sont le plus bas.   
    • L’immigration est un sujet sur lequel s’exerce encore et toujours des pressions idéologiques générant un discours moralisateur et angélique envers le peuple qui pourtant voit bien, impuissant, la réalité du terrain ; le danger que représente l’immigration massive et non contrôlée et l’islamisation qui est la conséquence de leur politique « libérale » et NOTRE problématique.
       

    Faisons leur savoir dans la rue, mais aussi en votant contre l’UE et pour en sortir, que nous ne les laisserons pas faire.

    Francis-claude Neri
    NERI Francis @Iese67NERI
    http://semanticien.blogspirit.com/

    21 04 19

     

     

  • Steve Banon

    J’aime bien ce monsieur qui est celui qui dirigea la campagne de Trump et qui fit en Europe des interventions rassembleuses des énergies souverainistes.
    Malheureusement contrairement aux autres souverainistes Européens, Marine Le Pen l'a prié d’aller voir ailleurs et qu’en France nous n’avions pas besoin de lui … Il faut noter par contre qu’entre Marion Maréchal et lui le courant passe très bien, car son analyse est une composante indispensable pour comprendre le grand changement de la politique mondiale.

    Lorsqu’on lui demande  de se définir, voici ce qu’il nous dit :
    «Je dirais que je suis à la fois populiste, nationaliste, et souverainiste, avec une tendance traditionaliste dans la mesure où je défends la structure familiale et les valeurs traditionnelles.

    C’est le principe même du mouvement dont je fais partie que de réunir tous ces courants idéologiques. Je tiens à les expliquer un à un.

    Etre populiste, c’est être à la fois opposé aux élites et favorable au principe de subsidiarité : la décision doit se prendre à l’échelle la plus basse possible. (J’observe que çà va à l’encontre du Jacobisme centralisateur de MLP ceci explique peut être « l’animosité » de cette dernière envers lui).

    Être nationaliste, c’est considérer qu’il faut renforcer le système westphalien[1] : la nation est la seule entité qui soit soutenue par les citoyens tout en leur garantissant la liberté.
    Être souverainiste, c’est défendre un réseau de nations libres dans lequel chacune peut signer un traité ou une alliance (comme l’Union Européenne ou l’OTAN), mais uniquement sur la base de son choix souverain.

    Il suffit de prendre un peu de hauteur pour constater que nos idées s’imposent tout autour du monde, de Shinzo Abe au Japon à Rodrigo Duterte aux Philippines.
    Observez ce qui se passe en Australie, en Inde avec Modi, où plus près de vous  en Europe, au Brésil avec Bolsonaro, en Colombie ou dans beaucoup d’autres nations dont les Etats Unis bien sur … »

    Il pense que les nationaux-populistes d’Europe et des Etats Unis ont une chose en commun : ils s’opposent aux élites et à la concentration du pouvoir, que ce pouvoir soit à Bruxelles ou à Washington.

    Aux Etats-Unis, le mouvement populiste veut rendre le pouvoir au peuple, aux Etats, au bas de l’échelle, tout en se révoltant contre la lame de fond de la globalisation.

    Je suis bien d’accord avec lui ! Pourquoi pas en Europe ! En commençant par sortir de l’UE ?

    Francis-claude Neri

    NERI Francis @Iese67NERI
    http://semanticien.blogspirit.com/
    14 04 19

     

    [1] La paix de Westphalie et le système « westphalien » qui en découla introduisirent les concepts directeurs des relations internationales modernes : l'équilibre des puissances, l'inviolabilité de la souveraineté nationale et le principe de non-ingérence dans les affaires d'autrui.